mercredi 18 septembre 2013

Une nouvelle France industrielle : une priorité du Président de la République

En cette rentrée, le gouvernement poursuit et amplifie sa stratégie de reconquête industrielle pour redonner à la France sa place de leader dans l’économie mondiale, et agit sur deux fronts simultanément : la préparation de l’avenir avec les 34 plans de reconquête industrielle, et la réponse aux urgences économiques et sociales avec la proposition de loi sur la reprise des sites rentables. 

Le président de la République et le ministre du Redressement productif ont annoncé 34 plans qui ouvrent de nouvelles perspectives d’avenir à notre industrie. L’identification de filières d’avenir vise à consolider le potentiel créatif et novateur de l’industrie française. En Etat-stratège, le gouvernement a pour objectif de donner la priorité à l’innovation, élément clé de la compétitivité, et de faire prendre à notre industrie le tournant de la transition écologique et énergétique. 

Ces 34 plans permettront une convergence de tous les outils mis en place jusqu’à maintenant par le gouvernement pour l’emploi et pour la compétitivité, renforceront les capacités d’innovation de nos entreprises, en lien avec les pôles de compétitivité, les comités stratégiques de filières, les investissements d’avenir et avec le soutien de la Banque publique d’investissement, et concerneront près de 480 000 emplois industriels à l’horizon 2023, pour un gain de valeur ajoutée de près de 45 milliards d’euros.

Parallèlement à cette stratégie d’avenir, réaliste et volontariste, la proposition de loi visant à la reprise de sites rentables - « Redonner des perspectives à l’économie réelle et à l’emploi industriel » - sera examinée demain à l’Assemblée nationale.

Le Parti socialiste soutient ce texte emblématique de la politique de gauche menée par le gouvernement : fruit d’un travail collectif de la gauche rassemblée, engagé par le Parti socialiste avec ses partenaires, c’est une réponse forte à des situations dramatiques vécues dans nos territoires et une action majeure pour le renouveau industriel de la France.

Ce texte prévoit l’obligation pour les groupes de plus de 1 000 salariés qui veulent fermer un établissement d’en informer le comité d’entreprise et de rechercher un repreneur. Il a pour vocation de protéger les entreprises et les salariés contre les excès de la finance. Il s’agit à la fois de favoriser chaque fois que possible la reprise de sites rentables pour préserver l’activité économique, l’emploi et nos savoir-faire industriels, et de protéger nos entreprises des opérations purement financières motivées par un bénéfice immédiat : en confortant les investisseurs de long terme, en donnant aux entreprises les moyens de résister aux OPA hostiles, en associant les salariés en cas d’OPA à travers une information spécifique du comité d’entreprise.

En luttant contre les opérations financières qui nuisent à notre économie, à nos entreprises et à l’emploi, ce texte marque la volonté de la majorité de redonner le primat à l’économie réelle sur la finance.

Le Parti socialiste apporte tout son soutien à l’engagement du gouvernement pour une « Nouvelle France Industrielle ». Il se félicite de la mise en œuvre d’une politique ambitieuse et stratégique qui réconcilie industrie et écologie et agit sur tous les fronts de la reconquête industrielle, pour une économie durable, stable et créatrice d’emplois.