mercredi 23 juin 2010

« Jeunes violences écoute » : une lutte au quotidien

La violence subie par les jeunes n’est pas une fatalité ! Lutter est un travail de chaque instant, dans lequel la Région s’est engagée depuis 2000. Avec une priorité : le soutien aux victimes.

Réalité aussi sournoise que destructrice, la violence faite aux jeunes connaît ces dernières années une escalade tant dans sa fréquence que dans la gravité des faits. Dans ce contexte, la lutte contre toutes les formes de violence à l'interieur et à l'extérieur de l’école est devenue une priorité pour la Région.

Et dès l’an 2000, son engagement s’est traduit par la mise en place d’un dispositif d’envergure. Nom de code ? « Jeunes violences écoute ». Mission ? Proposer, grâce à la mise en place d’une ligne téléphonique, écoute, accompagnement et conseils aux victimes de violence et à leur entourage.

Depuis bientôt huit ans, les équipes impliquées, soutenues par la Région, n’ont jamais baissé la garde : des actions dans les lycées sont régulièrement menées et un site Internet est venu compléter le dispositif. Enfin, la campagne de communication « La violence, si tu te tais, elle te tue » (lancée par la Région entre octobre 2006 et février 2007) a permis de (re)sensibiliser les Franciliens et d’augmenter significativement le nombre d’appels sur la ligne « Jeunes violences écoute » ainsi que les consultations du site Internet : + 59 % pour le numéro vert, et + 48 % sur le Web.

Pour traiter l’urgence, une plate-forme téléphonique

Briser la loi du silence en matière de violence à l’école : tel est donc l’objectif que s’est fixé la Région en mettant en place « Jeunes violences écoute » en février 2000. Au cœur du dispositif, un numéro d’appel anonyme et gratuit - 0800 20 22 23- qui s’adresse en priorité aux jeunes victimes de violence à l’école, mais aussi à l'extérieur, ainsi qu'aux parents et aux professionnels.

Au bout du fil, des professionnels qualifiés ayant une expérience dans les domaines socio-éducatif, psychologique, juridique et de la santé tendent une oreille attentive afin de permettre aux victimes d’exprimer leur souffrance et leur offrir soutien moral et réconfort psychologique.

Chaque appel donne lieu, en fonction de la situation décrite et de sa gravité, à des conseils personnalisés sur les démarches à engager ainsi que sur les structures de proximité susceptibles d’accompagner et d’aider les victimes, parents ou témoins : associations d’aide aux victimes, avocats, services médicaux, autorités compétentes pour déposer plainte…

Pour se rencontrer : des actions dans les lycées

Depuis 2005, le dispositif Jeunes Violences Ecoute permet aux lycées et CFA d’Île-de-France d’organiser des débats sur le thème de la violence.

L’objectif est de susciter chez les jeunes une réflexion autour de cette problématique.

Ainsi, sur demande de l’établissement, des professionnels de Jeunes Violences Ecoute interviennent - gratuitement - au sein de l’établissement. Des groupes n’excédant pas 25 élèves sont constitués et leur permettent de confronter leurs points de vue, d’échanger et de débattre de leur conception et/ou expérience de la violence.

L’équipe Jeunes Violences Ecoute jouant un rôle de médiation et évidemment le cas échéant d’information. L’année dernière 17 actions de ce type ont été menées dans toutes l’Ile-de-France.

Pour informer et échanger : un portail Internet


Début 2006, le site www.jeunesviolencesecoute.fr a vu le jour en complément de la plate-forme téléphonique. L’ambition est de proposer une information complète sur les différents types de violences subies par les jeunes, particulièrement à l'école, et d’inciter au partage et à l’échange autour de cette problématique. Décliné en trois espaces « Jeunes », « Parents » et « Professionnels », le portail recense un grand nombre de liens et d’actualités, et met à la disposition des internautes de nombreuses ressources sous forme de fiches autour des thèmes « Qu’est-ce que la violence ? » et « Comment réagir ? ».

Afin d’encourager les échanges d’expériences et d’idées, des forums de discussion sont également à la disposition des jeunes, parents et professionnels qui souhaitent dialoguer entre eux.

Enfin, des témoignages (anonymes) de jeunes ou adultes ayant pris contact avec la plate-forme téléphonique viennent nourrir la réflexion tout en démontrant à la fois la souffrance engendrée par la violence, et les solutions proposées…

AK VP

mercredi 2 juin 2010

Semaine du microcrédit dans six villes d'Île-de-France

Pour la 6e année consécutive, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) organise, du 1er au 5 juin, la Semaine du microcrédit.

Dans toute la France, et bien sûr en Île-de-France, dans des lieux publics très fréquentés, elle propose à cette occasion des forums conviviaux, destinés à informer tous ceux à qui cette forme de prêt est destinée : les allocataires du revenu de solidarité active (RSA) mais aussi les demandeurs d’emploi souhaitant créer leur propre mini-entreprise, mais qui ne peuvent compter pour cela sur l’aide des établissements bancaires classiques.



Animés par les permanents de l’Adie, ses bénévoles et des entrepreneurs que l’association a aidés par le passé, ces forums sont au nombre de 16 en Île-de-France. Et ils se déroulent dans six villes au total : Paris, Nanterre (92), Aubervilliers (93), Aulnay-sous-Bois (93), Montreuil (93) et Créteil (94).


Outre la possibilité de dialoguer avec des personnes ayant déjà créé leur entreprise grâce à un microcrédit, ces lieux de rencontres qui peuvent être un chapiteau ou encore un bus, permettent de déposer des projets de création d’entreprise et même (pour certains d’entre eux) d’ouvrir des dossiers de microcrédit (une réponse est ensuite envoyée sous trois jours).


L’Adie, qui a fêté ses 20 ans en 2009, a trois missions : accorder des microcrédits (de 500 à 5.500 euros), accompagner les créateurs de micro-entreprises avant et après la création de leur entreprise (pour en assurer la pérennité), et faire reconnaître le microcrédit par les décideurs politiques. Elle dispose de 130 antennes, de 370 permanents et de plus de 1.000 bénévoles aux compétences variées.


La Région aide l’association de trois façons : en abondant des fonds de prêts (en 2009, 1 million d’euros pour les prêts solidaires et 645.000 euros pour les prêts d’honneur) ; en soutenant la formation et l’accompagnement des bénéficiaires de prêts (520 euros par dossier dans la limite de 572.000 euros par an) ; et en finançant un dispositif de primes régionales géré par l’Adie (en 2009, 1924 primes pour un total de 3.753.000 euros).


Les forums
Paris

• Du 1er au 5 juin (11h-19h) : Joachim du Bellay à Châtelet-Les-Halles

• Du 2 au 4 juin (9h-18h) : parvis Mairie 18ème

• Du 2 au 4 juin (9h-18h) : parvis Mairie 20ème



Nanterre

• 1er juin (10h-17h) : chemin de l’Isle, boulevard de la Seine, devant le marché de la gare

• 2 juin (10h-17h) : marché Picasso, avenue Pablo-Picasso, à droite du marché

• 3 juin (10h-17h) : Petit Nanterre, avenue de la République, à droite du centre commercial des Muguets

• 4 juin (10h-17h) : esplanade Charles-de-Gaulle, rue des Trois Fontanot


Aubervilliers

• Du 1er au 3 juin (9h-18h) : parvis mairie d’Aubervilliers

• 4 juin (9h-18h) : fort d’Aubervilliers

• 5 juin (9h-17h) : fort d’Aubervilliers


Aulnay-sous-Bois

• 1er et 2 juin (10h-18h) : place Général de Gaulle

• 3 juin (10h-18h) : marché de la gare

• 4 juin (10h-17h) : marché de la Rose des vents


Montreuil

• 2 juin (9h-14h) : marché des Ruffins, boulevard Théophile-Sueur

• 4 juin (14h-18h) : colonel Fabien-Briand, rue du Colonel Fabien-Briand


Créteil

• Du 1er au 5 juin (9h-18h) : centre commercial Créteil Soleil

(AK VP IDF)