mercredi 8 mars 2023

Condamné-e ? Casier judiciaire ?

J’ai toujours considéré qu’être élu-e de la République était un honneur, une chance inouïe de changer en mieux les choses pour les habitants. Laisser un monde meilleur était un fil conducteur que j’ai aimé suivre durant ces années d’engagements politiques. J’en garde de très beaux souvenirs et de très belles amitiés. J’ai aussi toujours considéré qu’une fois élu-e, nous n’étions pas prioritaires de notre mandat. J’ai croisé des collègues particulièrement passionnant-e-s, attachant-e-s et compétent-e-s, d’autres qui furent la pire incarnation de ce que peut produire de néfaste l’espèce humaine. Auteurs de violences conjugales, auteurs d’agressions physiques, condamnés, plusieurs fois d’ailleurs, violents et sur de soi. Et pourtant … Ils sont encore élus … Alors faisons simple, en ces temps où les postures & les impostures semblent guider quelques opportunistes qui considèrent qu’il faut interdire à un-e futur-e candidat-e de concourir si il ou elle est condamné-e pour violences conjugales, je propose de clarifier une fois pour toutes les choses en proposant une règle simple : Être définitivement condamné doit empêcher le temps de la condamnation et/ou de l’inscription sur le casier judiciaire de concourir à une quelconque élection. Les magistrats n’auraient pas besoin de prononcer l’inéligibilité puisque elle s’imposerait automatiquement par le renforcement de la loi. Au fait … saviez vous qu’il faut un casier vierge pour intégrer une ville ne serait-ce en tant qu’agent de la voirie ? Je vous laisse imaginer l’impact, la déception et la colère que peut générer la présence d’un-e élu-e pourtant condamné-e … « Le désespoir est mobilisateur, et quand il est mobilisateur, il devient dangereux… » !