lundi 31 décembre 2012

Bonne année 2013 !

Aux 31 937 lectrices et lecteurs de mon blog en 2012 et les autres ! Je vous souhaite une belle année 2013 !

C'est aujourd'hui que nous construirons ensemble les grands projets de demain.

En Seine Saint-Denis, mon département, dans lequel je vis depuis 35 ans, en 2013, je poursuivrai mon combat pour que l'égalité et la justice sociales soient une réalité, je me battrai au quotidien davantage pour faire de nos richesses des atouts pour notre région, pour notre pays, je traduirai sans cesse les valeurs de notre République pour que chacun et chacune puisse trouver sa place.

J'ai l'honneur depuis 2010 d'être Vice-président de la première région d'Europe, c'est une grande responsabilité, dont les obligations m'amènent à me déplacer sur tous les départements franciliens, à rencontrer des centaines d'habitantes et
d'habitants, des élues et élus, des cheffes et chefs d'entreprises, des actrices et acteurs de la vie associative, de la sécurité, toutes et tous, soucieux de faire grandir notre région.

C'est une responsabilité que je vous dois, je vous en remercie car votre confiance est une feuille de route claire et ambitieuse pour l'avenir.

En Seine Saint-Denis, en région, dans ma ville, vous pouvez compter sur mon engagement à vos côtés, pour le changement.

Belle année 2013, mêlée de sérénité, de douceur et de réussite.

samedi 29 décembre 2012

Visite des équipes de sécurité dans les transports

Je serai dans quelques minutes à Créteil (94) pour y rencontrer les équipes de sécurité dans les transports.

À 48h de la nuit de la Saint-Sylvestre, il apparaît utile de réaffirmer mon attachement en tant que Vice-président de la Région île de France en charge de la sécurité, à la présence nombreuse d'effectifs financés en partie par le Conseil Régional dans les transports franciliens.

En effet, la Région et le STIF mobilisent tous les ans des dizaines de millions d'euros pour garantir la sécurité des voyageurs sur l'ensemble des lignes.

Une politique que nous assumons, que nous portons et que nous renforçons au quotidien.


vendredi 28 décembre 2012

Sécurité : Manuel Valls prône la transparence

Il en est des 31 décembre ou le nombre d'incidents viennent émailler la douceur d'un changement d'année, la sérénité de voir 365 jours se terminer en misant sur les 365 prochains avec des souhaits de réussite, de bonheur et d'une bonne santé.

Oui, mais.

Oui, mais le 31 décembre c'est aussi des voitures qui brûlent, au nom de je ne sais quelle aberration, de je ne sais quelle imbécilité qui viendrait "légitimer" une certaine idée de la contestation.

Il s'agit bien d'actes criminels condamnables, qui laissent trop souvent des familles victimes de l'imbécilité de quelques uns dans la difficulté car les polices d'assurances contractées par celles-ci ne prennent pas en charge les incendies...faute de moyens.

Pour ce 31, au delà du dispositif important mis en place par le Ministre de l'Intérieur, il s'agira aussi de faire preuve d'une transparence quant à la communication des chiffres relatifs aux voitures brûlées.

Une première, assumée par le gouvernement.

Il s'agira aussi, d'analyser ce phénomène avec pragmatisme pour mieux préparer les prochaines années.

Réussir la sécurité publique, c'est être en mesure de comprendre les phénomènes qui amènent à ce type de situation pour mieux les traiter avec des réponses adaptées.

mercredi 26 décembre 2012

Égypte : La nouvelle constitution adoptée... Les droits des femmes bafoués.

Et oui, entre les déclarations et les actes il y a souvent, trop souvent, de grands fossés.

Ainsi, après le soulèvement populaire qui a touché l'Egypte, toutes et tous pensaient acquis la reconnaissance des droits des femmes.

L'égalité, la considération, la valorisation des femmes dans la société Égyptienne, en somme, ce sur quoi nous nous battons.

C'était sans compter sur les idées rétrogrades d'une poignée d'inconscients considérant la femme comme "objet", "un vulgaire sujet" sur lequel l'homme a toute prise.

Oui, comme d'autres, j'attendais de l'Egypte, après l'ère Moubarak et sa bande de courtisans, un grand pas vers le dynamisme, vers l'humanité, vers une société ouverte, sur ses richesses, sur son peuple, hommes et femmes sans distinction, au lieu de cela, le rétrograde a triomphé, le ridicule a blessé, le radicalisme semble installé.

Rester les bras croisés et observer ne saurait être une politique, la France et la communauté internationale doivent réagir.

Lisez ci dessous vous comprendrez.

" L’assemblée nationale constituante égyptienne a rendu public la semaine dernière une première version du projet constitutionnel. Sous l’impulsion des islamistes la place de la religion apparaît de manière significative dans le texte….et ce notamment dans les articles concernant le droit des femmes. Dénoncé durement par les féministes, l’article 36 du projet de la Constitution précise que les hommes et les femmes sont égaux tant que cette égalité n’est pas contraire aux « règles » de la charia, et que l’Etat veille à assurer un équilibre entre les devoirs de la femme envers sa famille et son travail dans la société. "

No comment.

mardi 25 décembre 2012

Moi, nous, le 6 mai.

A force de pointer du doigt, on en oublie l'essentiel.

Moi, le 6 mai, je n'ai pas voté pour la chasse aux riches, moi le 6 mai, je n'ai pas voulu opposer les uns aux autres, moi le 6 mai, j'ai voulu par mon vote redonner du souffle à notre République, moi le 6 mai, j'ai voulu participer à la reconquête de celles et ceux qui n'y croient plus, moi le 6 mai, j'ai formé le vœu d'un pays solide et solidaire.

Pour cela, il faut expliquer, convaincre sur les valeurs de partage, de solidarité et d'égalité pour mieux repartir les richesses.

La posture du "tous des riches" on les chasse n'a jamais été une politique économique ambitieuse.

2013 sera je l'espère une année d'action, de courage car moi, nous, le 6 mai, nous y avons cru et nous y croyons.

lundi 24 décembre 2012

Belles fêtes !

Ces quelques mots pour vous souhaiter de très belles fêtes de fin d'année avec tous mes voeux de réussite, de bonne santé et de bonheurs aussi nombreux que possible.

Vous êtes très nombreux à me suivre sur le net et je vous en remercie chaleureusement car votre attention me touche et votre confiance me motive !

Merci !

En cette fin d'année, je souhaite vous offrir ce texte de Victor Hugo qui salue nos soldats.

Ils se battent, ils font couler leur sang, ils meurent, tout cela pour protéger notre République, nos valeurs, notre grandeur.

Lisez :

Cent mille hommes

Cent mille hommes, criblés d'obus et de mitraille,
Cent mille hommes, couchés sur un champ de bataille,
Tombés pour leur pays par leur mort agrandi,
Comme on tombe à Fleurus, comme on tombe à Lodi,
Cent mille ardents soldats, héros et non victimes,
Morts dans un tourbillon d'évènements sublimes,
D'où prend son vol la fière et blanche Liberté,
Sont un malheur moins grand pour la société,
Sont pour l'humanité, qui sur le vrai se fonde,
Une calamité moins haute et moins profonde,
Un coup moins lamentable et moins infortuné
Qu'un innocent, - un seul innocent condamné, -
Dont le sang, ruisselant sous un infâme glaive,
Fume entre les pavés de la place de Grève,
Qu'un juste assassiné dans la forêt des lois,
Et dont l'âme a le droit d'aller dire à Dieu : Vois !

mercredi 19 décembre 2012

Le budget Régional se discute maintenant !

Nous y sommes, depuis 9h30 ce matin, nous attaquons l'examen du budget 2013 et ce, pour 3 jours et nuits !

À suivre en direct sur :

www.iledefrance.fr

mardi 18 décembre 2012

Dans l'hélicoptère de la Gendarmerie Nationale

Je serai ce soir avec les équipes de la Gendarmerie Nationale dans le cadre d'une opération de sécurisation des lignes SNCF au dessus de l'île de France.

Véritable politique active de lutte contre les vols de câbles sur le réseau, la SNCF porte depuis de très nombreuses cette approche partenariale avec les forces de Police et de Gendarmerie.

En contact avec les équipes au sol, la force publique peut ainsi traiter les situations rencontrées avec réactivité et ainsi intercepter les auteurs de faits de vol ou de détérioration.


Sécurité - rencontre de quartier - Saint-Ouen

J'étais hier soir de 20h30 à 22h00 dans le quartier Debain-Poissonniers (Saint-Ouen) pour y rencontrer les habitants et les responsables associatifs sur le thème de la sécurité et notamment celle liée au phénomène de prostitution.

Véritable catastrophe humaine pour celles qui en vivent, j'ai pu à cette occasion réaffirmer l'engagement de la Ville de Saint-Ouen dans le réaménagement du quartier et dans le traitement de l'insécurité que cela implique avec nos collègues parisiens de la Mairie d'arrondissement du 18ème.

La gestion humaine devra aussi faire l'objet d'une attention particulière de la puissance publique, pour ce faire, j'adresserai dans les prochains jours un courrier de sollicitation des travailleurs sociaux agrées afin qu'ils puissent contribuer par leur approche au traitement de cette dure réalité.

Prochain RDV sur place : courant Janvier 2013.

lundi 17 décembre 2012

Séance du Conseil Régional - Budget 2013

Comme tous les ans, le Conseil Régional d'île de France soumettra d'abord au débat puis je l'espère au vote positif le budget de notre institution proche des 4,6 milliards d'euros.

Fruit d'un long travail avec les élus de la majorité, ce budget solide se veut aussi solidaire.

Solidaire car il contient des mesures d'aides et d'accompagnements en direction des publics les plus fragilisés, solidaire aussi car nos priorités se situent aussi dans la réussite de nos jeunes, de la réussite éducative de nos enfants.

Nous poursuivrons aussi notre ambitieuse politique en matière de citoyenneté, de lutte contre les discriminations, pour l'égalité femmes-hommes, pour le développement de la vie associative et l'aide aux territoires politique de la ville et bien d'autres sujets encore.

Mercredi 19, Jeudi 20 et Vendredi 21 décembre 2012.
9h30, Conseil Régional d'île de France.
Paris 7.

dimanche 16 décembre 2012

Fusillade de Newtown (USA) : un drame qui choque.

Une nouvelle fois des vies viennent d'être prises par la folie de l'homme.

De jeunes enfants ont été tués dans leur école sous les yeux de leurs camarades, de leur professeur-e.

La raison ? pourtant bien connue aux États Unis d'Amérique : la prolifération d'armes de poing, vendues aussi facilement que des viennoiseries que l'on donnerait aux enfants.

Ceux-là, victimes de l'irréparable, de la folie, au nombre de 20 sont allés bien trop tôt cajoler les anges sans avoir eu le temps de découvrir les joies de la vie, ses petits bonheurs, sa douceur.

Ceux-là ne découvriront pas leurs cadeaux à quelques jours de ce qui est le moment le plus féerique pour un enfant : Noël.

À ceux-là, j'ai une pensée pour eux, sans oublier les autres, présents au moment du drame, j'ai aussi une très grande exigence : que les lois américaines permettent radicalement l'interdiction des armes à feu pour les citoyens.

En 2008 nous disions " Yes We Can ", en 2012 nous disions " Yes We Can Again ", aujourd'hui il s'agit d'avoir du courage, nous le pouvons.

jeudi 13 décembre 2012

Assises de la formation de la Police à l'ENA

J'ai l'honneur de participer à l'Ecole Nationale d'Administration aux assises territoriales de la formation de la Police Nationale et ce, sur invitation du Préfet de Police de Paris.

Les relations entre la population et les effectifs de Police seront au cœur de nos échanges que j'espère fructueux.

À suivre...

mercredi 12 décembre 2012

séminaire "La parentalité dans tous ses états. Pour un meilleur accompagnement des parents dans un contexte de diversité socioculturelle".


"La parentalité dans tous ses états. Pour un meilleur accompagnement des parents dans un contexte de diversité socioculturelle"

C'est parce que le conseil régional d'ile de France a fait le choix d'accorder une importance toute particulière aux questions liés à la parentalité que j'ai eu le plaisir et l'honneur ce matin d'ouvrir le colloque parentalité organisé par l'ADRIC. Une formidable association avec laquelle le Conseil régional travaille depuis plusieurs années déjà. 

Les relations entre parents et enfants n'ont jamais été simples. Ce séminaire  fut un moment de réflexion et d’échange de pratiques en direction des acteurs et actrices locaux qui interviennent dans l’accueil et l’accompagnement des parents, des enfants. 

mardi 11 décembre 2012

Agir pour l'égalité : Oui au mariage pour tous.

Le PS a lancé hier une pétition pour soutenir la loi sur le mariage et l'adoption pour tous. Face aux peurs et aux haines agitées par la droite et l'extrême droite, nous devons rassembler les Français attachés à l'égalité des droits et au progrès.

Nous devons donc être nombreux à agir, en signant la pétition, en la partageant et en participant à la manifestation du dimanche 16 décembre à Paris ou aux autres initiatives locales.

Pour signer la pétition : parti-socialiste.fr


Au forum du Progrès Social à Paris

Je participerai dans quelques minutes au premier forum du Progrès Social organisé par la Fondation Jean Jaurès et l'Instituto Lula (ancien Président du Brésil).

L'ouverture sera assurée par le Président de la République, François Hollande et Dilma Rousseff, Présidente de la République du Brésil.

À cette occasion, nous écouterons les analyses et les propositions des intervenants pour "choisir notre croissance et ainsi sortir de la crise".

Tel est le thème retenu pour cet ambitieux forum.

Plus d'infos sur jean-jaures.org

dimanche 9 décembre 2012

Le nouveau code de déontologie pour les forces de l'ordre est arrivé

* " Le nouveau code de déontologie des forces de l'ordre, proscrivant le tutoiement et encadrant les contrôles d'identité a été envoyé récemment aux partenaires sociaux par le Ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.

Ce « projet » a été reçu notamment par les syndicats de police « pour être discuté », les représentants des instances de représentation des gendarmes en étant également destinataires.

Le projet comprend 32 articles.

Il rappelle notamment les principes de « probité », d'« obéissance » ou de « droit de réserve » et va plus avant sur des points souvent sujets à controverse.

Dans son article 13, il évoque ainsi le « contrôle d'identité » qui « ne se fonde sur aucune caractéristique physique ou signe distinctif, sauf dans les cas où le contrôle est motivé par un signalement précis ».

Il doit être pratiqué « dans le respect de la dignité de la personne » et la « palpation de sécurité […] est réservée aux cas » que policiers et gendarmes « jugent nécessaire à la garantie de leur sécurité ou de celle d'autrui ».

S'il est nécessaire, le contrôle doit être fait « à l'abri du regard du public ».

L'article 12 est consacré à la « relation avec la population », qui « exclut l'usage du tutoiement ». « Les policiers et les militaires de la gendarmerie nationale sont placés (à son) service » et « leur relation avec celle-ci est empreinte de courtoisie ».

L'article 5 vise la « protection fonctionnelle » des forces de l'ordre : « l'État (les) défend contre les attaques, menaces, violences, voies de fait » ou « injures », sauf s'il y a « faute personnelle »."

Par cette annonce, le Ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, fait le choix du respect, de l'intégrité des forces de sécurité, avec un nouveau texte qui rappelle les obligations, le sérieux et les rapports à entretenir avec la population.

Ce fut un engagement de campagne, c'est à présent une réalité.

*Article paru dans La nouvelle République

Infos sur intérieur.gouv.fr

mercredi 5 décembre 2012

Deuxième colloque sur la Laïcité

J'ai ouvert ce matin au Conseil Régional d'île de France, un colloque avec pour thème : "Laïcité, Éducation populaire et Genre". Vous trouverez ci dessous le contenu de mon propos. Seul le prononcé fait foi. *** Monsieur le Président de la Ligue de l’enseignement d’Ile-de-France, Mesdames et Messieurs les élu-e-s, Mesdames et Messieurs, Quelques mots avant toute chose pour vous remercier de votre présence à l’occasion de cette deuxième journée de réflexion et de concertation, sur le thème « Laïcité, éducation populaire et genre ». Je remercie évidemment l’ensemble des intervenants et en particulier Djeneba Keita, Présidente du Centre Hubertine Auclert, et le Président de la Ligue de l’enseignement d’Ile-de-France qui avec leurs équipes ont contribué à l’organisation de cette journée d’échange sans oublier les services de la région que je remercie et que je salue. Mesdames et Messieurs, L’article premier de la Constitution de 1958 évoque à la fois la laïcité comme valeur fondamentale de notre république et le rapport à l’égalité de genre : « La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales ». Si dans les textes aujourd’hui, personne ne remet en cause ni la laïcité, ni le fait que les femmes ont les mêmes droits que les hommes, la réalité contient bien des inégalités. De nos jours, La France est certes une et indivisible, mais elle se distingue encore trop souvent par ses divisions, par des fractures identitaires, fractures dans lesquelles la place de la femme est souvent au cœur de ces problématiques. Notre République s’est clairement définie par la laïcité. Rappelons tout de même que nous sommes le seul pays au monde à se définir ainsi. C’est sur fond de ce paradoxe que nous avons souhaité, avec cette journée d’étude, analyser à la fois la résurgence de l’enjeu politique de la laïcité, et le remaniement en profondeur des comportements, encore trop inégalitaire pour trouver ensemble une voie régionale à un mieux vivre ensemble. L’invitation que vous avez toutes et tous reçu, indiquait dans sa première phrase : « Laïcité et féminisme : le lien n’a pas toujours été évident ». Et pourtant, il s’agit bien là de deux piliers de notre société. D’un côté, la laïcité, valeur trop souvent dévoyée ces dernières années, manipulée et malmenée pour servir des discours prônant des comportements exactement contraires à ce qu’elle porte. D’un autre côté, l’égalité entre les femmes et les hommes, belle promesse qui est dans toutes les bouches, mais dont les preuves se font encore attendre. Lorsque l’on parle de laïcité et de genre, je n’ai aucun besoin de vous expliquer les caricatures auxquelles nous aboutissons, ou, les stéréotypes qui sont à l’œuvre. Dans un de nos séminaires, un intervenant soulevait à juste titre l’exemple de l’accompagnement des sorties scolaires, où l’on parle des mamans voilées, mais jamais des papas qui peuvent porter une kippa. Mesdames, Messieurs, Par conviction, j’ai toujours été un citoyen engagé et pragmatique. Avec la question de la laïcité, je ne déroge pas à cette ligne de conduite. La laïcité n’est pas un problème. C’est une solution éminemment moderne pour résoudre l’enjeu essentiel du vivre ensemble. Elle ne doit en aucun cas servir d’alibi à des politiques d’exclusion, mais au contraire elle doit être au service d’une vraie cohésion sociale, au service des valeurs de la République qui nous sont communes. A travers ses compétences, la Région est confrontée à des situations pratiques où se pose la question de la place des femmes dans notre société et plus généralement la question des inégalités entre les femmes et les hommes. De même, la question de la laïcité, vous le savez, s’invite régulièrement dans les débats des pouvoirs publics, quels qu’ils soient, et de manière encore une fois très concrète. A ces situations pratiques, il faut répondre par des réponses pratiques et faire preuve de discernement. Les grands principes sont certes utiles à la réflexion, mais ils ne peuvent à eux seuls servir de soutien à notre collectivité. Aujourd’hui, nous avons surtout besoin d’une laïcité de « sang froid », qui pose les questions telles quelles sont. Si l’on veut faire revivre l’esprit de la loi de 1905, il suffit de se remettre dans l’état d’esprit qui fut celui de Briand et de Jaurès. Un esprit fait de clarté dans les principes, de bienveillance et surtout de pragmatisme dans les réponses. L’égalité entre les femmes et les hommes, sujet on ne peut plus d’actualités comme le démontre notamment les annonces récentes du gouvernement, est également faite de combats. Des combats de ces hommes et de ces femmes pour qui l’égalité a un sens. Des combats de ces femmes qui ont su porter haut la voix des vraies valeurs républicaines. C’est grâce à ces femmes engagées que nous avons pu observer de nombreuses évolutions. C’est ainsi, pour ne citer que quelques exemples marquants qu’en: • 1907, les femmes peuvent disposer librement de leur salaire. Et, il aura fallu attendre une loi de 1965 pour qu’elles puissent travailler sans l’autorisation de leur mari. • En 1920, les femmes peuvent adhérer à un syndicat sans la bénédiction de leur conjoint. • Et en 1944, le droit de vote est accordé aux femmes. Même si ces avancées représentent de grands pas pour notre pays, il n’en demeure pas moins que le combat en faveur de la promotion du droit des femmes est encore et toujours au cœur des problématiques de notre société. Ces inégalités ne disparaîtrons pas toutes seules et il nous faudra encore un effort collectif pour faire bouger les mentalités en profondeur et faire ainsi reculer les préjugés qui en 2012 demeurent inacceptables. Mesdames, Messieurs, A ces questions de laïcité et d’égalité de genre, nous avons souhaité y joindre celle de l’éducation populaire, et plus précisément de l’action de l’éducation populaire dans l’articulation de ces questions. Il n’est pas si évident de définir l’éducation populaire, mais ce dont nous sommes certains aujourd’hui c’est qu’elle défend et prône des valeurs humanistes, fraternelles et solidaires. L’intégration de l’Education populaire au sein d’un ministère est un symbole politique extrêmement fort, qui traduit une volonté de relancer une politique ambitieuse en la matière. A ce propos, je veux ici saluer le travail exceptionnel de ces hommes et de ces femmes engagés dans les milieux associatifs, et il s’agit aussi de votre engagement, qui au quotidien encouragent une démarche participative des franciliennes et des franciliens, pour permettre à chacun et à chacune d’entre eux de s’engager autour d’une même cause au bénéfice de toutes et tous. Ainsi, vous contribuez à l’apprentissage de la citoyenneté, à ce que des hommes et des femmes se construisent individuellement et collectivement, s’émancipent, et participent à la construction et à la mise en œuvre de projets. Ensemble, nous devons tenir compte des aspirations des femmes, des laïques, des minorités linguistiques, religieuses et sexuelles, et enfin le dialogue deviendra possible. Aujourd’hui, plus que jamais, je demeure et nous demeurons avec l’exécutif régional, avec le Président de la Région IDF Jean-Paul HUCHON , convaincu que nous pouvons encore faire beaucoup dans ce monde embrumé et injuste pour transmettre et implanter une perspective véritablement humaniste, laïque et féministe. Ce qu’il faut désormais, c’est moins le goût de révoltes individuelles qu’une volonté collective. Il faut avant toute chose faire converger nos aspirations dans un projet commun pour la défense de la laïcité et des droits des femmes. Je reste convaincu qu’il n’est pas moins urgent aujourd’hui qu’il y a trois siècles de lutter contre les tentations obscurantistes, la censure et le fanatisme. Les défis de ce début de siècle nous imposent une lucidité et un engagement encore plus grands que par le passé. Camus disait : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde, la mienne sait pourtant qu’elle ne le fera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. » Evidemment, je marche résolument vers ce but. Conscient que nous n’allons pas faire une révolution, mais conscient aussi de l’urgence d’agir avec le même engagement, coûte que coûte, avec force, conviction, passion et détermination. L’objectif premier de l’action publique et de l’action collective, doit être de pouvoir donner des repères, dans le respect le plus strict des valeurs qui ont fondé notre république, et qui doivent être réaffirmées autant que de besoin pour retrouver leurs lettres de noblesse. Et pour finir en guise de clin d’œil à Henri Pena RUIZ, l’une de ces nombreuses citations, « La laïcité n’est pas un particularisme accidentel de l’histoire de France, elle constitue une conquête à préserver et à promouvoir, de portée universelle » Je vous remercie. ***

vendredi 30 novembre 2012

Inscription sur les listes électorales

Jusqu'au 31 décembre...et pas un jour de plus ! N'oubliez pas de vous inscrire sur les listes électorales de votre ville pour participer à la vie politique tant au niveau local, départemantal, régional et national !

Avec un justificatif de domicile de moins de 3 mois, une pièce d'identité et un sourire, dirigez vous vers votre mairie et inscrivez vous !  


jeudi 29 novembre 2012

Une première ! Convention sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

A l’occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, et à quelques jours de l’annonce de mesures gouvernementales en ce domaine, l’Etat et la Région Île-de-France ont signé une Convention sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Par ce texte, la Région et l’Etat s’associent pour lancer des expérimentations en Île-de-France visant à promouvoir l’égalité et la mixité professionnelle dans les PME et les TPE (60 000 entreprises, soit 37% des emplois franciliens), mais aussi dans des filières et des métiers où les femmes demeurent aujourd’hui sous-représentées.

« L’égalité femmes – hommes n’est pas une politique publique ordinaire, c’est avant tout une conception de notre société qui doit infuser l’ensemble des politiques publiques » estime Guillaume Balas, président du groupe socialiste à la Région Île-de-France. Notre pays ne progressera pas si la moitié de la société continue à être discriminée et freinée dans sa lutte pour l’émancipation. L’égalité professionnelle et l’autonomie financière constituent, aujourd’hui comme hier, un aspect central du combat féministe. »

Pour, Abdelhak Kachouri, Vice-Président en charge de la citoyenneté, de la politique de la ville et de la sécurité « cette Convention témoigne de l’action régionale en faveur de l’égalité femmes – hommes, notamment à travers sa Politique régionale pour l’égalité réelle et contre les discriminations votée en février dernier. Elle préfigure le futur Plan d’action spécifique en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes prévu en février 2013. » 

« Cette Convention montre également la capacité du gouvernement à s’inspirer des politiques territoriales efficaces menées par les Régions et les Départements, comme l’hébergement d’urgence et pérenne ou les téléphones portables d’urgence pour les femmes victimes de violences conjugales. » ajoute l’élu francilien qui a piloté la préparation de cette Convention avec le Cabinet de la Ministre des Droits des Femmes.

Guillaume Balas, président du groupe socialiste et républicain
Abdelhak Kachouri, Vice-Président en charge de la citoyenneté, de la politique de la ville et de la sécurité

lundi 26 novembre 2012

Un rendez-Vous, pour deux Signatures: Faire de l'égalité professionnelle une priorité Régionale.

J’étais ce matin en présence du Président du Conseil Régional d’île de France, Jean Paul Huchon ainsi que Madame Najat Vallaud-Belkacem à l'aéroport d'Orly Sud, afin d'échanger dans un premier temps sur la mixité professionnelle dans le secteur du transport aérien  avec des femmes dirigeantes et des jeunes mécaniciennes en formation.
 
 






Puis dans un second temps, au titre de la politique régionale pour l’égalité réelle et contre les discriminations une convention a été signée entre la région île de France et la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (FNAM) sous le haut patronage de Madame Najat Vallaud-Belkacem Ministre des Droits des femmes Porte-parole du Gouvernement. Ce partenariat vise à faciliter l’accès à l’information, à la formation et à l’emploi dans les métiers de l’aérien des franciliens et des franciliennes.


En fin de matinée une seconde convention cadre « Les territoires de l’excellence en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes » a été signée entre la région ile de France et l’état  Représenté par le Préfet de région, Monsieur Daniel CANEPA,
 
 

L’Etat et La Région s’accordent donc sur la nécessité de travailler en commun sur les objectifs suivants :
Ø  Réaliser l’égalité professionnelle dans les PME et TPE et développer la négociation collective sur ce thème en mobilisant tous les acteurs de l’entreprise

Ø  Développer la mixité des métiers et des filières



lundi 19 novembre 2012

Un jury d'expert-e-s pour décerner le prix d'excellence Egalitaire " La representation des femmes dans les nouveaux manuels de Mathématiques"


Le Centre Hubertine Auclert et ses membres ont souhaité travailler sur les manuels scolaires, outils fondamentaux de transmission d’une culture de l’égalité. Dans cette optique, la convention d’objectifs et de moyen signée entre le Conseil régional et le Centre prévoit la réalisation d’une enquête annuelle consacrée aux représentations sexuées dans les manuels scolaires.
L'étude 2012 porte sur les nouveaux manuels de mathématiques de Terminale générale S et de Terminale Bac Pro (filières industrielle et tertiaire). Le corpus de manuels étudiés est composé de 29 manuels mathématiques de Terminale.
Cette après midi, se réunira le jury dont je fais partie, j’aurai pour missions de choisir les manuels parus dans 9 maisons d'édition, qui proposeraient des représentations plus équilibrées.

Sous l’apparente neutralité de la discipline mathématique, se cachent une sous-représentassions des femmes et la persistance de représentations stéréotypées.

Le chemin est encore long pour que les manuels scolaires soient l’un des vecteurs de changement des représentations. Ils devraient pourtant permettre à chacune et chacun de ne pas minorer ses ambitions et d’ouvrir l’éventail de ses choix dans les filières scientifiques.

L'étude sera presentée et le prix remis ce Samedi 24 Novembre lors du Salon de l'éductaion par le President de la Région Ile de France Monsieur Jean Paul Huchon, ainsi que Madame Djéneba Keita Présidente du Centre Hubertine Auclert.


vendredi 16 novembre 2012

Séminaire Genre et Santé "Penser la prévention et l’offre de soin pour les femmes et les hommes en Ile-de- France"

Dans le cadre de la préparation du Plan d’action régional en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, j'ai souhaité que le Conseil Régional d’Ile de France participe en lien avec le Centre Hubertine Auclert, à l’organisation de trois séminaires de consultation qui permettront de formuler des préconisations concrètes à intégrer aux plans d'actions de la Region Ile de France.


Ainsi, aujourd’hui, a débuté le premier séminaire sur le thème de la sante, intitulé « genre et santé »: Penser la prévention et l’offre de soin pour les femmes et les hommes en Ile-de- France.
Vous trouverez ci dessous mon discours d'ouverture.

Bonne Lecture.


Mesdames, Messieurs les élus

Ma chère Laure Lechatellier, Ma chère Djeneba Keita,

Mesdames, Messieurs les représentants d’associations

Mesdames, Messieurs,

Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour votre présence aujourd’hui et de remercier l’ensemble des intervenants qui ont répondu positivement pour ce séminaire de travail :

Laure Lechatellier, Vice-présidente de la Région Ile-de-France chargée de l’action sociale, des formations sanitaires et sociales, de la santé et du handicap

Marie-Pierre Martinet, Secrétaire générale du Planning Familial

Coraline Delebarre de Kiosque Info Service

Haminata So et Marie-Françoise Lantieri du GRDR

Catherine Elmghazli de la Fédération régionale du Planning Familial

Claire Fortassin de la Mutuelle des Etudiants

Maudy Piot de Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir

Martine Hatchuel et Sophie Gaudu de l’ANCIC

Djeneba Keita, Présidente du Centre Hubertine Auclert
Un remerciement tout particulier à Djeneba Keita ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe du Centre Hubertine Auclert qui a organisé ce moment de travail et de réflexion particulièrement important.
En février dernier, j’ai eu l’honneur de présenter devant l’assemblée plénière un rapport ambitieux renforçant notre politique régionale pour l’égalité réelle, contre toutes les formes de discriminations et pour l’égalité femmes-hommes.

Un rapport ambitieux car nous avons réellement voulu que celui-ci s’inscrive dans l’actualité des problématiques auxquelles nous sommes confrontés en matière d’égalité. Nous avons voulu que cette politique régionale éminemment transversale reflète l’ensemble de nos actions, portées par toutes les délégations et par tous les élus du conseil régional. Et nous avons voulu que la Région Ile-de-France prenne toute sa place dans les combats que nous avons à mener, tous ensemble, pour que l’égalité réelle devienne enfin une réalité sur notre territoire.
J’ai porté cette volonté, avec le Président, Jean-Paul Huchon, et avec tous les Vice-présidents, marquant ainsi que l’égalité réelle était bien l’affaire de toutes et de tous, à commencer par nous, élus, qui définissons les politiques régionales.

Nous avons ainsi élaboré une politique reposant sur plusieurs piliers.
1. Nous avons tout d’abord mis en place une politique incitative, afin de valoriser les actions exemplaires et de les démultiplier sur le territoire francilien.

2. Nous avons mis en lumière la nécessité que cette politique s’appuie sur une expertise réelle, permettant de connaitre les phénomènes discriminatoires, la manière et les lieux où les inégalités s’expriment, mais également les bonnes pratiques à essaimer et mettre en œuvre.

3. Cette politique s’appuiera sur des dispositifs innovants, qu’ils soient développés par l’Etat, les collectivités territoriales ou les associations.

Dans ce cadre, je présenterai par exemple dès la semaine prochaine en séance plénière, un partenariat expérimental entre la Région et le Ministère aux Droits des Femmes, portant sur l’égalité professionnelle et sur les démarches à mettre en place pour favoriser l’égalité dès l’orientation et le choix d’une filière ou d’un métier. Les stéréotypes ont encore trop de poids et dirigent automatiquement une jeune fille vers telle filière, plutôt dans le sanitaire et social, et un jeune homme vers tel métier, plutôt technique ou scientifique. C’est pourquoi nous devons tout mettre en œuvre pour que l’égalité s’opère au plus tôt, bien avant l’entrée dans la vie active.

4. Nous avons également voulu que cette politique soit dirigée en priorité vers les discriminations les plus criantes et les plus insupportables. Oui, nous luttons contre toutes les formes de discriminations, mais oui nous savons que certaines discriminations sont plus fortes que d’autres, qu’elles touchent un public plus important et que les dispositifs existants ne sont pas forcément à la hauteur des inégalités.

Les discriminations de genre figurent inévitablement dans celles contre lesquelles nous devons lutter en priorité, car elles s’exercent encore de manière très forte, dans tous les domaines et se cumulent souvent avec d’autres formes de discriminations.

5. Enfin, notre volonté est également celle d’avoir une politique renforcée en matière d’égalité, s’appuyant notamment sur l’élaboration au sein même de la Région Ile-de-France d’une feuille de route précise, concertée et partagée, entre toutes les délégations, mais également avec tous nos partenaires.
C’est la raison qui nous réunit aujourd’hui.
En effet, nous travaillons actuellement à l’élaboration de deux plans d’actions qui fixeront les objectifs et les ambitions de la Région pour les trois années à venir. Un plan d’actions portera sur toutes les formes de discriminations, et un autre sera spécifiquement consacré à l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette feuille de route est bien évidemment le résultat d’un travail interne important.

C’est ainsi que nous avons fait le choix de mettre en place un cycle de séminaire de travail et de concertation. Nous avons pris l’habitude, régulièrement, de travailler ensemble, la Région et ses partenaires. Nous, élus, et je sais que je peux parler également au nom de Laure et de Djeneba, savons pertinemment que nous ne pouvons mettre en œuvre aucune de nos politiques publiques, si elles ne sont pas acceptées, et relayées sur le terrain, par nos partenaires. Nous savons parfaitement le travail que vous faites sur le territoire, un vrai travail de service public, une mission de service au public, et je tiens à la fois à vous en féliciter et à vous en remercier.
C’est pourquoi, après une première réunion en septembre dernier, nous nous voyons à nouveau aujourd’hui sur la thématique de la santé.
Ma collègue Laure Lechatellier vous présentera la politique régionale de santé, elle aussi largement renforcée par le vote d’un nouveau rapport il y a quelques semaines, visant à offrir à toutes les franciliennes et tous les franciliens un système de santé digne de notre Région.

Vous le savez, notre territoire est confronté à des enjeux primordiaux sur les conditions de vie des franciliennes et des franciliens.

Des enjeux économiques évidemment, avec une crise profonde qui aggrave les inégalités et qui ont des conséquences dans tous les domaines.

Des enjeux en termes d’accès à ce que l’on peut considérer comme le minimum vital : un travail, un logement, une éducation, la santé.
Il est insoutenable et insupportable d’entendre systématiquement que les premiers sacrifices des familles portent sur la santé. Des médecins trop loin, trop chers, des hôpitaux qui ne peuvent plus faire face à l’afflux des malades, des services d’urgence saturés, des territoires désertés.

Autant de problématiques auxquelles nous devons faire face, autant de problématiques qui sont une priorité pour notre Région.

L’accès à la santé est frappé de plein fouet par tellement d’inégalités.

Des inégalités sociales, qui aboutissent à un accès différencié selon les ressources.

Des inégalités territoriales, qui permettent à certains d’avoir tout à portée de mains, là où d’autres n’ont rien.

Des inégalités environnementales, qui confrontent des populations à des risques multiples tels que la pollution ou la présence d’amiante dans des lieux de vie ou de travail.

Des inégalités culturelles, des inégalités en fonction de l’âge, dans l’accès aux bonnes informations et tant d’autres.
Et dans tout ça, et toujours et encore de manière cumulative, les femmes sont plus touchées que les hommes.

Il y a quelques semaines, nous participions avec Maudy Piot, que je salue une nouvelle fois, à une réunion du Conseil Consultatif du Handicap. Les associations présentes ont apporté des témoignages terribles sur des situations de discriminations liées au handicap. Certains de ces témoignages m’ont profondément marqué, et à nouveau le cumul de ces discriminations est criant.

Lorsque l’on parle de santé, il y a également des questions, des problématiques, des maladies, qui touchent spécifiquement et uniquement les femmes.

Les questions liées à la grossesse, ou à l’Interruption Volontaire de celle-ci, à la contraception, qui est encore essentiellement appréhendée par les femmes, seront évidemment au cœur de nos discussions.

Qu’au 21ème siècle, certains puissent, en France, remettre en cause le fruit de luttes qui ont marqué notre société, qui ont établi le droit des femmes à disposer de leur corps, est impensable. Et pourtant vrai.

Que pour des raisons sociales, certaines femmes ne puissent même pas avoir ce choix, parce qu’elles n’ont pas pu se permettre d’acheter une pilule contraceptive et que, parfois, faute d’avoir la bonne information, elles assument des grossesses non désirées, souvent précoces. Cela ne devrait plus être possible. Et pourtant.

La question de genre est encore primordiale lorsque l’on parle d’éducation à la sexualité, sujet si souvent tabou, de l’éducation à l’égalité des sexes, au respect de l’autre. Apprendre, et ce dès le plus jeune âge, que les filles sont les égales des garçons, y compris dans leur sexualité, est un véritable enjeu de société.

Dans quelques jours, le 25 novembre, nous célébrerons la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Ce qu’il ne faut jamais oublier, c’est que certaines victimes voient les violences qu’elles subissent comme une fatalité, comme quelque chose faisant partie de leur vie et contre laquelle elles ne peuvent lutter. Pour des raisons diverses, elles ont intégrées qu’une femme pouvait subir les violences de son compagnon.

L’éducation à la sexualité permet de savoir que ces violences sont inacceptables.
Dans toutes ces problématiques, nous avons un rôle central à jouer.

La Région Ile-de-France a fait le choix depuis de nombreuses années d’avoir une approche intégrée de l’égalité femmes-hommes afin que tous les sujets que nous traitons intègre de manière systématique une démarche genrée. Nous sommes fiers de pouvoir dire aujourd’hui que cette démarche est devenue totalement naturelle dans le développement de nos politiques. Mais ce n’est pas pour autant que j’en oublie le chemin qu’il reste à parcourir pour réaliser l’égalité entre les hommes et les femmes.


La volonté développée par la Région Ile-de-France est toujours d’agir au plus près des besoins des franciliennes et des franciliens. Notre objectif est de pouvoir offrir au quotidien sur notre territoire les conditions d’une véritable justice et d’une égalité réelle.

Et je le redis, pour cela nous ne pouvons agir seuls. Aussi, je vous remercie à nouveau pour votre présence, je vous remercie par avance des préconisations et des propositions qui ressortiront des discussions de cet après-midi, qui je le sais sera très riche et je vous souhaite un bon séminaire.



Je cède la parole à Laure Lechatellier.


mardi 13 novembre 2012

Les journées Mozaïk-Orientation en préparation....

Le 13 novembre 2012 de 13h 00 -18h00 et Le 14 Novembre 2012 de 9h30-18h00
A l’hémicycle du Conseil Régional d’île de France 57 rue de Babylone Paris

Sur deux jours, lycéens et étudiants accéderont à des conférences sur les secteurs d’avenir, des ateliers pratiques sur le marché de l’emploi, des rencontres avec des professionnels de tous métiers et des rendez-vous en face à face avec des coachs experts de l’orientation.


Le Conseil régional d’Île-de-France a fait le choix de s’engager aux côtés de Mozaïk RH dans un objectif de valoriser les bonnes pratiques afin qu’elles se démultiplient et qu’elles contribuent à favoriser l’égalité réelle sur le territoire francilien. L’orientation constitue un enjeu primordial dans la construction personnelle et professionnelle des jeunes et doit pour cela être au cœur de nos initiatives régionales.





lundi 12 novembre 2012

Agir pour nos villes

J'étais ce matin aux côtés de Stéphane Gatignon, Maire de Sevran (93) et Conseiller Régional d'ïle de France, pour le soutenir dans le combat qu'il mène.

Sevran comme tant d'autres villes encore ont besoin d'une considération pérenne, structurée et solide de la République.

Logement, emploi des jeunes et des séniors, accès à la santé, sécurité sont autant de thèmes de société qu'il nous faut traiter avec précision.

Avec Stéphane, avec ces milliers d'autres élu-e-s de la Seine Saint-Denis, de la Région et du Pays, avec ses millions d'habitant-e-s vivant dans les territoires populaires, il nous faut reconstruire une politique de justice et d'égalité sociales au service de la collectivité.

Je retournerai ce soir soutenir mon ami Stéphane Gatignon.  

vendredi 2 novembre 2012

Sur France 3

Je serai demain à 12h sur le plateau de l'émission "Samedi Politique" sur France 3 IDF pour parler sécurité.

Sujet éminemment central dans notre pays, dans notre région et dans nos quartiers, ce thème cher au gouvernement de Jean-Marc Ayrault, sera abordé avec franchise et pragmatisme.

L'actualité montre à quel point il nous faut agir davantage pour retrouver le chemin de la tranquillité et de la paix sociales.

À suivre...

lundi 22 octobre 2012

En immersion dans le secteur de l'égalité Femmes-Hommes à Bruxelles

Je serai à partir de cet après midi à Bruxelles pour y rencontrer les acteurs de l'égalité Femmes-Hommes.

Notre Région, fortement engagée sur cette question, doit présenter un plan d'action spécifique en février 2013 permettant de décliner avec ambition nos projets.

Cela sera aussi l'occasion de rencontrer l'équipe d'Île de France Europe, organisme associé à la Région IDF chargé de promouvoir notre image mais aussi d'identifier les aides Européennes possibles.

lundi 15 octobre 2012

Contre la dépénalisation et la légalisation du Cannabis

Une énième polémique vient secouer et troubler l'action du gouvernement ô combien centrale, pour relancer l'économie de notre pays malmené par la crise que traverse l'Europe.

Pourtant, et oui pourtant... le "job" est important et titanesque car à n'en pas douter il faut se retrousser les manches, faire preuve d'imagination pour que le moteur économique qui est sensé avancer à coup d'égalité et de justice sociales, reprenne sa force, son parcours pour atteindre sa destination finale : la relance.

Et pourtant, voilà que le débat sur la dépénalisation vient encore une fois polluer ce travail, cette ambition, initialement collective.

Alors juste ces quelques mots, pragmatiques, réalistes, tellement réalistes...

Élu de Seine Saint-Denis, dans une ville qui compte 28 points de vente de stupéfiants, dans laquelle j'ai vu des jeunes partir trop tôt à coups de 9mn, ou ceux dont les séquelles resteront à jamais, pris par les substances, le "Shit", le "Teuch", le "Bédo", la "Beu", la "Meuka" et toutes ces autres crasses qui finissent par aliéner l'homme, à le rendre hors sol, déconnecté de la vie réelle, pris par l'argent facile, 4000 euros par jour, oui 4000 euros par jour, roulant en grosse cylindrée, dans une société qu'ils ont finalement crée avec ses codes, ses lois, ses milices armées.

Cette réalité, je la constate tous les jours, je la combats avec détermination sans relâche car c'est vital pour redonner à la République ses couleurs, ses principes, pour protéger les plus jeunes de cette facilité qui se termine "au mieux" à la prison au pire dans un triste frigo auprès duquel les larmes des proches, des parents, coulent à flots.

La réalité est celle la, palpable, concrète, je n'invente rien, je puise dans mon quotidien.

Je suis contre, viscéralement contre, totalement contre la dépénalisation et la légalisation du cannabis.




samedi 13 octobre 2012

Du côté de Lyon

Je profite d'un déplacement à Lyon pour parler de sécurité avec des acteurs de la sécurité publique notamment dans les quartiers populaires.

L'actualité liée aux interpellations dans les milieux radicaux montre à quel point il nous faut mutualiser nos connaissances, nos expériences et nos propositions.

À n'en pas douter, la République continuera de grandir autour de ses valeurs qu'à la seule condition de les réaffirmer avec fermeté et détermination.

mercredi 10 octobre 2012

À Chanteloup les Vignes ce soir

Suite aux nombreuses difficultés liées aux agressions répétées dans les transports locaux, je me rendrai ce soir à la rencontre des usagers et des responsables politiques et associatifs.

A cette occasion, je rappellerai l'engagement fort de la Région IDF et du STIF pour des transports sécurisés notamment dans cette ville.

mardi 2 octobre 2012

Lancement de la première CVthèque de France le Jeudi 04 Octobre.

Fruit d’un long travail mené depuis près d’un an avec l’association Mozaik RH, dont la mission est de faciliter le recrutement des jeunes diplômé-e-s des quartiers populaires, qui connaissent un taux de chômage alarmant, notamment en raison de leur lieu de résidence, de leur origine, ou encore, en raison du genre, j'aurai le plaisir avec Benoît Hamon, d'inaugurer la première CVthèque à destination des ESS et TPE/PME.

Cet outil innovant permettra de valoriser des centaines de candidatures de jeunes, trop souvent stigmatisé-es et pourtant si compétent-es. Un focus spécifique sera dédié aux jeunes femmes diplomées qui souffrent encore au 21ème siècle d’un plafond de verre insoutenable.

Le 08 Mars dernier, Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France, s’était engagé à signer dans les plus brefs délais un partenariat avec l’association Mozaik RH, afin de lutter contre ces pratiques qui minent une partie de notre jeunesse.

La signature du partenariat renforcé se déroulera le Jeudi 04 Octobre 8h30, sous le haut patronage de Benoit Hamon, Ministre Délégué en charge de l’Economie sociale et solidaire et de la consommation.

L'accompagnement de Mozaîk RH, par le minstère de l'Economie sociale et solidaire et du Conseil Regional d'Ile de France est representatif de l'orientation donnée aux politiques publiques en direction du secteur de l'ESS, à savoir soutenir, ou susciter, des actions de revitalisation économique innovantes, notamment au sein des quartiers.







vendredi 28 septembre 2012

Discours prononcé au Conseil Régional pour le lancement du nouveau CRJ

Monsieur le Président,
Chers Collègues,

Jaurés définissait la République comme un grand acte de confiance. Il ajoutait qu’ instituer la République, c’est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action ; qu’ils sauront concilier la liberté et la loi, le mouvement et l’ordre ; qu’ils sauront se combattre sans se déchirer.

Et si la République a su être audacieuse tout en devenant un pacte de confiance, c’est parce que des femmes et des hommes ont lutté pour y parvenir, pour tracer un  nouvel avenir fait de liberté, d’égalité et de fraternité.

Ces femmes et ces hommes étaient parfois très jeunes. Et la jeunesse française a toujours été une richesse pour notre pays qu’il nous faut préserver et encourager.

Alors, je profite de cette occasion qui m’est donnée pour les féliciter.

Pour les féliciter d’avoir cette flamme dans leurs yeux, et leur envie d’améliorer le futur.
Combien de fois, il m’a été permis d'entendre la vigueur de leurs témoignages, de discerner ce que chacun d’eux recèle d'ardeur personnelle tout en nourrissant avec force l’essor collectif.

 A cette jeunesse, je voudrais leur dire, ne changer rien à votre élan cultiver encore en vous cette flamme qui vous permet de changer certains fatalismes.
A cette jeunesse je voudrais leur dire, l'avenir est à vous.

Mes chers collègues,
Vous l’aurez compris ce rapport s’inscrit dans cette volonté à voir notre jeunesse s’émanciper davantage afin qu’elle s’implique pleinement dans la vie de notre cité.

Nos jeunes du CRJ en sont l’exemple concret et permettez-moi, de remercier, l’ensemble des membres du conseil régional des jeunes, et vous savez que on,t tenus à être présents ce matin parmi nous, pour leur engagement, leur investissement, ainsi que leur implication durant leur mandat.
Ils ont fait preuve d’une gande initiative et d’une belle motivation pour faire vivre cette belle instance sur l’ensemble du territoire francilien.

J’en veux pour preuve leur bilan : Le CRJ c’est :
Ø     11 commissions thématiques créées
Ø     5 saisines et 5 auto-saisines,
Ø     Des déplacements
Ø     Des conférences
Ø     Une présence active à de nombreuses manifestations comme la semaine de l’égalité ou encore le festival Solidays

Le CRJ c’est aussi une implication dans les politiques et projets régionaux, des propositions sur le logement étudiant, sur la sensibilisation aux IST, une enquête sur le décrochage scolaire. Et c’est notre Ile-de-France en 2030, projet emblématique du mandat du CRJ, comme de la politique régionale.

Le Conseil Régional des Jeunes, permet l’implication de notre jeunesse dans notre société, c’est un acte citoyen fort et essentiel.
Ils sont une richesse pour nous, ils sont pour nous le reflet de notre territoire capable de nous alerter des nombreuses difficultés que rencontrent notre jeunesse francilienne.

En effet, qu’i s’agisse d’orientation professionnelle, d’emploi, de logement ou encore d’accès à la santé, la parole des jeunes est primordiale.

Et le Conseil régional des jeunes est pour nous un bel outils afin de protéger et d’accompganer leur parole et leur implication dans notre vie publique régionale.
Nous avons besoin, qu’ils s’expriment  librement, et nous avons besoins, nous élu-es de mieux recueillir cette parole.
Cela est important, d’autant plus lorsque l’on sait la forte démobilisation de notre jeunesse lors des rendez-vous éléctoraux de notre pays.

Combien de fois avons-nous été témoins du découragement de cette jeunesse ? Du fossé qui existe entre les jeunes et les pouvoirs publics, quels qu’ils soient ? Combien de fois avons-nous entendu le désespoir et la colère face à la différence entre les discours et les actes ?

Le Conseil Régional des Jeunes, c’est aussi un acte de citoyenneté essentiel face à la démobilisation d’une partie de notre jeunesse, fatiguée de l’indifférence dont ils sont victimes. Election après élection, les chiffres de la participation des jeunes ne font, malheureusement, que confirmer le faible crédit qu’ils accordent aux instances représentatives. . Si le taux d'abstention connaît une tendance à la hausse depuis plusieurs années au sein de l’ensemble de la population, il est chez les jeunes plus élevé que la moyenne nationale. Ainsi, alors qu’en 2007, seul un peu plus de 10% des 18-29 ans s’était abstenu lors des élections présidentielles, ils étaient 51% à ne pas avoir été voté aux législatives. En 2012, selon une enquête réalisée les 5 et 10 avril, les 18-19 ans étaient les plus nombreux à penser voter blanc (5%), à déclarer qu’ils n’iraient pas voter (20%) ou à ne pas savoir s’ils se déplaceraient aux urnes le 22 avril (10%).

Faut-il en conclure pour autant que les jeunes se désintéressent de la vie publique ?

Pour ma part, je suis persuadé du contraire :
Il est temps de tordre le cou aux clichés sur les jeunes, et de démontrer qu’ils ne sont ni blasés, ni individualistes. Toutes les études menées démontrent en effet que les jeunes sont durablement attachés aux valeurs de justice, de solidarité et de démocratie. Notre jeunesse a également su nous démontrer, par les actes,  quelle pouvait être la force de son engagement.

En 2006, lorsqu’elle s’organise contre le CPE,
En 2009 lorsqu’elle se mobilise contre la réforme des universités,
En 2010 quand elle rejoint le mouvement contre la réforme des retraites,
Ou encore en 2011 quand elle protège les droits des étudiants étrangers.

Mesdames et Messieurs,
Oui, notre jeunesse participe au maintien du pacte de confiance républicain par des actes engagés.

Rappelons également que des milliers de jeunes s’engagent au quotidien, dans notre région, au sein de nombreuses associations, et que leur bénévolat se développe plus vite que dans le reste de la population.
Les jeunes ne se désintéressent donc pas de la politique, ils s'y intéressent autrement et expriment des attentes nouvelles. A nous de les entendre et de leur faire une véritable place. Le CRJ est un outil fort au service de cette ambition.
Le présent rapport s’inscrit également dans une actualité nationale importante. Nous le savons tous, le Président de la République, François Hollande, a fait de la jeunesse sa principale priorité.
Priorité en termes d’éducation, avec une mobilisation sans précédent pour la création de postes d’enseignants afin que chacun de nos jeunes puisse apprendre dans de bonnes conditions.
Priorité en termes d’insertion professionnelle, avec la mise en place des emplois d’avenir et la sécurisation des parcours professionnels.
Priorité aussi en termes de justice, pour que la réussite ne soit pas exclusivement réservée à quelques-uns, pour que tous nos jeunes puissent trouver leur place dans notre société.
Parce qu’être jeune est une richesse et non un handicap !.





C’est pourquoi, la Région Ile-de France a fait le choix de placer la jeunesse au cœur de notre action régionale.
En effet, au travers de l’ensemble des délégations concernées, plus du tiers de notre budget annuel est consacré à la jeunesse. Les lycées, la formation et l’apprentissage, l’enseignement supérieur, évidemment.
Mais la jeunesse est aussi présente lorsque l’on parle de logement, de santé, ou encore d’emploi.
Je profite de cette occasion pour saluer l’investissement remarquable de mes collègues Vice-présidents. Pour offrir à notre jeunesse une meilleure éducation, un meilleur accés à l’emploi, aux soins et la liste est loin d’être exhaustive.


Les premières Assises régionales de lutte contre le décrochage scolaire en sont un bel exemple. Et je félicite le groupe socialiste, d’avoir porté cette initiative.

Ces Assises n’étaient qu’une première étape et je serai totalement mobilisé, comme nous tous, pour inscrire la réussite éducative au cœur de nos politiques régionales.  
Mesdames, Messieurs, chers collègues,
L’Ile-de-France est parmi les régions les plus jeunes de France, nous avons la reponsabilité d’inciter nos jeunes à la participation citoyenne.

Avoir un conseil régional des jeunes pour une collectivité comme la nôtre, c’est faire le choix de l’émancipation de notre jeunesse, c’est faire le choix de l’éducation citoyenne et c’est aussi faire le choix de l’écoute attentive de leurs besoins, de leurs revendications et de leurs idées. C’est pourquoi nous devons désormais leur donner les moyens d’exercer pleinement leur rôle à nos côtés, volonté qui est au cœur du rapport qui vous est présenté.

Les membres du Conseil Régional des Jeunes nous ont en effet démontré quelle pouvait être la force d’une telle instance. Un intérêt évident pour eux que de participer aux grandes décisions régionales, un intérêt évident pour nous que d’avoir un réel porte-parole de la jeunesse francilienne.

Il y a un peu plus d’un an, ils ont su nous interpeller sur la nécessité de renforcer le CRJ pour lui permettre une action plus visible, plus efficace et plus reconnue.
Aujourd’hui, je me félicite que nous, élus, nous ayons su les écouter, les entendre et répondre à leurs préoccupations. Je permets, d’ailleurs de faire un clin d’œil particulier à l’ensemble de la commission thématique JCVA.

Les améliorations et les innovations que nous proposons dans ce rapport sont le fruit du travail que nous avons mené ensemble, et je remercie tous ceux qui ont participé à cette réflexion. Partis de constats grandement partagés, c’est réellement en co-construction que nous avons élaboré ce nouveau Conseil Régional des Jeunes, sur la base de leurs propositions et des échanges que nous avons eu avec eux. 

C’est ainsi que j’ai le plaisir de vous proposer aujourd’hui un CRJ renouvelé et renforcé autour de 4 objectifs :
Ø     Réaffirmer un CRJ légitime et neutre
Ø     Susciter un CRJ plus mobilisé
Ø     Articuler davantage le CRJ à l’exécutif et aux élus régionaux
Ø     Aller vers un CRJ plus ouvert sur l’extérieur

A travers ces objectifs, il s’agit de porter un projet fort et ambitieux pour la jeunesse francilienne et un réel engagement pour l’avenir de notre République.   

Je vous remercie, et je n’oublie pas non plus de remercier Etienne Achille et son équipe qui ont été la cheville ouvrière de ce rapport au coté de nos jeunes.

mardi 25 septembre 2012

Séance du Conseil Régional d'île de France

Jeudi 27 et Vendredi 28 septembre 2012 aura lieu la séance plénière du Conseil Régional d'île de France.

A cette occasion, je proposerai au vote des élu-e-s, deux délibérations ambitieuses pour les Franciliens et les Franciliennes.

L'une, portera sur le nouveau mandat du Conseil Régional des Jeunes, avec comme objectif principal celui de valoriser davantage l'expression de nos jeunes sur les sujets d'actualité, comme le logement, l'insertion, l'emploi, la formation, l'accès à la santé ou bien encore les transports.

L'autre, sera consacrée au renforcement du partenariat avec les 3 centres de ressources "Politique de la Ville" (Essonne, Seine Saint-Denis et Val d'Oise) au travers d'une convention d'objectifs et de moyens sur 3 ans.

A ce propos, je lancerai à l'issue de ce vote, une phase de réflexion importante sur la Politique de la Ville qui aura pour finalité la rédaction d'un nouveau rapport cadre courant 2013.

Jeudi 27 et Vendredi 28 Septembre 2012
57, rue Babylone
75 007 Paris
Métro St. François Xavier
Ligne 13

Réservation au 01 53 85 63 70
A suivre en direct sur iledefrance.fr

« Jeunes pour l’égalité » : Egalité filles-garçons dans les lycées, une politique volontariste

Lancé en 2011, « Jeunes pour l’égalité » vise à outiller les équipes éducatives et les élèves à la thématique de l’égalité des filles et des garçons, à travers un programme de sensibilisation et de débats

«Toutes les actions de la Région visent à instaurer plus de justice en Ile-de-France. La justice c’est d’abord et avant tout de donner les mêmes chances à toutes et tous. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes engagés avec une grande volonté pour la promotion de l’égalité filles-garçons dans les lycées» déclare Jean-Paul Huchon.

Lancé par la Région en 2011, « Jeunes pour l’égalité » vise à outiller les équipes éducatives et les élèves à la thématique de l’égalité des filles et des garçons, à travers un programme de sensibilisation et de débats, suivi d’ateliers d’expression et de création.

Dix-huit lycées franciliens, tous volontaires, se sont inscrits dans cette démarche durant l’année scolaire 2011-2012. Les séances, menées par des intervenant-e-s professionnel-le-s, ont fait émerger des histoires, jusque là souvent passées sous silence. Elles ont donné le temps de parler d’un sujet difficile et le plus souvent absent des échanges au sein des communautés scolaires. Au total, 4000 jeunes et 900 adultes ont été sensibilisés dans les 18 lycées concernés par l’opération en 2011-2012.

Ce premier bilan très positif amène la Région à reconduire et amplifier le dispositif en 2012-2013.

Par ailleurs, dans le cadre de sa compétence éducative, la Région agit aussi au travers de différents dispositifs contre la non-mixité de certaines formations, l’orientation stéréotypée des filles et des garçons, la reproduction des inégalités, l’ampleur des violences subies par les jeunes, les discriminations .

« Diffuser la culture de l’égalité dans les lycées, c’est favoriser la réussite de toutes et de tous. Cela passe par une politique d’accès égal à tous les métiers pour les filles et les garçons » déclare Henriette Zoughebi, Vice-présidente chargée des lycées et des politiques éducatives.

Pour Abdelhak Kachouri, Vice-président chargé de la citoyenneté de la politique de la ville et de la sécurité, « C’est aussi agir au quotidien pour faire évoluer les mentalités, promouvoir une éducation non sexiste, lutter contre les discriminations et agir pour la laïcité »

La promotion de l’éducation à l’égalité, s’inscrit dans le cadre de la convention signée en janvier 2010 par le Président de la Région, le préfet de Région et les recteurs des académies de Créteil, Paris et Versailles pour l’égalité entre les filles et les garçons.

Jean-Paul Huchon, Henriette Zoughebi, Abdelhak Kachouri, se rendront avec les ministres Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkhacem mercredi 26 septembre à 10h au lycée le Champ de Claye de Claye-Soully (77) pour une rencontre avec l’équipe éducative et les élèves sur le thème de l’égalité filles/garçons dans l’éducation. »