vendredi 24 décembre 2010

Excellentes fêtes de fin d'année !

Je forme le voeu pour vous et vos proches d'une fin d'année joyeuse et d'une année 2011 heureuse !

A très vite !

Un budget ambitieux, un budget " bouclier social " ...

Le premier budget de la nouvelle mandature a été adopté ce 16 décembre par 140 voix contre 66. Doté de 4,632 milliards d’euros, il est légèrement inférieur au budget prévisionnel 2010 (4,67 milliards d’euros). Dans un contexte de crise et de stagnation des recettes, il reflète néanmoins la volonté du conseil régional de respecter ses engagements ; à savoir, rester présent auprès de tous les Franciliens. C’est pourquoi, il a choisi de ne pas peser sur la fiscalité des ménages : pour la 5e année consécutive les impôts n’augmenteront pas en 2011.

Les recettes permanentes (hors emprunts) devraient 3,725 milliards, grâce notamment au fonds de compensation de la TVA. Pour équilibrer son budget, la Région emprunterait 907 millions d'euros en 2011, contre 990 cette année, soit un recul de 8,1%.

Un impératif : mettre en œuvre le bouclier social
La Région reste très présente sur ses compétences historiques : elle consacre cette année 30 % de son budget aux transports (soit 1,581 milliard d’euros, 438 millions de plus qu’en 2010), 16,5 % aux lycées (avec 761,47 millions) et 13,3 % à la formation professionnelle et à l’apprentissage (617 millions). Dans un même temps, elle entend mettre en œuvre le bouclier social dont ont besoin les Franciliens, en réponse à trois urgences : l’exigence de justice sociale, l’impératif écologique et l’ambition économique.

Justice sociale

Le budget logement augmente de près de 3 % par rapport à 2010 en autorisations de programme : il est porté à 271,2 millions d’euros dont 111,4 réservés à la réalisation de nouveaux logements locatifs très sociaux, sociaux et intermédiaires ; et 47,6 en faveur du logement des jeunes et étudiants. 

78,5 millions d’euros à la santé et à l’action sociale : ils permettront de financer des solutions d’hébergement pour les personnes les plus fragiles, l’aide à l’acquisition des mutuelles des étudiants, le pass contraception… Et pour encourager les étudiants en médecine ou formation sanitaire et sociale à exercer dans certaines zones du territoire sous-médicalisées, une aide « Réciprosanté » va être expérimentée avec le Département de Seine-et-Marne.

Pour accueillir au mieux les 500.000 lycéens franciliens, les crédits des lycées sont maintenus à un niveau très élevé : 761,47 millions d’euros. Cette enveloppe va notamment permettre à la Région de poursuivre son programme de rénovation des établissements existants et de lancer la construction de deux lycées et trois internats de proximité à Paris, à Savigny-le-Temple (77) et à Porcheville (78).

Le vivre ensemble :

le Fond régional de la vie associative augmente en 2011. En augmentant son budget Culture d’environ 4% (55,7 millions d’euros), la Région renouvelle son soutien sans faille au cinéma et à l’audiovisuel, au spectacle vivant, au livre et au patrimoine. Concernant le sport et les loisirs, la Région mettra en 2011 l’accent sur la construction ou la réhabilitation de terrains de grands jeux (football et rugby pour l’essentiel) en synthétique. Elle poursuivra également son action de lutte contre l’exclusion dans le domaine des loisirs et des vacances (Tickets loisirs, aide au départ en vacances).

L’urgence écologique

Elle concerne l’ensemble des politiques régionales. Les transports notamment répondent à la fois aux besoins de mobilité des Franciliens et à l’impératif de réduction écologique. Le budget environnement est maintenu - 115,1 millions d’euros en investissement et 34 millions d’euros en fonctionnement - mais réorienté au service des grandes priorités, en particulier la politique régionale de l’énergie, avec l’adoption d’un plan climat ambitieux et la création de SEM Energie. Cet opérateur pourra prendre en charge des travaux d'efficacité énergétique dans le parc de logements public comme privé, dont le coût sera remboursé par les économies d'énergie ensuite réalisées.

L’ambition économique

En cohérence avec les travaux de la Région sur la nouvelle Stratégie régionale de développement économique et d l’innovation (SRDEI) et de le Plan priorité PME, le budget du développement économique et de l’emploi augmente fortement en investissement. Il passe de 51,15 millions à 84,9 millions. Cet effort sans précédent permettra notamment à la Région d’abonder ses deux fonds de capital-investissement, IDF capital et Cap Décisif, et doter deux nouveaux outils de renforcement des fonds propres des PME. Cette enveloppe stimulera également l’économie sociale et solidaire, le tourisme et l’innovation.

Pour garantir le dynamisme des territoires, le budget consacré à la recherche (148,3 millions d’euros) consacrera un nouveau partenariat avec les pôles de recherche et d’enseignement supérieur, tout en continuant de soutenir les domaines d’intérêt majeur et les pôles de compétitivité. Quant à l’enseignement supérieur, la Région poursuit son soutien aux 600.000 étudiants, 70.000 chercheurs et 17 universités présentes sur le territoire. Elle maintient ses crédits de paiement à hauteur de 66,5 millions d’euros qui lui permettront notamment d’agir pour améliorer les conditions de vie et d’études des jeunes Franciliens. Trois maisons de l’étudiant seront par exemple financées en 2011 et un nouveau dispositif contre le décrochage universitaire verra le jour.

L’effort consacré à la formation professionnelle et l’apprentissage reste significatif : les crédits de paiement en fonctionnement augmente de près de 3 % et passent à 617 millions d’euros. Une attention sera particulièrement portée sur le financement de 50.000 parcours de continuité professionnelle et le développement des écoles de la deuxième chance.

" la vidéosurveillance " Sur libération.fr ...

«Etre contre la vidéosurveillance pour des raisons idéologiques, c'est du délire»

INTERVIEW par Quentin Girard

Abdelhak Kachouri, vice-président socialiste du conseil régional d'Ile de France décrypte le plan de vidéosurveillance pour Paris, qui vient d'entrer dans sa phase active.

Le «plan de vidéoprotection pour Paris», pour un coût de plus de 200 millions d’euros, vient d’entrer dans sa phase active,comme l’indique Le Figaro dans son édition de lundi. 13.000 caméras publiques et privées seront reliées à un même système d’enregistrement, auquel la police aura accès, voire l’Elysée. Voté il y a un an, il avait suscité la polémique dans le camp de la majorité parisienne et était passé grâce aux voix de la droite. Pourtant, il répond à une tendance générale, notamment en Ile-de-France, où les mairies de gauche ont depuis un moment déjà suivi le mouvement.

Abdelhak Kachouri, maire adjoint de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) et vice-président socialiste du conseil régional d'Ile-de-France en charge de la sécurité estime ainsi que c'est du «délire aujourd'hui» d'être contre la vidéosurveillance pour des raisons idéologiques.

Longtemps la vidéosurveillance a été un thème de droite, c’est encore le cas?

Mais en fait la gauche n’a jamais dit vraiment qu'elle était contre. Prenez l’exemple de Lille, qui est concret. Depuis 2001, depuis que Martine Aubry est maire, un dispositif moderne de vidéosurveillance a été installé dans les lieux clos et les transports en commun. On a été enfermé par la droite dans notre côté angélique et notre approche bisounours des problèmes des quartiers, mais ce n’est plus le cas. Il faut développer les systèmes de vidéosurveillance, mais ce n’est pas le seul aspect, évidemment. Il faut y mettre des travailleurs sociaux, et augmenter les effectifs de la police nationale. Tout ne va pas aller pour le mieux en un jour juste en mettant des caméras.

L’année dernière, à Paris, deux élus socialistes se sont abstenus et les Verts ont voté contre ce plan, pourquoi y-a-t-il des divisions sur ce sujet?

Je les invite à prendre leurs responsabilités, à aller dans la rue, et à rencontrer les vrais gens. Nous, à Saint-Ouen, on a 30.000 salariés qui passent chaque jour, il faut organiser leur sécurité. Mais il n’y a pas que certains élus de gauche qui sont contre, il y a aussi des élus de droite qui pinaillent.

Ils sont contre pour des raisons de coût ou pour des raisons idéologiques?

Ce n’est pas le coût la raison. Ils s’opposent à la vidéosurveillance pour des questions idéologiques, mais être contre pour ça, c’est du délire aujourd’hui. Quand vous retirez de l’argent, vous êtes filmés, quand vous prenez de l’essence, vous êtes filmés, quand vous allez sur l’autoroute, vous êtes filmés. On est déjà filmé toute la journée, développer le système de vidéosurveillance n’est pas une atteinte à la vie privée, aux droits à l’image, c’est du pipeau de dire ça. Ceux qui le disent se cachent derrière des grands principes au lieu d’être pragmatiques pour traiter les problèmes. Sur le terrain, les gens sont demandeurs, ça les rassure, et si c’est bien fait, ça peut être efficace.

Comment abordez-vous la question de la vidéo-surveillance à Saint-Ouen?

Pour l’instant, il n’y a pas de caméras. On est dans une reflexion politique assez importante, engagée depuis septembre 2008.  Au départ, nous pensions initialement installer la vidéosurveillance dans un quartier, la Place du 8 Mai 1945, mais nous avons la volonté aujourd’hui de l’étendre à d’autres points névralgiques, comme les puces de Saint-Ouen ou les entrées de la ville. Si j’étais à la place du maire, je validerais l’installation des caméras, avec la création d’un CSU, un centre de surveillance urbaine, à l’image des Mureaux dans le 78. C’est à dire qu’on n’enregistre pas mais qu’il y a des effectifs pour surveiller, en relation étroite avec les polices nationales et municipales (ndlr: à Paris, les bandes vidéos seront enregistrées avec le nouveau plan).

dimanche 12 décembre 2010

Émission consacrée à la sécurité dans les transports en Ile de France sur RTL

Je serai lundi 13 décembre 2010 à 8h30 sur RTL pour débattre avec les auditeurs sur la sécurité dans les transports franciliens... A suivre...

mercredi 1 décembre 2010

Carrousel des métiers d’art et de création : la Russie à l’honneur

Le Carrousel des métiers d’art et de création revient au Louvre à Paris du 1er au 5 décembre. Ce rendez-vous prestigieux, tant par son cadre que par l’excellence des artisans exposés, s’est imposé en 10 ans comme le plus important salon grand public des métiers d’art et de création de France.


Organisée par la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat d’Île de France avec le soutien appuyé de la Région Île-de-France, cette biennale a attiré près de 80.000 visiteurs lors de sa dernière édition. Formidable tremplin pour valoriser les entreprises artisanales du secteur des métiers d’art et de la création, elle permet au grand public de découvrir des métiers nombreux et mal connus.

Cette année, le pays invité d’honneur est la Russie et la matière en vedette, l’or. Les 350 exposants présents au salon sont répartis en cinq grands secteurs : Or et métiers d’art, Créateurs, Décorer, Offrir, Plaire. Les visteurs pourront découvrir en expo-vente tant des bijoux, des accessoires de modes, du mobilier, des luminaires, du verre soufflé, des sculptures ou des céramiques.

L’événement permet d’admirer des œuvres de rêve dans des matières nobles ou précieuses et dont la technicité rivalise avec l’imagination créative. Il représente aussi une formidable opportunité pour découvrir des écoles et centres de formation dédiés. Les Maîtres d’art et les Meilleurs ouvriers de France ainsi que les entreprises du patrimoine vivant feront montre de leur talent autour de rencontres exceptionnelles ouvertes à tous. Le dynamisme de ce secteur s’illustrera également à travers le prix Vive la relève qui récompense de jeunes entreprises innovantes en les invitant gratuitement à exposer.


Ouvert à l’international, la présence de la Russie sera aussi l’occasion pour les professionnels d’échanger sur les savoir-faire d’un artisanat nourri de traditions et d’histoire depuis l’époque byzantine.

L’artisanat d’art est un secteur où l’Île-de-France a acquis une réputation d’excellence au niveau mondial avec plus de 5.000 professionnels. Consciente de cet atout économique, la Région qui finance l’organisation du Carrousel, soutient tout particulièrement les entreprises de l’artisanat en leur permettant d’avoir une vitrine inégalable.

Soutien en faveur de l’Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani

Moi, Abdelhak KACHOURI,

Citoyen et militant associatif, féministe, laïque, engagé dans la lutte pour le droit des femmes, je me joins à la rotestation internationale contre la lapidation de l’Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani.

Dès le 24 juillet une première manifestation a eu lieu devant l’Ambassade d’Iran à Paris en liaison avec le roupe “One Law for All” (1)de Grande Bretagne, et une lettre avait été adressée aux autorités judiciaires iraniennes.

Il est reproché à Sakineh Mohammadi Ashtiani d’avoir eu des relations sexuelles avec un homme ce qui lui a valu de recevoir 99 coups de fouet, en présence de son fils.

Les aveux publics arrachés à Sakineh devant les caméras de la télévision iranienne caractérisent les méthodes des pires dictatures. C’est une violence supplémentaire contre une femme désarmée et privée du soutien de son avocat qui a dû fuir le pays et dont la famille même est persécutée.
Aujourd’hui, ces mêmes autorités déclarent vouloir maintenir la mise à mort de cette mère de famille accusée de complicité de meurtre.

Le cas de Sakineh n’est que le reflet de celui des milliers de femmes qui souffrent au quotidien, victimes de l’obscurantisme.

Mener le combat sur des cas exemplaires comme celui de Sakineh, c’est aussi pointer du doigt les violences dont nous sommes aussi les témoins ici même en France. Nous nous sommes battues jusque dans l’enceinte même des Nations Unies contre le relativisme culturel : se battre contre l’obscurantisme ici, c’est aussi soutenir Sakineh, mais soutenir Sakineh impose aussi une position claire contre les intégrismes en France.

Les Nations-Unies doivent prendre leurs responsabilités et répondre à l’appel du fils de Sakineh.

Sa Commission sur la Condition des Femmes (Commission on the Statute of Women-CSW) ne peut sans se décrédibiliser (totalement) accepter la présence en son sein de la République Islamique d’Iran tant qu’elle n’aura pas aboli la lapidation.

Je compte sur ton soutien.

L'Île-de-France, puissance économique

Pour renforcer encore le dynamisme économique de l'Île-de-France, la Région entend muscler une économie diversifiée, compétitive et attractive.

L’Île-de-France n’a pas d’équivalent parmi les régions françaises. Ses grands partenaires, ses compétiteurs pour attirer les talents et les entreprises – ce sont parfois les mêmes –, ses références ou ses comparaisons se trouvent dans les autres grandes métropoles européennes ou mondiales.

En quelques chiffres

Quelques chiffres résument la puissance de l’économie francilienne : son PIB en valeur s’élève à 533 milliards d’euros, supérieur à ceux de la Suède ou de la Belgique. Elle représente à elle seule 29% du PIB national (environ 5% du PIB de l’Union européenne) et génère 5,4 millions d’emplois, dont 3,9 millions de salariés. Enfin, elle concentre près de 700.000 entreprises (62 % dans les services, 20 % dans le commerce, 8 % dans la construction, 5,5 % dans l’industrie, 3,5 % dans les transports et 1 % dans l’industrie agricole et alimentaire). des activités à haute valeur ajoutée et les sièges sociaux des principales entreprises françaises et étrangères.


Le schéma régional de développement économique

Afin de rendre plus visible la stratégie régionale, et mettre le progrès économique au service de l’emploi et du développement durable, la Région a adopté en 2006 son Schéma régional de développement économique (SRDE). Fruit d’une large concertation, ce document combine des préoccupations économiques, sociales et environnementales.


Soutenir la création d'entreprises

Avec près de 75.000 créations d'entreprises chaque année, l'Île-de-France reste l'une des Régions les plus attractives en Europe. Pour soutenir ce dynamisme, le conseil régional a mis en place de nombreux dispositifs pour accompagner la création, la reprise et le développement de jeunes entreprises innovantes.

L’aide régionale Cap entreprise s’adresse aux salariés et aux demandeurs d’emploi qui créent une entreprise, ainsi qu’aux dirigeants de jeunes entreprises. Elle associe diagnostic, formations individuelles ou collectives, conseil et suivi.

Les 39 pépinières d’entreprises franciliennes mises en place avec le concours de la Région, offrent aux créateurs d’entreprises un accompagnement, des conseils individualisés, des moyens logistiques et leurs facilitent l’accès aux organismes et manifestations professionnels.

Une gamme d’aides au financement destinées à accompagner les grandes étapes de la vie de l'entreprise, mise en place par la Région, avec de nombreux partenaires.

La Région joue désormais un rôle de « chef d’orchestre » dans la mise en place de partenariats publics-privés liés au développement économique du territoire. Elle accompagne également la requalification et l’extension de zones d’activités économiques (ZAE), uniquement avec un portage public actuellement, ainsi que les projets de développement économiques locaux (PDEL).


Pour les artisans et les agriculteurs

Pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises artisanales, la Région a mis en place un dispositif d’accompagnement complet couvrant leur mise en place, leur développement et leur transmission-reprise. Parmi les thèmes d’action : l’aide au maintien dans les franges ou en milieu rural, à l’innovation, aux démarches qualité, à la participation à des salons français ou étrangers…

Des aides particulières concernent également les agriculteurs. Les dispositifs régionaux favorisent la transmission-reprise d’entreprises, la modernisation, la diversification et la sécurité sanitaire. Certaines aides sont plus particulièrement destinées à la branche agroalimentaire.

AK VP