lundi 29 septembre 2014

La Région Ile-de-France réaffirme son soutien au « 190 », centre de santé sexuelle de Paris

« Le 190 », centre de santé sexuelle de Paris unique en son genre, mène des actions exemplaires de prévention par le soin auprès de celles et ceux qui subissent des discriminations en raison de leur identité, orientation ou pratiques sexuelles. 
La Région a été alertée vendredi 19 septembre des difficultés rencontrées par cette association. Au déficit de fonctionnement s'ajoute la contrainte d'un déménagement vers un nouveau site, alors que le centre connaît un fort développement de sa file active. 

« En quatre ans, « le 190 » a développé une expertise en santé gay reconnue en France et à l'étranger. Le centre a démontré son utilité et sa raison d'être et est devenu un acteur francilien incontournable dans la lutte contre les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) » rappelle Laure Lechatellier, Vice-présidente en charge de l'Action sociale, des Formations sanitaires et sociales, de la Santé et du Handicap. 

La Région Ile-de-France a été dès l'origine aux côtés du « 190 » avec 122 000 euros de subventions votées depuis 2007. Alors que se pose aujourd'hui la question de la poursuite des activités, la Région réaffirme son soutien. Les responsables du centreont été rencontrés par la vice-présidente. Elle proposera au vote d'une prochaine commission permanente la signature d'une convention triennale pour les 3 ans à venir, liée au versement d'une subvention de 30 000 euros par an. 
                                                                 
La Région accompagnera également « le 190 » dans son déménagement, contraint par la résiliation du bail. Ce déménagement doit être une opportunité de développement concerté du centre. La Région se tient prête à accompagner « le 190 » en cofinançant les travaux jusqu'à 300 000 € et l'achat d'équipement jusqu'à 150 000 €. 

La Région tient enfin à saluer l'implication de la Ville de Paris sur ce dossier permettant une action en concertation. 

« Le 190 » a développé une réponse non dogmatique, pragmatique en matière de prévention par le soin, et a obtenu des résultats très probants. Il est aujourd'hui urgent de pérenniser son activité. La Région s'y engage.

dimanche 28 septembre 2014

Le Sénat a une nouvelle majorité

C'est à présent officiel, la droite vient de remporter le scrutin sénatorial.

Nouveauté surprenante, l'entrée de deux sénateurs FN. 

Même si nous nous attendions à un tel résultat, celui-ci nous rappelle que nous devons au plan national poursuivre notre combat pour redresser le pays. 

Pas simple, évidemment. 

La crise économique fait mal, la crise sociale nous affaiblit, seules des politiques ambitieuses pour la relance du pouvoir d'achat, pour l'emploi, pour l'accès au logement, permettront de redonner la confiance qui fait tant défaut à la gauche en général et au PS en particulier.

A la veille du scrutin "départemental" (ex cantonales), il faut tirer les conséquences de ce résultat et appeler l'ensemble des socialistes et plus largement la gauche à un rassemblement autour de nos valeurs communes. 

J'agirai de toutes mes forces pour que le rassemblement soit notre ligne de conduite.

Cela sera mon unique objectif car l'enjeu est vital pour des milliers de familles, de jeunes et d'acteurs de notre département, la Seine Saint-Denis. 

Notre ville, Neuilly-sur-Marne, se battera pour conserver son canton et ses futurs élus dont sa Conseillere Générale. 

J'adresse à la nouvelle majorité sénatoriale, mes voeux de réussite au service des valeurs de la République. 

jeudi 25 septembre 2014

La Région Ile-de-France soutient l'emploi scientifique

Le mouvement « Sciences en marche » qui prendra son élan vendredi 26 septembre de plusieurs villes de province pour converger vers Paris a pour ambition de  montrer au grand public l'inquiétude des chercheurs, ingénieurs et universitaires pour l'avenir de l'emploi scientifique.
 
Consciente des difficultés rencontrées par le secteur de la recherche, et de la nécessité de soutenir ces filières économiques essentielles pour le rayonnement et l'avenir du territoire francilien, la Région Ile-de-France soutient de manière significative l'emploi scientifique depuis 2005, par le biais du financement d'allocations de recherche doctorales et postdoctorales. Au total, plus de 2 000 allocations auront été soutenues par la Région d'ici la fin 2014. 
 
La Région Ile-de-France rappelle son soutien constant à l'emploi scientifique...
La Région Ile-de-France a commencé à soutenir de manière significative l'emploi scientifique dès 2005, par le biais du financement d'allocations de recherche doctorale et postdoctorale.
 
En 2010, la Région a non seulement confirmé cette priorité et ses financements importants, mais l'a identifiée comme la 2ème de ses 4 priorités de la politique régionale en faveur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
 
La Région a rapidement pris conscience des risques qui pèsent sur l'emploi scientifique et ses conséquences potentiellement catastrophique pour l'avenir de la Recherche française.
 
Entre 2005 et 2013, la Région a soutenu plus de 1 981 allocations de recherche, dont
1 055 allocations doctorales et 926 allocations postdoctorales, pour un montant total de financement de plus de 160,5 M€.
 
En 2014, seront soutenues 132 allocations doctorales et 43 allocations postdoctorales supplémentaires pour 16 269 150 € (sous réserve du vote de la commission permanente du 17 octobre 2014 sur les allocations de recherche sur domaines ciblés hors Domaine d'Intérêt Majeur).
 
Les allocations postdoctorales permettent aux jeunes chercheurs, partis à l'étranger mener leurs travaux de recherche, d'intégrer à leur retour des laboratoires franciliens ce qui renforce d'autant plus l'attractivité de ces derniers.
 
 ... et à la poursuite de carrière des jeunes chercheurs
 
En complément des allocations de recherche qu'elle finance, et afin de créer les conditions d'une insertion professionnelle plus efficace et diversifiée des jeunes chercheurs, tant dans le monde académique que dans celui de l'entreprise, la Région a confirmé son soutien à des actions de professionnalisation organisées par les Communautés d'Universités et d'Etablissements (ComUE), les Universités et les grandes Ecoles d'Ile-de-France, sans se limiter uniquement aux deux dispositifs traditionnellement subventionnés que sont les Doctoriales® et le « Nouveau Chapitre de la Thèse » NCT®. Depuis 2012, les projets peuvent également être déposés par toute association œuvrant pour l'insertion professionnelle des jeunes chercheurs ou de la reconnaissance et de la revalorisation du doctorat.
 
Ainsi, entre 2012 et 2013, 37 projets ont pu être soutenus pour un montant total de subventions attribuées de 397 949 €. Pour 2014 : 15 projets supplémentaires seront soutenus pour 111 250 € (sous réserve du vote de la commission permanente du 17 octobre 2014 sur les projets de la 3ème session 2014).

Corinne BORD, nouvelle Vice-présidente de la Région en charge du Personnel, de l'Administration générale et des Marchés publics

Sur proposition de Jean-Paul HUCHON, Président de la Région Île-de-France, Corinne BORD a été élue ce jour Vice-présidente en charge du Personnel, de l'Administration générale et des marchés publics, succédant à Michèle SABBAN.
 
Elue conseillère générale en 2010 sur la liste présentée en Seine-Saint-Denis, Corinne BORD, 44 ans, membre du groupe du Parti Socialiste Républicain (PSR), était Secrétaire de la commission Développement économique, innovation et tourisme depuis 2010.
 
Administratrice territoriale, Corinne BORD a été notamment Directrice des relations avec les citoyens et de la démocratie locale à la ville et à la métropole de Reims (51) et Directrice de cabinet des villes de Brétigny-sur-Orge (91) et Argenteuil-Bezons (95). Corinne BORD est par ailleurs Vice-présidente de la Fédération Léo-Lagrange et membre du Conseil supérieur de l'économie sociale et solidaire.
 
Elue de terrain, Corinne BORD est enfin Conseillère municipale à Noisy-le-Sec (93), Secrétaire fédérale de la fédération PS de Seine-Saint-Denis (à la formation), membre du bureau de la FNESR déléguée à l'économie sociale et membre du Conseil national du Parti socialiste
 

La Région agit pour la réussite des jeunes

L'internat Guillaume Tirel, qui ouvrira ses portes début 2015, fait partie des 5 internats franciliens qui expérimenteront une nouvelle approche en termes de recrutement et d'accompagnement des élèves centrée sur la réussite et la proximité, dans le cadre de la convention signée avec les  rectorats de Paris, Créteil et Versailles.
 
Ces « internats de la réussite » ont vocation à accueillir des publics diversifiés : en priorité des élèves dont les conditions de vie et d'études sont peu propices à l'apprentissage mais également des élèves pour lesquels l'internat peut permettre d'accéder à des formations éloignées de leur domicile.
 
Au lendemain du vote en Conseil régional sur la dotation globale de fonctionnement allouée aux lycées publics pour l'année 2015, Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France et Henriette Zoughebi, Vice-présidente chargée des lycées et des politiques éducatives vous invitent à visiter ce nouvel équipement :
Le vendredi 26 septembre à 10h15
237, boulevard Raspail - 75 014 Paris
(accès via l'entrée du lycée Guillaume Tirel)
 
Une occasion de montrer que la Région est aux côtés des lycéens et des équipes éducatives mais aussi de contrôler l'avancée des travaux des 100 places d'internat créées au sein du lycée.
8,8 M€ ont été investis par la Région pour la construction de ce nouvel internat, lancée en 2013.

mercredi 24 septembre 2014

Réaction de Jean-Paul Huchon

« J’ai appris avec tristesse et colère le sauvage assassinat d’Hervé Gourdel par un groupe lié à l’organisation terroriste Etat Islamique. 

J’adresse toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches dans ce moment tragique, et toute ma solidarité à François Hollande dans son action ferme et résolue contre l’Etat Islamique en Irak. 

L’assemblée régionale observera demain matin une minute de silence à l’ouverture de sa plénière. »

Inauguration du nouveau bâtiment de l'Institut de l'Hôtellerie et des Arts Culinaires à Saint-Gratien (95)

Avec l'aide de la Région Ile-de-France, l'Institut de l'Hôtellerie et des Arts Culinaires (INHAC) dispose désormais d'un nouveau bâtiment de 5 000 m2. Les apprentis (CAP à Bac +2) bénéficieront de locaux dotés d'équipements modernes et fonctionnels, pensés et construits pour favoriser leur réussite.
 
Cette réalisation construite dans une démarche Haute Qualité Environnementale bénéficie de la labellisation Bâtiment basse consommation. Le budget global de l'opération est de 18,5 M€ dont 10,545 M€ financés par la CCI Paris Ile-de-France, 7,855 M€ euros par la Région Ile-de-France et 100 000 euros par la Ville de Saint-Gratien.
 
 
Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France, Emmanuel Maurel, Vice-président en charge de la formation professionnelle, de l'apprentissage, de l'alternance et de l'emploi et Pierre-Antoine Gailly, Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Région Paris Ile-de-France participeront à son inauguration le :  
 
Lundi 29 septembre 2014 à 10h30
17 Boulevard Pasteur
95210 Saint-Gratien.

L'apprentissage est une des priorités de la Région Ile-de-France
 
Cette année, en incluant les dispositifs régionaux d'accès à l'apprentissage, plus de 103 500 jeunes suivent cette voie de formation dans notre région. 

Face à la poursuite de la crise, la Région Ile-de-France accentue encore en 2014 sa mobilisation pour le développement quantitatif et qualitatif de l'apprentissage, grâce à un budget de 388 millions d'euros. L'objectif est d'atteindre les 118 000 jeunes dans les CFA franciliens en 2015.

vendredi 19 septembre 2014

Semaine des patrimoines : la Région Ile-de-France ouvre ses portes au public les 20 et 21 septembre 2014

Dans le cadre de la Semaine des Patrimoine, la Région Ile-de-France ouvre ses portes au public le week-end des 20 et 21 septembre.
 
Site Barbet-de-Jouy  (31-33, rue Barbet de Jouy - 75 007 Paris)
 
· Une visite guidée du bâtiment datant de 1862 a lieu toutes les demi-heures de 10h à 18h (interruption de 12h30 à 13h30) : des salles de travail, des bureaux, dont celui du Président de la Région Ile-de-France, sont proposés à la visite. Jean-Paul Huchon sera dans son bureau samedi de 16h à 17h30 pour accueillir les visiteurs ;

· Une visite libre de l'exposition photographique « Territoires en mutation » (salle Pierre-Charles Krieg).
 
Site Babylone (57, rue de Babylone - 75007 Paris)
 
· Visite libre de l'hémicycle du Conseil régional d'Ile-de-France, le lieu où siègent les élus à l'occasion du Conseil régional, de 10h à 18h (interruption de 12h30 à 13h30) : des élus régionaux seront présents dans l'hémicycle pour accueillir et informer les visiteurs ;

· Visite libre de la salle Pascal Sternberg : présentation des actions régionales dans le domaine du patrimoine, présentation et vente des ouvrages du service « Patrimoines et inventaire de la Région Ile-de-France ».
 
La Région organise également divers événements liés à la Semaine des patrimoines : promenades, journées d'études, expositions, tables rondes... (programme joint).
 
Sans oublier... Les 20 et 21 septembre, avec le dézonage le week-end, les détenteurs d'un Pass Navigo peuvent partir gratuitement à la découverte du patrimoine francilien. Plusieurs idées de sorties sur : 

http://patrimoines.iledefrance.fr/

jeudi 18 septembre 2014

Une cérémonie inoubliable ! Merci !

J'ai eu l'honneur hier, de recevoir des mains de Claude Bartolone, Président de l'Assemblée Nationale, les insignes de Chevalier dans l'Ordre National du Mérite, à l'Hôtel de Lassay.

Ce fut un moment d'émotion intense, réunissant mes proches, mes amis, mes collègues et celles et ceux qui de près ou de loin, ont fait un bout de chemin à mes côtés.

Je veux ici remercier l’ensemble des invités, notamment Madame la Ministre en charge de la Politique de la Ville, Myriam El Khomri, Madame Bariza Khiari, Vice-présidente du Sénat, Messieurs les Préfets de Police, celui de la Seine Saint-Denis, celui du Val de Marne, sans oublier le Président de la Région, Jean-Paul Huchon et tant d'autres encore. Merci de votre précieux soutien, de votre confiance et de vos encouragements !

Je veux aussi une nouvelle fois remercier Claude Bartolone, pour sa confiance et son amitié.

Merci au Premier Ministre et au Président de la République pour leurs mots touchants qui me vont droit au cœur.

J'étais hier très fier de porter avec force les valeurs de la République, je le suis davantage encore aujourd'hui avec cette belle reconnaissance que la République vient de me faire.

En avant, pour la France, pour la Région, pour la Seine Saint-Denis, pour Neuilly-sur-Marne ! 

Merci ! 

Vous retrouvez ci-dessous le discours que j'ai eu l'honneur de prononcer à l'Hôtel de Lassay.

 
***

Seul le prononcé fait foi. 

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Mon cher Claude,
Madame la Ministre, Chère Myriam,
Monsieur le Président de la Région Ile-de-France, Mon cher Jean-Paul
Monsieur le Premier secrétaire fédéral, Mon cher Philippe
Mesdames et Messieurs les Préfets avec un clin d’œil particulier au Préfet de la Seine Saint-Denis Philippe Galli, et à son secrétaire général Hugues Besancenot,
Monsieur Christian Lambert, qui ne pourra être malheureusement des nôtres puisque en déplacement pour le Ministre de l’Intérieur, mais auquel j’adresse toute ma sympathie,
Mesdames et Messieurs les Elus,
Mes Cher-e-s ami-e-s,

Merci.

Mille mercis d’avoir répondu à mon invitation et d’être présents ce soir ici à l’Hôtel de LASSAY.

Ce sont un peu les visages de toutes mes vies qui peuplent cette salle. Il n’y a pas un seul regard qui me soit étranger, puisqu’à un titre ou à un autre nous avons parcouru côte à côte une partie du chemin de ma vie.

Si l’on m’avait dit, que moi, fils d’immigrés issus des quartiers populaires, issu d’une famille de neuf enfants,  je me tiendrai ce soir devant vous pour recevoir l’une des deux plus grandes distinctions de la République, je ne l’aurai pas cru.

C’est donc avec une très grande émotion que je reçois de tes mains Cher Claude cette distinction.

Merci pour les mots que tu viens de formuler à mon égard, j’en suis honoré et ému.
Que tu me remettes cet Ordre National du Mérite me procure une grande fierté. C’est un immense bonheur et un honneur inoubliable que tu me fais, toi l’homme chaleureux et fidèle en amitié, toi l’Homme D’Etat au parcours exceptionnel qui a su très tôt montrer l’exemple de la réussite et inspiré tant de générations malgré ton jeune âge...

Difficile pour moi de m’exprimer après toi Claude. Tes qualités d’orateurs sont redoutables et disons-le redoutées.

Je vais donc me concentrer pour faire au mieux. Sachez tout de même que cet exercice n’est pas facile, d’autant plus quand il s’agit de parler de soi.

J’ai beaucoup réfléchi au contenu de mon discours et pour  commencer, soyez rassurés, je ne vais pas vous faire le coup des minorités visibles.

J’insiste sur ce point, car trop souvent encore, cette image m’est renvoyée en pleine figure, comme si mon parcours, je le devais aux seuls faits d’être issu de l’immigration.

 Je ne vais pas non plus vous faire un discours à « la gavroche ». D’abord, parce que le milieu populaire dont je suis issu ne génère en moi aucune forme de complexe, bien au contraire, il a été structurant à bien des égards. Ceux qui le décrient, sont ceux qui n’ont, sans doute, jamais franchi le périphérique.

Quel dommage pour eux !

Le Département de la Seine-Saint-Denis pour y vivre depuis le berceau j’en connais toutes les richesses. J’en connais aussi toutes les souffrances.

Et c’est justement ce mélange de ressources et de difficultés, qui a été le premier moteur de mon engagement citoyen. Dans son discours à la jeunesse, Jean Jaurès écrivait : « le courage c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense ». Cette citation résume mon état d’esprit, très jeune, j’ai souhaité m’impliquer en tendant la main à celles et ceux qui paraissaient en avoir le plus besoin.

 Il s’agissait, déjà très tôt pour moi, d’un devoir à accomplir.

D’abord en tendant la main aux  jeunes, qui découvraient le monde et pour qui rien n’était encore joué. Je ressentais que ma présence et mes conseils en tant que travailleur social leur permettaient d’affronter un peu mieux chaque jour les difficultés qu’ils devaient surmonter, notamment dans un territoire stigmatisé et blessé. Il faut savoir être patient pour les accompagner à panser leurs cicatrices parfois profondes.

Puis en tendant la main à ces centaines de citoyens qui souffraient de l’insécurité causée par une poignée d’individus eux-mêmes en souffrance et sans repères. Vous connaissez l’intérêt que je porte aux questions de sécurité qui me sont chères, elles font parties des libertés fondamentales de notre pays que nous devons protéger. J’en profite pour remercier les fonctionnaires de police et de gendarmerie, présents dans cette salle, avec lesquels nous réfléchissons depuis tant d’années aux problématiques de sécurité et qui malgré parfois des conditions de travail extrêmement difficiles, restent dévoués pour garantir la tranquillité publique, parfois même aux périls de leur vie.
Je veux aussi saluer Jean Jacques Urvoas, Président de la Commission des lois et grand spécialiste des questions de sécurité.

Mais, le plus beau de mes combats est sans conteste celui que je mène depuis de nombreuses années auprès des femmes victimes de violences. Celles victimes du diktat d’une société patriarcale, qui souvent se murent dans un silence assourdissant. Très tôt, j’ai ressenti le besoin de venir en aide à ces femmes assoiffées d’émancipation interdite. Cela m’a d’ailleurs conduit, dans mes fonctions actuelles, à créer aux cotés du Président Jean-Paul Huchon, le premier observatoire régional en France contre les violences faites aux femmes.

Une fierté car l’existence de cette structure était vitale en IDF.

Mesdames et Messieurs, je crois qu’une cérémonie comme celle-ci est avant tout un remerciement intense et républicain non pas à celui qui est décoré, mais à toutes celles et tous ceux qui ont participé au fait qu’il le soit.

J’ai eu la chance, le privilège de croiser sur mon chemin tant de gens qui m’ont soutenu et aidé à faire fonctionner l’ascenseur social qui malheureusement pour encore tant d’autres demeure trop souvent en panne …

Je veux bien sûr et avant tout remercier ma famille et plus particulièrement  mes parents qui sont à l’origine de mon histoire. Par leurs parcours de vie, ils nous ont inculqué, à moi, à mes sœurs et à mes frères certaines valeurs que nous portons aujourd’hui, telles que le respect, l’honnêteté, la tolérance, le sens de l’engagement, celui des responsabilités et comme valeur centrale « le travail ».

J’ai une pensée particulière pour mes parents.

Sans eux, sans leurs valeurs,  je n’aurai jamais eu le même parcours. Une partie de cette médaille leur revient.

Je veux te remercier Claude. Toi, qui as joué un rôle structurant ces dernières années, qui très tôt m’a  permis de m’engager pleinement en politique et faire de moi l’homme de convictions que je suis.

Avec ton soutien, j’ai fait le choix de consacrer ma vie au service de l’intérêt collectif, tu m’as montré le chemin pour y parvenir et j’espère le poursuivre encore longtemps à tes côtés malgré parfois, disons-le, les « baignes » reçues expression si chère à ton directeur de cabinet « Jean-Luc Porcedo » qui n’est pas loin et que j’embrasse.

Oui Claude, je te remercie infiniment, car tu le sais, c’est très rare en politique d’avoir de la reconnaissance.

Je veux évidemment aussi parler de toi Jean-Paul. Tu m’as patiemment aidé, guidé dans mes pas de Vice-président de la première région d’Europe l’Ile-de-France. Tu fais partie de ceux qui m’ont fait confiance.

Chaque jour, je tente de m’inspirer de ton engouement à faire de la politique avec passion et sincérité. Une politique humaine et chaleureuse au service de nos concitoyens, c’est aussi ce qui caractérise ta personne.

Mon engagement auprès de toi Jean-Paul est aussi la juste continuité de mon combat pour que la Seine-Saint-Denis et les sept autres Départements respirent et vivent de ses nombreux talents. Je te remercie de m’avoir permis cela, de m’avoir permis de poursuivre mes nombreuses actions pour assurer la sécurité des voyageurs des transports franciliens, celles auprès des jeunes, des associations qui œuvrent dans les quartiers populaires, ou auprès  des femmes et des publics fragiles de notre territoire francilien.

Sache en tout cas pouvoir toujours compter sur moi pour t’aider à bâtir l’Ile-de-France à laquelle tu crois, à laquelle nous croyons. Une Ile-de-France capable du meilleur, fidèle à son histoire, à ses valeurs et à sa culture d’entraide. Une Ile-de-France  qui se dépasse pour aller au-devant de celles et de ceux qui ont besoin d’elle.

Comme dirait Claude, roi de la formule « une région solide et solidaire »…

Je n’oublie pas aussi, la fidélité de celles et ceux, nombreux, qui m’ont entouré depuis de longues années. Il y a les amis d’enfance, David, Farid, Thomas, Idir, Vincent qui sont présents dans cette salle. Une action politique ambitieuse ne peut être possible sans tous ces militants et ces sympathisants qui se sont engagés auprès de moi, avec nous pour faire de l’Ile-de-France un territoire généreux, qui refuse l’égoïsme, le repli sur soi, l’exclusion, la discrimination. Une Ile-de-France tolérante, unie dans sa diversité, qui porte avec fierté son idéal de justice et des valeurs de  la République.

Ils méritent eux aussi largement de partager l’Honneur qui m’est fait aujourd’hui.

Aussi, vous l’aurez compris, si je me trouve devant vous aujourd’hui, c’est surtout grâce à une rencontre fondamentale.

Une rencontre avec la République. Ou plutôt, avec l’égalité républicaine.

Cette égalité républicaine, c’est le socle de mon parcours. Il n’aurait pas été possible si la République ne m’avait pas tendu cette main discrète, invisible qui a su me guider et me protéger.

C’est elle qui m’a donné accès à des fonctions importantes. C’est aussi elle qui m’a confié des responsabilités afin de consolider la pratique de la citoyenneté dans notre pays en me permettant d’être nommé  Commandant de réserve de la gendarmerie nationale, aux côtés de mon fidèle ami le Lieutenant-Colonel Philippe Guglielmi.

C’est pourquoi, j’ai voulu rendre à la République ce qu’elle m’a donné. D’abord en disant : Non, mon parcours n’est pas unique. Tant de personnes connaissent la même ascension si ce n’est une meilleure, loin des projecteurs. Je pense notamment à mon ami Sami Chéniti venue de Nice que je salue chaleureusement, et qui sera certainement demain Préfet de la République.
Je pense à Aléxis, à Stéphane et à Laurent, ou encore à Sebastien chefs d’entreprises actifs et passionnés de travail.

Oui, la Seine Saint-Denis et l’Ile de France ont aussi de jolies pépites !

L’égalité républicaine, nous devons la faire vivre pleinement. Elle doit être au cœur de l’action politique. C’est le sens de l’action voulue par le Président de la République et traduite par le gouvernement de Manuel Valls.

Je suis rassuré de savoir que vous tous ici réunis à mes côtés, en particulier toi  Claude, toi qui nous fait l’honneur de nous accueillir ici à l’Hôtel de Lassay véritable épicentre de la République et de la démocratie, nous travaillons main dans la main, afin d’asseoir nos projets de réussite.

Cher-e-s ami-e-s, je poursuivrai mon chemin, à vos côtés pour améliorer la vie dans mon département mais aussi dans l’ensemble du territoire francilien, pour que vive la République, Laïque, une et indivisible. Au quotidien, je sais pouvoir compter sur vous tous ici pour placer au cœur des  priorités nos beaux projets communs pour notre Nation.

Mesdames et Messieurs, je vois en cette distinction, une reconnaissance, mais surtout un encouragement prodigué par les plus hautes  autorités de l’Etat, en vue de persévérer dans mes efforts et d’être toujours plus utile à mon pays.

Je vous remercie et remercie l’intendance de l’AN pour avoir contribué à la réussite de ce moment.

***

Seul le prononcé fait foi. 

Réunion du Conseil municipal ce soir à NS'M

Le Conseil Municipal se réunira en séance le jeudi 18 septembre 2014 à 20h à l'Hôtel de Ville.
 
Voici l'ordre du jour : 

1°) Décision modificative n° 2. Budget commune 2014 et subvention à l’association Vis ta forme.

2°) Dotation de Développement Urbain 2014.

3°) Taxe communale sur la consommation finale d’électricité. Actualisation du coefficient.

4°) Approbation du Plan Local d’Urbanisme.

5°) Instauration du périmètre d’étude sur le centre ancien.

6°) Acquisition d’emplacements de stationnement dans le parking situé rue du Berry, sous l’esplanade de Saint-Germain.

7°) Acquisition d’un pavillon situé 104 ter, avenue du Général de Gaulle.

8°) Extension du réseau de chauffage urbain. Quartier des Fauvettes – rue Léon Blum. Avenant au protocole transactionnel du marché à procédure adaptée.

9°) Garantie d’emprunt à l’OPIEVOY pour la résidentialisation de 136 logements dans le quartier Paul Thomoux.

10°) Convention de partenariat avec la Caisse d’Allocations Familiales pour l’utilisation du service CAFPRO.

11°) Conventions d’objectifs et de financement avec la Caisse d’Allocations Familiales pour la prestation de service unique.

12°) Mise en place de la protection fonctionnelle.

13°) Représentation du Conseil Municipal au Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance.

14°) Rapport sur application des articles L.2122.22 et L.2122.23 du Code Général des Collectivités Territoriales.

15°) Questions orales.

mercredi 17 septembre 2014

Présentation des travaux d'aménagement des futures voies réservées de la ligne de bus Express 91-06

Jean Daubigny, Préfet de Région, Préfet de Paris, Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional d'Ile-de-France et président du Conseil du STIF, ainsi que Jérôme Guedj, président du Conseil général de l'Essonne et administrateur du STIF, ont le plaisir de vous inviter à la présentation des travaux d'aménagement des futures voies réservées de la ligne de bus Express 91-06
 
le vendredi 19 septembre 2014 à 11h
rendez-vous à 10h45 à la gare du Guichet (RER B), rue de Verdun, à Orsay
 
Certains tronçons de la ligne 91-06 bénéficient déjà aujourd'hui d'une voie réservée. Fin 2013, des travaux d'aménagement pour la mise en site propre du tronçon entre l'Ecole Polytechnique et le Christ de Saclay ont démarré. Cette nouvelle section, qui comportera un ouvrage d'art - un nouveau pont - sera longue de 6,7 km et comptera 11 stations.
 
Avant une mise en service prévue fin 2015 et pour symboliser cette amélioration des conditions de transports, la ligne 91-06 change de nom et devient Express 91-06.
 
Le projet d'un montant de 58,2 millions d'euros est réalisé par le Stif et financé par l'Etat, la Région Ile-de-France et le Département de l'Essonne. Le matériel roulant et le coût de l'exploitation de la ligne sont financés à 100% par le Stif.
 

mardi 16 septembre 2014

Réaction de Jean-Paul Huchon au discours de politique générale du Premier Ministre

Aujourd'hui, j'ai entendu un Premier Ministre à l'écoute, soucieux de rassembler les Français : c'est une nécessité dans la période extrêmement difficile que nous traversons. Le Premier Ministre a placé l'investissement au cœur des politiques publiques : je me réjouis à ce titre de son souhait de conclure les contrats de plan Etat-Région à la fin de cette année, parce que l'effort conjoint de l'Etat et des collectivités crée les conditions de la confiance autant qu'il crée les conditions de la reprise. 
 
L'appel à la responsabilité et à la réciprocité nous concerne tous. Je ne peux que me satisfaire en particulier de son appel à relancer l'apprentissage et de sa volonté de lever tous les freins qui expliquent aujourd'hui son ralentissement. C'est par le dialogue  et l'implication de chacun - Etat, Région et partenaires sociaux que nous pourrons y parvenir. Nous avons d'ailleurs commencé à le faire en Ile-de-France avec les états généraux de l'apprentissage organisés en juillet dernier.
 
Dans un souci d'égalité, il a aussi manifesté sa préoccupation à l'égard des plus modestes et des plus démunis, qui sont les premiers à subir la crise. Je retiens notamment l'engagement renouvelé de l'Exécutif à construire massivement de nouveaux logements dans les zones tendues, dont fait incontestablement partie l'Ile-de-France. De même, la possibilité ouverte par le Premier ministre d'élargir l'expérimentation de l'encadrement des loyers à la petite couronne est un témoignage d'écoute et de rassemblement, autant que de protection des plus fragiles.
 
Enfin et afin que la réforme territoriale puisse être mise en œuvre dans de bonnes conditions, le Premier Ministre a fait le choix de confirmer l'organisation des élections régionales à la fin 2015 : l'année à venir sera une année utile pour renforcer la Région afin d'améliorer les conditions de vie des Franciliens. 
 
 

La rentrée universitaire en Ile-de-France : la Région aux côtés des étudiants franciliens

L'Ile-de-France compte 635 000 étudiants soit un quart des effectifs nationaux. 

L'accompagnement de ces nombreux jeunes s'engageant dans des études supérieures est l'un des facteurs déterminants de leur réussite, et de leur confiance dans l'avenir. C'est pourquoi l'amélioration de leurs conditions de vie est une préoccupation majeure de la Région Ile de France.
 
A l'occasion de la rentrée universitaire, Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France, Laure Lechatellier, Vice-présidente en charge de l'action sociale, des formations sanitaires et sociales, de la santé et du handicap et Isabelle This Saint-Jean, Vice-présidente en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche se rendront sur le campus de l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 (Campus Censier) pour un passage en revue des dispositifs d'accompagnement soutenus par la Région :
 
· Aide à l'accès à l'emploi des étudiants dans les bibliothèques universitaires ;
· Chaîne des mutuelles étudiantes (aide des étudiants boursiers) ;
· Modernisation des bibliothèques ;
· Aide à la mobilité internationale des étudiants...
 
Des étudiants concernés par ces différents aides pourront témoigner de leur utilité concrète au quotidien.

Jeudi 18 septembre 2014 à partir de 10 heures - Campus Censier à 13 rue Santeuil Paris 5ème. 

Puis Bibliothèque Sainte-Geneviève : 
10 place du panthéon Paris 5ème.

dimanche 14 septembre 2014

Une interview qui fixe le cap en matière d'éducation. Par Najat Vallaud-Belkacem

Retrouvez ci-dessous, l'entretien avec ladepeche.fr, de Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l'Education Nationale. 

Dans une enquête Pisa 2012 qui mesure les compétences des élèves de 15 ans, environ 20 % des jeunes Français n'atteignent pas le niveau de base en compréhension de l'écrit.

Oui ces chiffres sont inquiétants. 
Trop d'élèves sont en difficulté au moment d'entrer au collège alors même que notre école maternelle, elle, est de plus en plus performante. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de donner la priorité au primaire et d'y concentrer des moyens supplémentaires. L'école doit absolument combattre les déterminismes sociaux, c'est la condition sine qua non à la fois de la réussite de notre pays et de la confiance que notre société lui voue. C'est pour cela que nous nous donnons les moyens depuis deux ans de remettre, notamment dans les territoires qui cumulent les difficultés sociales, plus de maîtres que de classes. C'est pour cela aussi que nous avons voulu rétablir la formation des enseignants pour les rendre plus forts face aux difficultés des élèves. C'est enfin pour cela que nous avons fait la réforme des rythmes scolaires car les enfants apprennent mieux en 5 matinées qu'en 4.

Cette réforme est-elle derrière nous ?

Nous avons franchi un pas important mais le travail n'est pas fini. Ce qui est derrière nous, c'est le déploiement des nouveaux rythmes. Ce qui est devant nous, et que je veillerai à faire dans le plus grand dialogue avec les acteurs concernés, c'est la bonne complémentarité entre les temps scolaire et périscolaire. Mieux apprendre, en le faisant aux moments les plus propices, et découvrir des activités artistiques, culturelles ou sportives qui enrichissent les enfants. Ces deux ambitions doivent être atteintes.

Quelles sont vos priorités pour refonder l'école ?

D'abord mener à bien toutes les dimensions de la refondation de l'école adoptée en juillet 2013. On a commencé à la mettre en œuvre, avec la création de nouveaux postes, la formation des enseignants, la priorité donnée au primaire, la préscolarisation des enfants avant trois ans là ou il y en a le plus besoin. Vont arriver une série de réformes tout aussi importantes comme la rénovation des programmes et du socle commun de connaissances, de compétences et de culture qu'un élève va devoir maîtriser à la fin de sa scolarité. Je pense aussi à la réforme de l'évaluation qui doit veiller à encourager les élèves plutôt qu'à les décourager. On va aussi ouvrir les premiers débats sur la réforme du collège. Parmi les sujets qui me tiennent à cœur, il y a la question de la relation entre l'école et le monde professionnel. L'école doit s'intéresser davantage à ce que devient l'élève ou le jeune après son passage scolaire, faire en sorte que les relations école-entreprise se multiplient, que l'orientation soit rénovée pour permettre aux élèves de choisir véritablement, que l'enseignement professionnel soit davantage valorisé, qu'il y ait davantage d'apprentissage. Le deuxième sujet auquel je suis attaché, c'est le sujet des relations entre les parents et l'école. Un sondage montre que 9 % seulement des Français se disent vraiment satisfaits de leur école. La difficulté vient trop souvent d'incompréhensions, de malentendus, d'éloignement. Il faut que les parents éloignés de l'école en soient rapprochés, que le dialogue soit permanent et que les enseignants puissent travailler dans un climat de confiance, cela va dans l'intérêt de la réussite des enfants.

Vous allez continuer à lutter contre les stéréotypes du sexe ?

L'école, au-delà de la mixité qu'elle affiche et qu'elle respecte, doit veiller à développer chez les filles et les garçons les mêmes compétences, les mêmes ambitions professionnelles, sans autocensure. Offrir à tous les enfants les meilleures chances de réussite, c'est l'objet du plan d'action pour l'égalité filles-garçons qui prévoit notamment de former les enseignants et de leur donner les outils pour promouvoir l'égalité et le respect entre les sexes. Ce plan sera présenté aux parents dans les conseils d'école.

Selon l'OCDE, les instituteurs sont moins payés que les professeurs des collèges et lycées…

C'est vrai. C'est pourquoi depuis 2012 nous avons pris des décisions pour remédier à ces écarts. Nous avons créé une prime de 400 € par an pour les enseignants de maternelle et de primaire et les personnels de direction. Ensuite on a permis chaque année à 2000 personnes supplémentaires de bénéficier d'une amélioration de carrière et d'une augmentation de salaire.

Les bourses au mérite ont été supprimées. Pour quelles raisons ?

Le gouvernement a fait un effort conséquent avec une augmentation de 450 millions d'euros du budget consacré aux bourses. Cela a servi à les revaloriser et à augmenter le nombre de bénéficiaires. 130 000 étudiants supplémentaires, de familles défavorisées mais aussi de classes moyennes, sont désormais aidés. Dans un cadre budgétaire contraint c'est vrai que nous avons dû mettre fin aux bourses au mérite mais ceux qui pouvaient en bénéficier pourront bien sûr prétendre à ces bourses sur critères sociaux.

Pensez-vous qu'il existe une crise de vocations ?

Non. La suppression de postes d'enseignants pendant plusieurs années a forcément conduit des étudiants qui auraient pu être attirés par ces métiers à s'en détourner. Depuis que nous avons rouvert les recrutements, on constate que les concours attirent de plus en plus. En Midi-Pyrénées, nous avons créé 167 postes dans le 1er degré en 2011 et 196 l'an dernier. L'ancienne majorité en avait supprimé 98 en 2011 et 219 en 2012.

Vous êtes devenue une cible privilégiée d'attaques racistes ou sexistes. Comment réagissez-vous ?

Je ne suis pas quelqu'un de particulièrement méprisant, mais face à l'outrance, la seule réaction qui vaille pour moi, c'est le mépris.

Vous avez rencontré les enseignants de l'école d'Albi dans laquelle une institutrice a été tuée le 4 juillet dernier. Que leur avez-vous dit ?

Le jour du drame j'ai ressenti comme tous les Français de l'horreur, de la consternation, de la douleur. Mon prédécesseur, Benoît Hamon, qui s'était rendu sur les lieux le jour même, avait promis qu'on reviendrait. C'est ce que je fais. Je suis venue voir les personnels éducatifs, les parents d'élèves, toutes les équipes de l'académie pour les assurer de notre soutien moral et matériel et faire en sorte que cette rentrée scolaire se passe dans les meilleures conditions possible.

Votre meilleur souvenir d'école ?

Ce sont les rentrées avec leur lot de nouveautés : enseignants, copains, aventures… Je les attendais toujours avec impatience, curiosité, un peu d'anxiété aussi.

samedi 13 septembre 2014

NS'M : Agir contre les violences aux personnes

"Ce n'est rien diront certains"

J'ai été cette semaine encore une fois,  alerté par le nombre inquiétant d'agressions sur les personnes et notamment les plus âgées dans notre ville.

Alors que le trafic de stupéfiant semble se développer à grande vitesse, parfois même, en plein air, les vols avec violence,  eux, prennent une part importante dans la nouvelle délinquance locale.

Rester inactif face à cela reviendrait à fermer les yeux et à considérer qu'après tout, il ne s'agit que de petite délinquance sans trop d'effet. 

Et pourtant, rien n'est plus violent que cette délinquance silencieuse qui laissera place à des actes de plus en plus violents si nous les traitons pas.

Certes, la ville agit, avec ses moyens, des personnels, sa stratégie, mais il faudra aller plus loin, 


vendredi 12 septembre 2014

La Région île-de-France agit pour Neuilly

Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France, Abdelhak Kachouri, Vice-président en charge de la Sécurité, de la Citoyenneté et de la Politique de la ville, Conseiller municipal de Neuilly-sur-Marne, Henriette Zoughebi, Vice-présidente en charge des Lycées et des politiques éducatives et Laure Lechatellier, Vice-présidente en charge des Affaires sociales, des Formations sanitaires et sociales, de la Santé et du Handicap, vous invitent à l'inauguration du nouvel amphithéâtre de l'Institut de Formation Interhospitalier Théodore Simon (IFITS) : 
 
Le lundi 15 septembre à 16h
 
3, avenue Jean Jaurès à Neuilly-sur-Marne
 
Face à des conditions d'études et d'enseignement difficiles liées au manque d'isolation thermique des anciens locaux, la Région Ile-de-France a décidé de financer les travaux d'investissement immobilier du plus grand établissement de formations sanitaires et sociales d'Ile-de-France (hors AP-HP), mission qui ne relève pas de sa compétence. 

Une aide régionale de 3,5 M€ est ainsi venue s'ajouter à la subvention régionale de fonctionnement versé à l'IFITS (4 M€ en 2014) afin de pouvoir financer les travaux.
 
Lancés en décembre 2013, ces derniers, permettent cette année aux étudiants d'intégrer un amphithéâtre flambant neuf de 250 places. La réhabilitation des 4 étages supérieurs du bâtiment principal est en cours et doit être achevée en février 2016.

Le projet revêt une importance particulière en matière de conditions d'études des étudiants mais aussi en matière d'emploi sur un territoire où le chômage est important. Les formations sanitaires et sociales permettent aux jeunes d'acquérir rapidement une situation professionnelle : le taux d'insertion des diplômés des formations sanitaires et sociales est proches de 80 % et peut aller jusqu'à 90 % pour les infirmiers.

L'IFITS accueille plus de 1000 étudiants par an : 570 étudiants en soins infirmiers, 110 élèves  aides-soignants et auxiliaire de puériculture, 50 étudiants infirmier anesthésiste, 70 élèves ambulanciers et 170 élèves en préparation de concours paramédicaux. La grande majorité des étudiants bénéficie d'un très bon taux d'encadrement (un formateur pour moins de 15 élèves).
 
Repères
 
- En charge de la formation initiale des aides-soignants et sages-femmes, la Région définit et répartit l'offre de formation sur le territoire à travers l'élaboration du Schéma des formations sanitaires et sociales.

- La Région Ile-de-France assure le fonctionnement de 108 écoles paramédicales, auxquels elle consacre chaque année 150 millions d'euros. 

- En Île-de-France, près de 30.000 étudiants suivent une formation paramédicale ou de sage-femme et 11.000 de travailleur social. Parmi eux, 6.150 sont titulaires d'une bourse régionale.