mercredi 26 juillet 2017

Au Père Hamel.

RIP.
85 ans. Il avait 85 ans.

Au service des plus fragiles, il avait à cœur d'écouter, d'accompagner, de rassurer, d'aider et d'encourager celles et ceux, nombreuses et nombreux, qui le sollicitaient dans cette petite Église de Saint-Etienne-du-Rouvray. 

Il était bon, il était jovial, il était rigolo, il était celui que les enfants appelaient "Papy Hamel", il était finalement celui qui aurait pu être notre grand père à toutes et à tous. 

Ce matin là, le 26 juillet 2016, à 9h43, deux terrorises islamistes ont mis fin aux jours du Père Hamel. 85 ans... La folie mêlée à l'endoctrinement de tarés qui veulent anéantir la liberté, l'amitié entre les peuples et, c'est évident chez ces gens là, l'amour. 

Ce matin, une pensée affectueuse s'envole vers là où se trouve le Père Hamel, de la où il est, il nous dirait ceci : "Je fais le plus de choses que je peux par amour pour me reposer d'en faire tant par nécessité". 

Les témoignages sont identiques, il était d'abord et avant tout un homme de cœur. Mon profond respect à la mémoire du Père Hamel, à sa famille et à la communauté catholique. 

Rien ne nous détournera de cette lutte acharnée, déterminée et particulièrement ferme contre le terrorisme. 

Nous sommes la France. 🇫🇷

jeudi 15 juin 2017

La violence est la force des faibles. Soutien à Mme Kosciusko-Morizet.

Nathalie Kosciusko-Morizet
Comme des milliers de gens, j'ai été choqué d'apprendre l'agression de Mme Kosciusko-Morizet, ce matin à Paris.

Si le débat peut parfois être vif et tendu, rien ne peut et ne doit justifier la violence d'où qu'elle vienne à l'endroit d'un-e citoyen-e, qui plus est en charge d'un mandat électif. 
 
La démocratie n'autorise pas ce genre d'écart. 
 
Je forme le vœu que l'auteur de cette agression soit le plus rapidement interpellé, auditionné et présenté à un magistrat afin qu'il rende compte de son geste particulièrement grave. 
 
J'ai adressé un mot de soutien à Mme Kosciusko-Morizet avec laquelle, j'ai travaillé à la Région IDF et pour laquelle j'ai de l'estime.

samedi 7 janvier 2017

Je suis Charlie. 2 ans après.

Je n'oublierai jamais cette terrible journée avec les morts atroces de la rédaction de Charlie, celle d'Ahmed MERABET, puis les jours suivants avec l'assassinat de Clarissa JEAN-Philippe et la tuerie de l'Hyper Casher. 

J'ai encore en mémoire ces nombreuses alertes, ces nombreux témoignages qui m'arrivaient en masse tellement le choc nous avait envahi. 

Le 7 janvier 2015 fut une journée d'une violence inouïe. J'étais alors Vice-président du Conseil Régional d'île-de-France en charge notamment de la sécurité. Je m'étais rendu sur place avec le Président de la République. 

Ce que j'ai vu est indescriptible, inoubliable et d'une rare barbarie. 2 ans après, nous pensons à ces nombreuses victimes, à leurs familles, à leurs enfants et à leurs proches. 2 ans après, nous restons en alerte maximale car malheureusement nous n'en avons pas fini avec le terrorisme dans notre pays. 

La traque est sévère et continue. La détermination de nos services est viscérale et intacte. Rien, nous ne lâcherons rien face à cette violence aveugle qui vise à anéantir nos valeurs, notre idéal. 

Nous devons rester debout car nous sommes la France. Celle de la tolérance, de la démocratie, de la liberté d'expression et de l'amour. 

Aujourd'hui, à cet instant, j'adresse mes pensées les plus affectives à toutes les victimes de ces terribles journées. 

Nous sommes 66 millions à vous aimer, à penser à vous  en ce jour si particulier. 

#JesuisCharlie