jeudi 31 octobre 2013

Écotaxe : le temps du dialogue

Le Parti socialiste salue la décision courageuse annoncée par le Premier ministre sur l’écotaxe. Cette décision va permettre de mettre un terme à l’engrenage de la violence pour faire place à un dialogue apaisé et constructif. Elle ouvre un nouveau temps de négociation entre tous les acteurs concernés, à l’échelle nationale comme à l’échelle locale, afin de bâtir collectivement des solutions équilibrées, adaptées et guidées par les principes de justice sociale et d’égalité des territoires.

Par cette décision de suspension qui n’est pas une annulation, le gouvernement montre qu’il est déterminé mais qu’il est à l’écoute des Français. Il tient compte de leurs interrogations comme des circonstances de ces interrogations. Comme les autres régions de France, la Bretagne subit de plein fouet une crise, qui touche en particulier le secteur agro-alimentaire, structurant pour le territoire, de nombreuses entreprises et de très nombreuses familles. En raison du caractère péninsulaire de la Bretagne, ses activités industrielles et agricoles sont extrêmement dépendantes du transport routier.  

L’UMP cherche depuis quelques jours à instrumentaliser les revendications des Bretons. Les élus bretons de l’UMP ont boycotté de manière irresponsable la réunion consacrée à la Bretagne ce matin autour du Premier ministre. Les élus de l’UMP ont-ils oublié que l’écotaxe a été imaginée pendant le quinquennat Sarkozy et adoptée sous le gouvernement Fillon ? Que c’est ce même gouvernement qui a signé un contrat mal négocié avec un partenaire privé Ecomouv, dont la rupture coûterait 800 millions d’euros aux finances publiques, pour créer le dispositif nécessaire à sa mise en œuvre et rédigé un décret pour sa mise en application le 6 mai 2012, jour de l’élection de François Hollande ?

En reprenant à son compte cette taxe, utile au financement de nos infrastructures et à l’évolution des transports de marchandises vers un modèle plus soutenable, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault n’a cessé depuis son arrivée au pouvoir de mettre en place des aménagements pour que la mesure voit le jour dans une version améliorée, débarrassée de ses effets négatifs initiaux.

Il l’a fait dans un dialogue permanent avec les acteurs concernés et il va continuer à le faire dans la nouvelle phase qui s’ouvre aujourd’hui.

Le Parti socialiste soutient la mise en œuvre de l’écotaxe sur l’ensemble du territoire national au terme de réaménagements, en particulier par l’amélioration des dispositions propres à la filière agricole et agro-alimentaire, et celles relatives aux régions dites périphériques. Cette taxe favorisera l’entretien et le renouvellement des infrastructures, le désenclavement des territoires, le développement économique et la création d’emplois, en particulier dans les PME-PMI, ainsi que la transition écologique, en diminuant les émissions de CO2 et en soutenant la relocalisation de la production ainsi que le développement des circuits courts. La mise en place de l’écotaxe doit s’inscrire dans une action plus large pour donner un nouvel avenir à l’agro-alimentaire en développant un nouveau modèle pour cette filière.

Concernant la Bretagne, le Parti socialiste rappelle que le gouvernement a pris une série d’initiatives ciblées : plan agro-alimentaire, mesures d’urgence et moyens financiers immédiatement disponibles pour les salariés et les entreprises en difficulté, mise en place d’un « Pacte d’avenir pour la Bretagne » pour moderniser l’appareil productif et annonce d’un contrat de plan Etat-Région anticipé entre l’Etat et la région Bretagne. 

jeudi 24 octobre 2013

Loi famille : des avancées utiles

Lundi 21 octobre, Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille a présenté la méthode d’élaboration du projet de loi sur la famille. Ce projet de loi devra être soumis au Parlement à la fin du premier semestre 2014.

Le gouvernement a choisi une approche globale en mobilisant l’ensemble des leviers. Les travaux préparatoires, qui débutent dès maintenant, s’appuieront sur des auditions de l’ensemble des acteurs, sur des rapports et sur le lancement de quatre groupes de réflexion.

Ces groupes de réflexion travailleront sur différents axes thématiques : la médiation familiale et les contrats de co-parentalité, les nouveaux droits pour les enfants, la protection de l’enfance et l’adoption, et enfin la filiation, les origines, la parentalité. Ils seront pilotés par des personnalités qualifiées et par des professionnels spécialistes tels que : Marc Juston, Stéphanie Gargoulaud, Jean-Pierre Rosenczweig, Dominique Youf, Adeline Gouttenoire, Isabelle Corpart, Irène Théry et Anne-Marie Leroyer.

Selon l’INSEE, en 2011, il y avait 22% de foyers monoparentaux. 1 enfant sur 10 vit dans une famille recomposée. Comment ne pas tenir compte de cette réalité ?

Oui, la famille évolue, les besoins des parents et ceux des enfants aussi. Mais la famille reste pour les Français un facteur de stabilité, de protection et d’épanouissement. Aujourd’hui, il faut reconnaître, soutenir et accompagner toutes les familles et donner à chacun la possibilité d’une vie familiale.

Le Parti socialiste défend cette vision moderne de la famille sous l’angle de sa diversité. La reconnaissance de la diversité familiale permettra d’émanciper la famille du modèle unique que la droite tente de défendre malgré la réalité, cette droite qui n’a pas traité pendant ses années de pouvoir ces questions sociétales qui sont apparues.

Le Parti socialiste soutient l’action du gouvernement qui, à travers ce projet de loi, réformera la politique familiale pour la rendre plus juste et plus équitable afin d’améliorer le quotidien des parents et des enfants.

dimanche 20 octobre 2013

Lutte contre l'exclusion et la pauvreté : Une priorité gouvernementale

En écho à la marche contre la misère organisée au Trocadéro, jeudi 17 octobre, le président de l’Assemblée Nationale a coprésidé avec le président d’ATD-Quart Monde une conférence sur la pauvreté.
 
Comme le gouvernement s’y était engagé en janvier 2013, des militants associatifs ont pu témoigner de leur détresse quotidienne, de leurs « galères » mais ont montré également leur détermination à lutter contre la misère de chaque jour et nous ont montré une dignité exemplaire.
 
Le Défenseur des Droits a réitéré sa volonté de faire inscrire dans la loi un nouveau critère de discrimination : la précarité sociale. Cette inscription, ne pourra à elle seule résoudre les problèmes d’exclusion mais elle permettra de faire évoluer les mentalités et les comportements.
 
Cette manifestation a aussi été l’occasion de rappeler les mesures prises par le gouvernement contre la pauvreté : création de 8 000 places d’hébergement, augmentation de 10% du RSA, extension de la CMU-C et accès à une complémentaire santé pour 700 000 personnes, majoration de 25% de l’allocation de soutien familial pour les familles nombreuses vivant sous le seuil de pauvreté, garantie jeunes et extension des tarifs sociaux de l’énergie à quelques 8 millions de personnes.
 
Le Parti socialiste salue cet engagement déterminé à lutter contre la pauvreté dans notre pays. Dans le même esprit, il se réjouit du vote des députés socialistes pour le maintien du taux réduit à 5,5% de la TVA sur les produits de première nécessité.
 
La lutte contre la pauvreté doit se poursuivre tout au long du quinquennat : d’autres mesures sont à venir, comme la circulaire de George Pau-Langevin destinée à favoriser l’aide à la parentalité pour les familles précaires.
 
Ce 17 octobre nous a permis de voir la pauvreté sous un autre angle : il est de la responsabilité des socialistes de faire advenir une prise de conscience collective que la lutte contre la pauvreté et l'exclusion est indispensable dans notre pays;

vendredi 18 octobre 2013

« Ile-de-France 2030 » adopté à une large majorité

Jean-Paul Huchon, Président du Conseil régional d’Ile-de-France et Alain Amédro, Vice-président chargé de l’aménagement du territoire, après une journée entière de débats, ont fait adopter le projet de Schéma directeur régional (SDRIF), baptisé « Ile-de-France 2030 », par les élus régionaux.

Pour Jean-Paul Huchon, « avec ce document, c’est l’avenir de la Région Ile-de-France qui se dessine pour les années à venir. 

Avec le projet « Ile-de-France 2030 », la Région sera le territoire d’Europe qui investira le plus au cours des vingt prochaines années. En actant la relance massive de la construction des logements, en localisant les infrastructures de transports dont le Grand Paris Express et les grands équipements d’échelle régionale, ce projet va changer la vie des gens ».

Avec le projet « Ile-de-France 2030 », la Région construit la métropole francilienne, en s’adaptant aux modes de vie actuelle et future des Franciliens en termes de mobilité, d’emploi, d’habitat, de loisirs et de valorisation de l’environnement.

Alain Amédro indique : « C’est une nouvelle étape qui s’annonce pour l’Ile-de-France, celle de la mise en œuvre de son schéma directeur « Ile-de-France 2030 », à la fois projet d’aménagement, de transition et projet sociétal porté par le développement durable, avec et pour les Franciliens ! ».

« Ile-de-France 2030 » répond à 3 grands défis contemporains :

- Améliorer la qualité de vie des Franciliens en lançant la transition écologique,

- Contrer la crise avec le développement de l’emploi, de l’excellence économique et du rayonnement international,

- Renforcer la cohésion régionale avec la réduction des inégalités territoriales, sociales et environnementales.

La Région défend un aménagement solidaire auquel contribuent tous les territoires franciliens, qu’ils soient urbains ou ruraux. Un développement pérenne et durable n’est possible qu’en prenant en compte les interrelations des territoires.

Dernière étape pour le projet Ile-de-France 2030 : il devra être approuvé par le Conseil d’Etat avant le 31 décembre 2013. C’est le décret d’approbation finale du projet par le Conseil d’Etat qui donnera au document « Ile-de-France 2030 » sa force juridique.

jeudi 17 octobre 2013

Des logements sociaux de la Région pour les femmes victimes de violences

La Région renouvelle son partenariat avec la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) au profit du relogement des femmes victimes de violences en IDF, sur la période 2013-2015. Pour ce faire, Jean-Paul Huchon et Emmanuelle Cosse Vice-présidente en charge du logement ont fait voter ce jour une subvention de 40 000 € pour le fonctionnement de ce dispositif.

La question du logement des femmes en difficulté, et notamment de femmes victimes de violences, a très tôt mobilisé l’Exécutif régional, avec la création en 1998, d’un dispositif permettant de soutenir les opérations d’investissement de création ou de réhabilitation d’établissements d’hébergement et d’accueil.

 En complément de ce soutien à des structures spécifiques, le Conseil régional a décidé de mettre en place une aide en faveur du logement des femmes victimes de violences conjugales ou familiales, dans le parc social ordinaire.

 Sous l’impulsion d’Emmanuelle Cosse et de Michèle Sabban, Vice-présidente en charge du personnel, la Région mobilise une partie du contingent de logements sociaux qu’elle finance, au profit du relogement de femmes victimes de violences en recherche de logement autonome et pérenne. Son action s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec les 16 associations franciliennes de la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF)  et les bailleurs sociaux franciliens (AORIF).

« L’accès à un logement autonome est une étape décisive dans le processus de reconstruction de ces femmes. La Région a mis en place un dispositif exemplaire » se félicite Emmanuelle cosse

La Région s’est engagée à réserver chaque année 50 logements à ces femmes.

 Ces objectifs initiaux ont été largement dépassés, puisqu’en 2012, 244 logements ont été rétrocédés par la Région, et déjà 152 au 1er octobre 2013.

Ce dispositif de relogement a prouvé son efficacité puisque de juillet 2009, date de lancement du partenariat, à octobre 2013, ce sont 402 femmes qui ont été relogées.

De l’hébergement d’urgence au logement autonome, la Région est présente tout au long du parcours résidentiel des femmes accompagnées par les associations.

Téléphones portables et géolocalisation pour les femmes victimes de violences

Jean-Paul Huchon et Laure Lechatellier, Vice-présidente en charge de l’Action sociale, des Formations sanitaires et sociales, de la Santé et du Handicap, ont fait voter aujourd’hui une subvention de 26 573 € pour l’extension du dispositif expérimenté en Seine-Saint-Denis en faveur des femmes victimes de violences et en très grand danger : des téléphones portables avec géolocalisation reliés directement à une centrale d’urgence fonctionnant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Les téléphones sont attribués sur décision du parquet de Bobigny pour une durée de six mois renouvelable à des femmes victimes de violences conjugales et qui ont porté plainte.

Le portable est relié directement à une centrale d’urgence (Mondial assistance), dont le numéro est pré-enregistré. Il suffit à la victime d’actionner un bouton pour être mise en relation avec la centrale d’urgence. 

Les innovations technologiques de la géolocalisation rendront plus rapide le repérage de la victime activant le numéro d’alerte.

 Le dispositif a permis de rendre exceptionnels les contacts physiques de l’agresseur avec la femme victime qui se sent dès lors prise en considération, prise en charge et sécurisée. Ce sentiment de sécurité a permis à un grand nombre d’entre elles d’engager ou de reprendre un projet de vie, des démarches juridiques (divorce…), ou encore des démarches d’insertion professionnelle.

Pendant 3 années en Seine Saint-Denis :

-   92 femmes ont été admises au dispositif

-   148 enfants ont été concernés par la mise en protection de leur mère.

Ce dispositif innovant a été mis en place pour la première fois en Ile-de-France en 2009,  il est cofinancé par la Région Ile-de-France et le Département de Seine-Saint-Denis en partenariat avec Orange, Mondial Assistance et l’Association SOS victimes 93.


La Région Ile-de-France est fière d’avoir soutenu Michael Levitt, prix Nobel de chimie 2013

Le prix Nobel de chimie a été décerné le 9 octobre à Michael Levitt, Martin Karplus et Arieh Warshel, tous trois spécialistes de la modélisation des réactions chimiques.

 
Co-lauréat du prix Nobel de Chimie 2013 Michael Levitt est un biophysicien et chimiste américano-israélo-britannique. Il est un pionnier de la modélisation informatique des réactions chimiques. Il est récompensé "pour le développement de modèles multi-échelle pour les systèmes chimiques complexes".
 
Michael Levitt a été accueilli en France entre 2003 et 2004, grâce au dispositif des Chaires Blaise Pascal par Joël Janin, Professeur Emérite de Biophysique à l’Université Paris-Sud, au sein du Laboratoire d’Enzymologie et Biochimie Structurale du CNRS de Gif-sur-Yvette.
 
Pour mémoire, le dispositif  régional des Chaires internationales Blaise Pascal vise à :
- permettre l’accueil de chercheurs étrangers de très haut niveau, de toutes disciplines et de réputation mondiale, dans un laboratoire ou un établissement d’enseignement supérieur d’Ile-de-France ;
- insuffler une dynamique scientifique, en permettant des échanges entre jeunes chercheurs des laboratoires franciliens et scientifiques de très haut niveau international ;
- contribuer par là-même au rayonnement international des laboratoires franciliens.
 
«La Région Ile-de-France est très fière d’avoir permis l’accueil de Michael Levitt. 

C’est pour notre Région un honneur et une chance d’être la 1ère Région européenne de recherche, une Région ouverte et accueillante qui rayonne vers l’international » déclare Isabelle This Saint-Jean, Vice-présidente de la Région Ile-de-France en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche.

dimanche 13 octobre 2013

Lampedusa, Malte : des vies brisées au nom de la liberté

"Ils disaient"

Ils disaient :  "l'embarcation est fiable, ne vous inquiétez pas, mettez vos enfants dans vos bras et calez vous par la".

Ils disaient :  "surtout ne levez pas les bras pour éviter que l'on nous voit, gardez votre tête baisée pour votre sécurité".

Ils disaient : " si vous enfants pleurent de froid, réchauffez-les avec vos bras, rassurez-les en leur disant que Lampedusa est presque la".

Ils disaient : " la traversée est un risque à prendre pour construire votre vie là bas. 

Ils disaient : " On peut mourir mais notre étoile est la.

Ils avaient omis de leur dire...

À Lampedusa, des vies par centaines furent enlevées par la folie humaine.

Enfants, père, mère, on leur disait, calez vous par la, à Lampedusa on saura effacer votre douleur.

À celle-ci, on y ajoute la tristesse d'avoir perdu un être cher, un enfant, son père, sa mère.

Calés dans un centre de rétention, ils  nous disaient "nous, on ne peut vous accueillir, il faudra repartir".

Le cœur lourd, ils s'apprêtent à repartir, maigre lot de consolation, ils repartiront dans une embarcation sécurisée, homologuée, avec, comme souvenir du périple traumatisant, le corps de leur parent, de leur enfant.

Europe, terre d'humanité et d'égalité, réveille toi.  

Nos enfants et nos parents disparaissent au nom de la liberté.

Paix à vos âmes, aux petits anges partis trop tôt, aux hommes et femmes qui ont tendus la main aux anges à Lampedusa et à Malte. 

samedi 12 octobre 2013

Agir pour la défense des victimes de la route : Je soutiens cette démarche, faites comme moi, signez la pétition

Pourquoi c'est important

"Chaque année, de nombreuses personnes sont victimes d'accidents de la route :
-plus d’1 million d'accidents dans toute l'Union européenne 
-30 700 décès en 2010.
-31 000 personnes tuées chaque année sur les routes dont 850 enfants de moins de 14 ans,

-250 000 personnes grièvement blessées 
-1 200 000 blessés légers. 

Les Européens voyagent et déménagent constamment d'un pays à l'autre et le risque d'être victime est tout aussi élevé lorsque l'on se trouve à l'étranger. Ces chiffres montrent l'importance qu'il y a à agir avec pertinence et efficacité en ce qui concerne les droits des victimes d'infractions ou d'accidents de la route.

Ce problème appelle une action de l'UE où l' un de ses objectifs est d'offrir à ses citoyens un espace de liberté, de sécurité et de justice dans lequel la libre circulation est assurée ".

Pour ces victimes, les droits fondamentaux doivent être respectés. Il en existe justement une série reconnue dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne (la «Charte UE») et la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) (source : Communication de la commission au parlement européen 2010 et {SEC(2011) 580 final} {SEC(2011) 581 final}).

Mais qu’en est-il de son application effective ?

Basons- nous sur un cas concret loin d’être isolé :

Le 14 octobre 1999 à Séville en Espagne, un camion frigorifique heurte l'arrière du véhicule d'un couple franco marocain tout juste retraité. Le mari décède. La femme s'en sort avec de graves blessures et souffre encore aujourd'hui de nombreuses séquelles.
Toute une famille détruite à cause de cette tragédie et une assurance, AXA, qui a très mal géré le recours :
-Procès verbal de l’accident communiqué à la famille au bout de 3 ans
-Très peu d’informations transmises à la famille
-Dernier rapport médical datant de 2003 (on est en 2013…) 
-Dossier perdu au sein du tribunal de Séville (Axa avait la charge d’enrichir le dossier de nouveau)...

Nous ne pouvons être considérés comme un numéro de dossier sur lequel les assureurs négocient.

Par ailleurs, alors qu’un jugement espagnol vient tout juste d'être rendu après 14 ans de procédures à l'encontre de la compagnie adverse Zurich, force est de constater que les préjudices réels physiques de la passagère qui nécessite aujourd'hui une tierce personne n'ont pas été pris en compte.

Où est le droit européen, le système de carte verte sensé harmoniser la législation de protection de victimes d'accidents de la route et surtout cette charte des droits fondamentaux de l’UE ? 

En l'espèce, c'est le droit local qui a été appliqué loin de toute vision européenne de la protection des victimes. Il n'a pas englobé les conséquences réelles physiques et psychologiques subies par la blessée. Ceproblème de qualification des préjudices est d'ailleurs dénoncé par les associations espagnoles de défense des victimes d'accidents de la route elles-mêmes (cf : Colectivo de Associaciones de victimas de trafico con el proyecto para la valorisacion de los danos y prejudicios causados a las personas en accidentes de circulacion - Espagne).

Cette famille dont je vous parle, détruite par ce drame survenu il y a 14 ans : c'est la mienne, et ce père de famille parti trop tôt....c'est le mien. 

Comme cette tragédie aurait pu toucher n'importe qui, militons pour la protection des victimes d'accidents de la route en demandant l'application effective de la charte des droits fondamentaux de l'UE afin de sortir des longues batailles judicaires et procédurales ne faisant que retarder la possibilité de faire son deuil dignement. 

Signez, transférer, parlez, pour que justice soit faite !
http://www.avaaz.org/fr/petition/Pour_la_defense_des_droits_des_victimes_daccidents_de_la_route_For_the_rights_of_the_crash_road_victims//?launch

vendredi 11 octobre 2013

Prix Nobel de la paix : une institution récompensée

L'attribution du prix Nobel de la paix à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) vient reconnaître l'importante contribution de cette institution au bannissement total de ces armes qui ont fait tant de ravages en un siècle. 

Le Parti socialiste se réjouit de ce choix qui se justifie pleinement alors que l'année 2013 marque la 25ème commémoration du bombardement chimique du 16 mars 1988 par l'armée irakienne à Halabja, dans le Kurdistan irakien, à la suite duquel 5000 kurdes perdirent la vie. Le massacre chimique du 21 août 2013, commis aux abords de Damas, par le régime criminel de Bachar Al-Assad, est venu rappeler tragiquement l'urgence d'anéantir les arsenaux chimiques syriens.

Le Parti socialiste rappelle le rôle déterminant de la France et la fermeté du président de la République après la révélation de l'usage de l'arme chimique par le régime syrien. François Hollande a pris et conservé jusqu'au bout une position ferme aboutissant à l'adoption de la résolution 2118 du Conseil de sécurité des Nations Unies et la destruction de l'arsenal chimique de la Syrie.

mardi 8 octobre 2013

Rencontre autour des emplois d'avenir

Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France et Emmanuel Maurel, Vice-Président en charge de la formation professionnelle, de l’apprentissage, de l’alternance et de l’emploi vous invitent à assister à la rencontre autour des Emplois d’avenir organisée avec les têtes de réseau du monde associatif le : 

Mercredi 9 octobre prochain à partir de 14h30 au Conseil Régional
Salle Pierre-Charles Krieg
33, rue Barbet de Jouy - Paris 7ème.
 
Différents temps forts rythmeront cette rencontre :
 
- Point de situation sur le dispositif régional : éléments quantitatifs et qualitatifs, ajustements du règlement d’intervention de l’aide régionale, mise en place des dispositifs de formation.
 
- Table ronde (15h20) : Une formation ciblée et évolutive pour sécuriser les recrutements. Présentation des outils mis à disposition des employeurs et des modalités pratiques puis échanges.
 
- Table ronde (16h20) : Le retour sur expérience des Emplois d’avenir. Témoignages d’associations qui ont recruté, de salariés et d’une mission locale puis échanges.
 
 

Gay Games 2018 : Une chance pour notre région

Jean-Paul HUCHON, Président de la Région Ile-de-France, et Francis PARNY, Vice-président en charge des Sports et des loisirs, se félicitent que l’organisation des Xème Gay Games soit confiée à Paris et à notre Région en 2018.

 

 

Pour Jean-Paul HUCHON,  « Face à deux candidatures de grande qualité (Londres et Limerick), la candidature parisienne a su s’imposer : dynamisme de l’équipe française, attractivité de la région Ile-de-France et qualité des infrastructures sont autant d’éléments qui ont été déterminantsDe par son message d’ouverture, d’égalité et d’acceptation de l’autre, les Gay Games offrent la possibilité au pays de se rassembler, au-delà de la communauté LGBT ».

 

 

Pour Francis PARNY, sur place à Cleveland pour soutenir le comité d’organisation, se réjouit de « la tenue de cette compétition sportive et artistique dans notre région.  Nous avons jusqu’en 2018 pour construire une dynamique autour de cet événement militant et sportif, nous allons nous y atteler dès aujourd’hui notamment à travers nos politiques régionales qui sont fortement impliquées dans la lutte contre toutes les discriminations ».

 

 

La Région Ile-de-France tient à adresser un message de félicitation particulier aux bénévoles du comité d’organisation qui ont porté cette candidature depuis deux ans. Ils peuvent être assurés du soutien de la Région pour contribuer à la réussite de ce bel événement.

 

lundi 7 octobre 2013

Naufrage à Lampedusa : Pensées et émotion

Le Parti socialiste tient à exprimer sa plus vive émotion après le dramatique naufrage qui s’est déroulé au large de Lampedusa, faisant 150 morts et plus de 200 disparus, pour la plupart des personnes migrantes, dont des enfants.


C’est une tragédie humaine d’une ampleur rare qui vient ainsi d’avoir lieu aux portes de l’Europe et qui endeuille aujourd’hui nos pays. Nos pensées vont vers ces familles qui ont perdu des proches et vers les habitants de Lampedusa qui font face à ce drame immense.

Depuis vingt ans, face à une Europe qui se transformait en forteresse, la Méditerranée a été trop souvent le cadre de telles tragédies, à des échelles moindres, se transformant en cimetière de l’Europe pour de nombreux migrants.

L’Union Européenne doit aujourd’hui s’interroger sur la gestion de ses frontières maritimes qui la transforment parfois en forteresse notamment pour les demandeurs d’asile. L’Europe ne saurait rester indifférente face aux destins tragiques de ces familles qui ont quitté leurs terres d’origine dans l’espoir d’une vie meilleure et qui l’auront perdue.

vendredi 4 octobre 2013

La Région Ile-de-France prend acte avec satisfaction de la confirmation de la notation « AA+ » par l’agence Standard & Poor’s

L’agence de notation Standard & Poor’s  a attribué la note à long terme « AA+ » et à court terme « A-1+ »  à la gestion financière de la Région Ile-de-France. Le conseil régional prend acte avec satisfaction de la confirmation de cette notation.
 
« La reconnaissance par S&P « d’une gouvernance et d’une gestion financière très positives » et « d’une gestion de la dette prudente » est la traduction de la stratégie financière rigoureuse mise en œuvre depuis plusieurs années par la Région » indique Marie-Pierre de la Gontrie, première Vice-présidente en charge des Finances. « Nous aurons la même détermination en faveur d’un budget volontaire mais responsable pour 2014 en tenant compte des fortes contraintes pesant sur les ressources régionales » ajoute-t-elle.
 
La note « AA+ » est le niveau de notation le plus élevé pour une collectivité française, compte tenu de la méthode retenue par ces agences de notation selon laquelle une collectivité locale ne peut être notée au dessus de son Etat souverain.
 
Les évaluateurs ont notamment mis en avant les éléments suivants :
-        une gouvernance et une gestion financière très positive
-        des objectifs budgétaires clairs
-        une gestion de la dette et de la trésorerie prudente et optimisée
-        une planification financière réaliste
-        une forte transparence financière.
 
L’agence Standard & Poor’s souligne toutefois le risque que fait peser sur la capacité d’investissement de la Région l’absence de marges de manœuvre sur les recettes, consécutive notamment à la baisse des dotations de l’Etat. Depuis la réforme de la taxe professionnelle, les Régions sont en effet les collectivités disposant de la plus faible autonomie fiscale.
 
Pour Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France : « l’appréciation de l’agence illustre  la capacité de la majorité régionale, dans toute sa diversité, à porter de manière responsable une politique ambitieuse au service de ses priorités : l’emploi, la jeunesse et les grands investissements. Cependant, face aux poids croissants des dépenses obligatoires, pour les lycées, la formation professionnelle ou encore les transports, l’Etat doit impérativement redonner aux Régions, à l’aune d’un nouvel acte de décentralisation, une autonomie fiscale compatible avec les compétences qu’elles doivent mettre en œuvre. »

« Ile-de-France 2030 » : le Nouveau Grand Paris de tous les Franciliens

Le 18 octobre prochain, le projet qui transformera l’Ile-de-France de demain sera définitivement adopté par l’assemblée régionale. Opter pour un développement plus juste, plus équilibré et plus durable, fruit d’un travail partagé par tous les territoires : c’est l’Ile-de-France 2030 qui se dessine pour tous les Franciliens.

 Ce projet de schéma directeur (SDRIF), auquel travaille la Région depuis 2008, intègre aujourd’hui le Nouveau Grand Paris. Il a pour mission d’assurer la cohérence de l’aménagement de la Région Capitale et de l’ensemble de l’action publique sur son territoire.

Améliorer la cohésion sociale et territoriale, faire progresser la qualité de vie de ses habitants, protéger la biodiversité et renforcer le dynamisme économique de l’Ile-de-France : ce sont les grandes ambitions du projet Ile-de-France 2030. Dans les jours à venir, trois événements s’en font l’illustration :

- Le 5e Congrès national des Parcs naturels régionaux, du 2 au 4 octobre, se tient pour la première fois en Ile-de-France. Placé sous le signe de la transition énergétique, il est l’occasion de rappeler que le projet de schéma directeur organise le développement économique francilien pour l’inscrire dans une perspective durable et équilibrée. 

- Le colloque, « Ile-de-France : une région unique ? Portrait des Franciliens dans leur territoire », le 7 octobre 2013, sous l’égide de la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation pour l’Innovation Politique, interrogera les fractures sociales et territoriales spécifiques à l’Ile-de-France –  des fractures que le projet « Ile-de-France 2030 » entend précisément résorber.

- Le projet de tramway T6, dont le centre de maintenance sera inauguré le 14 octobre, illustre la priorité donnée à l’emploi et à la mobilité des salariés dans le schéma directeur.

mercredi 2 octobre 2013

Réforme des rythmes scolaires : nous refusons l’instrumentalisation des enfants à des fins électoralistes - Par Yannick Trigance et Emeric Bréhier, secrétaires nationaux PS

Le Parti socialiste dénonce les manœuvres politiciennes engagées depuis plusieurs jours par l’UMP contre la réforme des rythmes scolaires. Guidée par ses préoccupations électoralistes, la droite en vient ainsi à oublier la seule question qui devrait prévaloir : l’intérêt des enfants de notre pays.

Nous rappelons qu’en ramenant la semaine scolaire à 4 jours en 2008, la droite a instauré un système sans équivalent dans le monde et unanimement dénoncé par la communauté éducative et les études scientifiques comme source pour les élèves d’une plus grande fatigue, de difficultés d’apprentissage, donc d’échec scolaire accru.

C’est d’abord pour réparer cette aberration qu’il fallait revenir à la semaine de 4,5 jours, beaucoup mieux adaptée au rythme biologique des enfants.

Par ailleurs, cette réforme permet d’offrir à tous les élèves un accès élargi aux activités périscolaires, alors que les disparités sociales en la matière constituent aujourd’hui un des plus grands facteurs de creusement des inégalités entre les enfants.

Par exemple à Paris, grâce à l’action volontariste de la municipalité, tous les enfants des écoles publiques se voient aujourd’hui proposer un accès égal et gratuit à des activités artistiques, culturelles et sportives permettant de développer leur curiosité et leur épanouissement.

Le Parti socialiste salue également le soutien financier apporté par l’Etat afin d’aider les collectivités territoriales, notamment les plus fragiles, à mettre en œuvre la réforme des rythmes dans de bonnes conditions, avec le fonds spécifique d’aide aux communes d’un montant de 250 millions d'euros et la convention passée avec la CNAF.

Si certaines difficultés peuvent se faire jour après seulement quelques semaines d’application de cette réforme ambitieuse, nous en appelons à la responsabilité et à la mobilisation de chacun et réaffirmons toute notre confiance dans la capacité des collectivités locales à agir pour la réussite de nos enfants.

mardi 1 octobre 2013

Livraison de l'A400M : Un symbole pour l'Europe

Le Parti socialiste se réjouit de la réception par l'armée de l'air de l'avion de transport européen Airbus A400 M Atlas qui a eu lieu aujourd'hui sur la base d'Orléans Bricy en présence du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. D'ici la fin de la loi de programmation militaire 2013-2019, quinze autres exemplaires viendront compléter le parc d'avions de transport militaire et remplacer ainsi la flotte des Transall C-160 en fonction depuis 50 ans.

Le Parti socialiste se félicite du succès de ce programme européen, fruit de la collaboration de sept pays (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Luxembourg, Royaume-Uni, Turquie). Il est un symbole de la volonté européenne d'unir ses forces innovantes, industrielles et militaires, au service du rang mondial qui incombe à l'Europe.

Le Parti socialiste souhaite que cette réussite en matière de coopération européenne en appelle de nouvelles, notamment dans le domaine des drones, afin de faciliter le déploiement d'opérations européennes de sécurité et permettre ainsi à l'Union européenne de développer son autonomie stratégique.