jeudi 22 décembre 2016

Belles fêtes !

À la veille des fêtes de fin d'année, je veux par ces quelques mots vous dire à quel point, la vie est unique.

2016 fut particulière. Elle aura été une année dans laquelle nos larmes ont trop souvent coulées à la mémoire des nombreuses victimes tombées sous le feu, la lâcheté et la barbarie terroriste en France comme ailleurs dans le monde.

Trop d'âmes envolées au nom d'une pseudo idéologie. Elle fut aussi l'occasion de se rassembler, certes, dans la douleur, mais elle nous aura permis de se rappeler que nous pouvons ensemble vivre côte à côte dans le respect de nos différences et dans ce qui composent notre socle commun : les valeurs de la République.

2016 se termine.

Je forme le vœu pour toutes et tous que 2017 soit meilleure. Qu'elle nous apporte de la joie, de l'espoir, de bonnes ondes et surtout de l'amour à n'en plus finir.

Pour moi, en 2017, je continuerai sans relâche à aimer la vie, à aimer les gens, à défendre les plus fragiles, à sourire, à aider tant que je peux, à être généreux, à être à l'écoute, à croire en chacune et en chacun, et ce, sans exclusive.

En 2017, je continuerai à croquer la vie à pleines dents.

En 2017, je resterai profondément engagé au service de notre belle République. Plus qu'un objectif, un serment indéfectible tant j'aime mon pays.

Belles fêtes de fin d'année pour vous, pour vos proches et pour celles et ceux que vous aimez.

Un clin d’œil particulier aux habitant-e-s de ma ville, Neuilly-sur-Marne, aux responsables associatifs, aux fonctionnaires municipaux et à l’ensemble des services qui assurent notre sécurité.

Surtout, n'oublions jamais que nous n'avons qu'une vie !

A très vite !

mardi 13 décembre 2016

Pensez à vous inscrire sur les listes électorales...

En 2017, nous voterons.

Chacune et chacun pourra se prononcer à l'occasion de l'élection présidentielle, puis des législatives.

Pour se faire, il faut être inscrit-e sur les listes électorales.

Rien de plus simple :

Munissez-vous d'un justificatif de domicile, dirigez-vous à la Mairie de votre domicile et inscrivez-vous avant le 31 décembre !

Votre voix compte, ne laissez pas de place au hasard,

Participez ! Votez !

dimanche 13 novembre 2016

13 novembre 2015 : L'effroi, le choc, la résilience.

13 novembre 2015. 

Le téléphone sonne. 

1 appel. Puis 2, 10, 30... et très vite ça s'emballe. Des centaines de SMS en quelques minutes. 

Des amis en pleurs. Des collègues choqués. Des cris. Du choc. Je me dirige vers le Bataclan. Ça tire. Puis vers la belle équipe. Ce que je vois est choquant. 

Des fonctionnaires de Police pleurent. J'en rassure un. Je le prends dans mes bras. 

Je prends conscience de la gravité de la situation puisque les appels continuent d'arriver de la part de services de Police spécialisés. Ce sont des attaques simultanées. 

Je tente de prendre un café, je rentre dans un bar, ce café m'est offert avec quelques larmes du serveur. Je lui dis de sécher ses larmes car on aura besoin aussi de son courage. Je contenais les miennes face à ce champs de bataille. 

Les appels ne cessent d'arriver. Décompte macabre. 

J'apprends qu'un ami est gravement blessé au Stade de France. Je l'appelle. Il va bien, son fils aussi. J'irai les voir dans la nuit à l'hôpital de Cergy. 

Coup de fil inquiet d'une amie qui était avec l'un de ses amis paniqués du côté de la porte St Martin. Je vais les chercher. Je les dépose dans le 15ème. 

Paris est vide. 

Je vais à mon bureau. Je reviens du côté du Bataclan.... Puis de la belle équipe. 

Un choc. 

Je n'oublierai jamais la froideur de cette longue nuit. Des vies emportées par la violence barbare du terrorisme. Des familles endeuillées, un pays traumatisé. 

Des questions. De la colère. De la tristesse. De la résilience. De l'espérance. 

13 novembre 2016. 

La France est debout. 

Pensées profondes à toutes ces nombreuses victimes et à leur famille. 

Nous vaincrons le terrorisme car nous sommes déterminés.

mercredi 19 octobre 2016

Soutien aux manifestants de la Police Nationale

L'image inquiétante de ce matin restera celle, ou l'on voit des fonctionnaires de la #PoliceNationale bloquer le véhicule de leur patron, le Directeur Général de la Police Nationale. 


Je comprends la colère de ces fonctionnaires, je partage leur exaspération, je suis solidaire des blessés et je suis inquiet face à la réponse qui vient d'être faite par leur Ministère de tutelle, l'Intérieur.  Quand nous sommes face à un conflit, face à des défenseurs de la République comme nos policiers, l'on se doit d'apporter de la sérénité et des réponses concrètes, pas une inspection poussée des services de l'Inspection Générale de la Police Nationale pour trouver l'identité des fonctionnaires manifestants. 


Je désapprouve cette réponse et je réaffirme mon total soutien à ces fonctionnaires qui sont à bout. Les déclarations ne valent rien face aux actes, notamment et surtout en période d'état d'urgence. 


Augmentons leur salaire, donnons-leur des moyens, des gilets par balles qui protègent, des armes qui fonctionnent, des véhicules qui roulent, du matériel informatique qui ne date pas des années lumières, des locaux dignes, des radiateurs qui fonctionnent, des salles de repos propres et elles aussi chauffées, bref, donnons-leur une vraie reconnaissance car à ce rythme, nous irons tout droit au mur. 


J'entends déjà, les défenseurs aveugles des causes perdues, m'expliquer que ce sont des syndicalistes de droite qui sont à la manœuvre ... Dommage pour eux, car nous assistons à un mouvement qui dépasse de loin les stratégies de syndicats. C'est aussi et sûrement l'avantage de bien connaître cette grande maison qu'est la Police Nationale. 


Abdelhak Kachouri, Ancien Vice-président de la Région Île de France en charge de la Sécurité.

lundi 29 août 2016

Reprise des réunions d'appartement : Ce soir sur les Bords de Marne


Le principe est simple, je viens avec mon équipe, à votre invitation, nous débattons des sujets que vous souhaitez autour d'un goûter, d'un dessert ou d'un apéro que nous vous offrirons !
Les demandes se font par courrier en mairie (1, Place François Mitterrand, 93 330 Neuilly-sur-Marne) sur Facebook, par mail, par SMS, par MMS, par téléphone, par Fax, par Fédéx, par morse, par pigeon voyageur ... !
Les demandes affluent, ne perdez pas de temps !


Nous aborderons ce soir, l'après attentats...


A la lecture des nombreux mails reçus après ces terribles attaques, il est nécessaire de prendre le temps pour échanger et nous rappeler que seul le vivre ensemble pourra l'emporter sur les divisions et les méfiances.
A très vite !                                                                                     

L’Equipe "Ambition 2020, l'Énergie pour Neuilly"

vendredi 15 juillet 2016

Nice, frappée par la barbarie terroriste

Hier, nous étions heureux de nous ressembler tout au long de la journée, dans le cadre de la fête nationale. 

Enfants souriants, attendant le passage des avions, adultes accrochés à leurs téléphones pour immortaliser le moment  sous le regard des anciens qui ont des souvenirs impérissables. 

La nuit tombée, le moment tant attendu, les feux artifices furent comme chaque année, d'une beauté inoubliable. 

Des enfants, des adultes, des anciens, insouciants, vivant simplement des instants de bonheur. 

Puis, tout s'arrête. 

Nos téléphones vibrent. Les alertent pleuvent. Le drame. 

Nos regards se tournent vers Nice. 

Au sol, des enfants, des adultes, des anciens ont tendu la main aux anges. Les cris, les sirènes, l'effroi, le choc. Nice, la belle Nice, a été frappée au cœur. 

Pourquoi ? Pourquoi cette haine ? Pourquoi eux ? 

Le terrorisme est bel et bien installé en France. 

Nous avons deux possibilités : Soit de faire des déclarations, soit de les anéantir par tous les moyens car ils ne s'arrêteront pas. 

Tout au long de la nuit, j'ai échangé avec des contacts engagés sur place. Ce qui est terrible, c'est que quelques minutes avant ce drame, je disais à des proches, que l'été sera dur en matière d'attaques terroristes et que les zones touristiques seraient leur priorité. 

Il faut arrêter de tergiverser. Il faut être d'une fermeté absolue et renforcer la traque de ces terroristes dormants. 

Notre pays doit être fort et rassemblé, d'accord. 

Il a aussi besoin de réponses fortes.

Le cœur lourd, j'adresse mes condoléances aux familles des victimes. 

jeudi 16 juin 2016

Force et honneur aux Policiers et aux Gendarmes

Ne jamais abandonner. Ne jamais lâcher la lutte contre le terrorisme. Ne jamais baisser la tête. Force et honneur aux Policiers et Gendarmes victimes de la barbarie terroriste. 

La guerre dans laquelle nous sommes a un nouveau visage : celui du Djihad solitaire. Il est difficile de l'identifier tant la discrétion de ces individus fait partie de leur stratégie. A l'évidence, nos réponses doivent s'adapter, à l'évidence, nous devons muscler nos approches. La France doit mieux identifier les profils sensibles, leurs réseaux, leurs ramifications à l'étranger et la manière dont ils évoluent idéologiquement, pour les interpeller et les présenter à la justice. Nous sommes en état d'urgence. Nous sommes en guerre. 

Les combattants d'en face, ne sont ni des bisounours, ni de de fins stratèges dotés de capacité de compréhension de notre modèle de société. 

2015, fut une année d'une violence inouïe. 

Nous avons pris des engagements. Nous devons tenir ces promesses faites aux familles des victimes. Nous devons mieux coordonner notre action. Nous devons mieux communiquer. En somme, nous devons remettre à niveau l'approche de notre pays, face à cette menace quotidienne qui traumatise l'opinion publique. 

Je suis en colère car encore une fois, l'auteur de cet acte était identité par la justice. En colère aussi, car, l'état d'urgence aurait dû permettre l'interpellation préventive de ce terroriste dormant. En colère enfin, car, on nous a dit après Charlie, il faut rester calme, il faut connaître les raisons. On nous a dit après le meurtre de Clarissa, il faut rester calme. On nous a dit après l'Hyper Casher, il faut rester calme. On nous a dit après le stade de France, le Bataclan et la Belle Équipe, il faut rester calme. Voilà. 

Allez expliquer au bout de chou de 3 ans, orphelin, qui a vu sa mère mourir et son père baignant dans son sang, qu'il faut rester calme. Allez expliquer que le Juge Marc Trévidic avait mis en examen ce terroriste et que depuis 1 an, il tire la sonnette d'alarme. Allez-y. 

Profondément, la France doit changer sa manière d'agir pour combattre le terrorisme. Nous devons user de tous les moyens pour éradiquer le terrorisme et ses auteurs. 

En écrivant cela, je mesure bien la gravité de ces mots. Comme toujours, je les assume car l'amour que je porte à mon pays et à son peuple est d'une grande intensité. J'entends déjà ici et là, les défenseurs des droits l'homme nous donner des leçons. Qu'ils se les gardent pour leur dîner en ville. 

Nous sommes en guerre. 

Quoi qu'il advienne, je pense profondément à tous les fonctionnaires de Police et aux Gendarmes qui se battent pour notre liberté et je leur dis toute ma fierté et mon soutien le plus profond.

mardi 31 mai 2016

Elections législatives : Comment se déroulent-elles ?

Vous êtes nombreuses et nombreux à me demander comment se dérouleront les prochaines élections législatives prévues en juin 2017.

Vous trouverez donc, une explication concrète dont la source provient du Ministère de l'Intérieur.

S'agissant de la 3ème circonscription dans laquelle ma ville se trouve (Neuilly-sur-Marne), vous pourrez prochainement connaître dans le détail ma position quant à une éventuelle candidature.

Bonne lecture !

"Les élections législatives ont lieu tous les cinq ans, sauf dissolution de l'Assemblée nationale par le Président de la République, qui dispose du pouvoir de provoquer des élections anticipées. Sous réserve des aménagements liés au décalage horaire et à l'éloignement, elles se déroulent simultanément dans les 577 circonscriptions de France métropolitaine, d'Outre-mer et de l'étranger.


Le mode de scrutin est le suffrage universel direct uninominal majoritaire à deux tours. Pour y prendre part, il faut d'une part être électeur, c'est-à-dire être âgé de 18 ans au moins, être de nationalité française et jouir de ses droits civiques, et d'autre part être inscrit sur les listes électorales.


Pour être candidat, il faut remplir les conditions pour être électeur et ne pas se trouver dans une situation d'inéligibilité définie par le code électoral. Chaque candidat doit désigner un suppléant susceptible de le remplacer s'il ne peut plus exercer son mandat".


A suivre...

mercredi 13 avril 2016

Lutte contre le cannabis : Un enjeu



Toujours aussi surprenant d'entendre un membre du gouvernement avancer l'idée de dépénaliser le cannabis.
Un débat qu'il tente de lancer à 1 an avant les présidentielles en reconnaissant "un échec" dans la lutte quotidienne...
Je suis surpris par cet aveu d'impuissance. Je ne sais pas si ce Monsieur sort un peu de son ministère, mais ce qui est sur, c'est qu'il y a de très bons résultats dans la lutte contre le trafic de drogues.

Les services de police et en particulier ceux ...affectés à la lutte contre les stupéfiants démantèlent de très nombreux réseaux après de profondes enquêtes.

Ca, c'est du concret. Là encore, tenter pour des raisons électoralistes, de créer le débat ou pire, une forme d'adhésion à telle ou telle idée, est suicidaire car personne n'est dupe. Enfin, c'est toujours mieux en se le disant, je suis profondément opposé à la dépénalisation et à la légalisation du cannabis.

mercredi 23 mars 2016

Bruxelles, le jour d'après.


Le début d’année 2015 fut sanglant. Il y a eu Charlie, puis la mort de Clarissa, puis la tuerie de l’Hyper Casher. En novembre de la même année, il y a eu le Stade de France, puis le Bataclan, puis les nombreuses terrasses et restaurants à Paris victimes de la barbarie terroriste.
A chaque fois, j’ai été mobilisé, parfois même sous plusieurs casquettes pour faire face. Faire face à la peur, faire face au désarroi des victimes, des familles et des proches.  Certains de mes amis ont été blessés dans ces attentats de novembre 2015. J’ai entendu des enfants verser toutes les larmes de leur corps car « papa est parti ou maman est avec les anges ». J’ai entendu et j’ai vu tout ça.
Hier, j’étais avec un ami, Marc, à la Belle équipe, ce restaurant dans lequel beaucoup ont perdu la vie. M’asseoir dans ce lieu dans lequel j’ai vu de nombreux corps au sol fut difficile. Ce sont des souvenirs qui hantent mon quotidien, ils font mal. J’ai aussi beaucoup lu lors de ces périodes sombres pour l’humanité. J’ai lu des témoignages de soutien d’une très grande intensité.
D’anonymes ou de responsables politiques, tous furent touchants et rassurants pour notre vie en commun. Le monde nous soutenait. Il n’y avait ni polémique, ni critique sur telle ou telle faille en matière de sécurité. La décence imposait à chacune et à chacun une nécessaire retenue au moins au nom du respect des victimes et de leur mémoire. En France, au lendemain des attentats de Bruxelles, la solidarité est là, la compassion est palpable. Les citoyennes et les citoyens disent et écrivent leur amour à nos frères et sœurs de Belgique. C’est la France que j’aime. 

Mais il y a aussi des polémiques. Celles que Michel Sapin et Bruno Le Roux ont cru bon de lancer hier.  
Le premier a expliqué que nos amis Belges étaient naïfs en laissant les communautés se développer sur leur territoire. Le second, prétexte que la Droite au Sénat serait responsable du fiasco liée à la déchéance de nationalité. Rien que ça.

Je crois qu’il faut arrêter avec ce genre de posture qui ne sert pas l’intérêt collectif. Qu’aurions-nous dit si nos amis Belges avaient émis une quelconque critique dans notre manière de traiter les questions liées au terrorisme en 2015 ? Sommes-nous suffisamment crédibles pour nous permettre de donner des leçons à nos voisins avec autant d’indécence alors même que les familles pleurent leur mort ? Je ne le crois pas.

Quant aux propos du Président du groupe PS à l’assemblée nationale, la meilleure manière d’éviter de dire des bêtises c’est de se taire. Ce n’est pas la Droite qui a lancé le débat sur la déchéance de nationalité, ce n’est pas la Droite qui est aux commandes du pays, ce n’est pas la Droite qui est responsable de ces écarts de langages qui ne grandissent pas les socialistes et qui mettent en difficulté les militantes et les militants qui doivent assurer le service après-vente sur le terrain après de tels propos. C’est déjà difficile ! 

La Droite sera responsable quand elle dirigera le pays et qu’elle fera des erreurs. Pour l’instant, ce n’est pas le cas.

Lorsque l’on a des responsabilités politiques et que l’on est « homme ou femme » public, l’on se doit de contrôler ses propos.

Après de telles épreuves, une seule volonté doit nous guider, celle du rassemblement, de l’unité, du respect et de l’estime de chacune et chacun.

“Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.” Martin Luther KING.

samedi 12 mars 2016

Quelques mots pour Jacques Salvator, ancien Maire d'Aubervilliers.

Ici, avec Jean-Paul Huchon,
en déplacement à Aubervilliers.
Jacques Salvator s'en est allé.
C'était un militant socialiste passionné, engagé et à l'écoute de toutes et tous. En 2010, lorsque j'étais tête de liste aux régionales en Seine-Saint-Denis, il m'a conseillé, il m'a encouragé et il a fait preuve d'une extrême attention à mon égard.
 
Au-delà de tout cela, Jacques fut un homme mobilisé au service des causes sociales.
Il avait le sourire en permanence, et nous lui avions tous au moins "volé" une fois sa désormais célèbre formule lorsque on lui demandait comment ça va, il nous répondait "Mieux c'est impossible".
A l'évidence, il va nous manquer.
Repose en paix l'ami.
Mes condoléances à Evelyne, sa femme, et à sa famille.
Abdelhak Kachouri.

jeudi 3 mars 2016

Soutien à l'Office Vacances Loisirs de Saint-Ouen !

Photo OVL


Comme beaucoup d'enfants de Saint-Ouen, j'ai d'abord fréquenté les centres de vacances de cette belle ville, puis j'y ai travaillé en tant qu'animateur saisonnier.



Je sais ce que la politique municipale sous Fernand Lefort, Paulette Fost et Jacqueline Rouillon, en matière d'accès aux vacances, aura permis à des centaines de familles audoniennes dont la mienne.

En écrivant ces quelques mots, je ne peux m'empêcher de me remémorer les magnifiques souvenirs à Clairvaux-les Lacs et la cabane Georges, à Chaudon et sa belle forêt, à Savines et son lac, à Montgenèvre et son chalet surplombant les pistes, à Saint-Véran et au beau domaine skiable de Molines, aux Rousses au dessus de Genève, à Jullouville et la Baie du Saint-Michel, à l'Île d'Oléron face à La Rochelle...

Je sais la qualité de nos centres, de nos équipes et des prestations proposées.

Comme beaucoup, j'ai été sollicité ces derniers jours pour dire mon soutien à l'initiative visant à préserver ce qui est l'une des richesses de Saint-Ouen, ses centres de vacances.
Comme beaucoup, je suis très en colère, car en 2014, par la faute politique inexcusable de la tête de liste socialiste locale, inexpérimentée et totalement dépourvu de sens politique, Saint-Ouen a basculé. Nous le payons très cher aujourd'hui.
2020, c'est demain, il faudra s'en souvenir.
J'adresse donc à celles et ceux qui se battent pour préserver nos centres de vacances, mon soutien le plus total et ma solidarité au personnel de l'OVL.
Voici le communiqué de l'OVL.
"Aujourd’hui, le patrimoine de l’OVL est plus que menacé. Après la fermeture des centres de Prémanon et de Clairvaux, le maire et son équipe municipale ont décidé la fermeture de Montgenèvre et de Chaudon.
C’est notre patrimoine qu’on assassine, ce sont nos vacances et les classes de neige qu’on piétine, ce sont des dizaines de salariés qui vont se retrouver au chômage le 30 juin !
Depuis 1954, l’OVL (Office Vacances Loisirs) est en charge des classes de neige ainsi que de l’organisation de vacances des enfants, des familles, des jeunes adultes et des séniors.
L’OVL répond depuis toutes ces années aux besoins sociaux en matière de droit aux vacances de qualité pour toute la population audonienne avec un objectif : proposer une offre adaptée à chaque public dans les propriétés communales et auprès de partenaires issus du tourisme social avec une politique tarifaire en faveur des vacances et loisirs du plus grand nombre.
Les deux centres historiques de la ville que sont Montgenèvre et Chaudon, pourtant attractifs et bénéficiaires, accueillent chaque année des centaines d’élèves et jeunes Audoniens en classe de neige, en colonie et de nombreuses familles de Saint-Ouen. Mobilisons-nous pour protéger nos centres et les vacances pour tous !
Ne laissons pas cette municipalité rogner sur tous nos acquis sociaux ! M. le Maire, respectez vos engagements, respectez les Audoniens ! "


mercredi 2 mars 2016

Se ressaisir, pour la France, pour les plus fragiles et pour l’avenir.



Il n’y a pas un jour sans qu’un parlementaire, un ministre, ou un éminent conseiller de tel ou tel ne nous déverse sa haine face à ce qu’il convient d’appeler «un bordel politique » inouï.

Oui, pas un jour, sans lire les textes incendiaires (parfois compréhensibles et donc légitimes) de celles et ceux que l’on appelle « les frondeurs » appelant à plus de Gauche ou tout simplement à des politiques de Gauche. Pas un jour, sans avoir une boule au ventre à l’idée d’affronter une énième journée ou le ridicule frôle trop souvent le désarroi face à cette machine à broyer qu’est la politique.

Hier, Myriam El Khomri, Ministre du Travail, après 3 semaines d’intenses insultes, de coups bas et autres spécialités « amicales » si régulières au Parti Socialiste, faisait une nouvelle fois l’objet des pires commentaires après un accident survenu à son domicile. A l’évidence, je pense fort à elle et je ne doute pas de sa capacité à affronter les jours qui viennent avec cette consistance que je lui connais depuis de très nombreuses années. Mais tout de même…

Que se passe-t-il ? Doit-on continuer à livrer ce spectacle pathétique d’une Gauche qui se cherche et d’un Parti Socialiste au bord de l’implosion ? Qu’avons-nous fait de nos engagements ? Qu’avons-nous fait de nos promesses ? Sommes-nous certains de ce qui se prépare dans le cœur même de notre électorat ? Les défaites successives ne suffisent-elles pas à corriger notre approche et à nous remettre en question sérieusement ?

Malheureusement, je crois que nous ne sommes plus en phase avec les attentes de celles et ceux qui en 2012 nous ont permis de gagner l’élection présidentielle. Prenons un exemple précis : le droit de vote des étrangers. Lorsqu’en 2012, nous faisions campagne sur cette mesure, nous avions pu drainer des millions d’électrices et d’électeurs issus des territoires populaires notamment, car cet engagement aurait donné à leurs parents la possibilité de voter à l’occasion d’élections locales.
Vous voulez une illustration de l’espoir suscité par cette mesure en 2012 ? Mon père !
Et oui, lui y a cru comme tant d’autres avec l’idée je le cite : « de pouvoir voter au moins une fois pour toi mon fils ». Touchant non ? Je défie aujourd’hui celui ou celle qui réussira à convaincre mon père et ses amis de voter ou d’appeler à voter pour le PS.

Des exemples comme ceux-là, nous pourrions en trouver à la pelle.

A moins de 14 mois de la prochaine élection présidentielle, il faudra trouver une autre manière d’agir pour espérer se faire réélire car, au regard du spectacle affligeant qui est donné, aux doutes de notre électorat et pire que tout, au discrédit qui frappe les socialistes, je doute sérieusement de nos capacités à redonner de l’espoir.

 

vendredi 26 février 2016

Affaire Mahéas - Kachouri : je suis relaxé !


Il y a maintenant 2 ans, en pleine campagne municipale, Jacques Mahéas et une partie de l'équipe municipale déposaient plainte contre moi, pour diffamation.

Sans revenir sur le contenu de la citation directe qu'ils avaient engagé, je souhaite par ces quelques mots, dire ma satisfaction après la relaxe décidée à mon égard par la Cour d'Appel de Paris il y a quelques minutes.

J'en suis heureux. 

Cette décision montre à quel point la justice est attachée à la liberté d'expression et ce d'autant plus, dans le contexte dans lequel nous sommes.

Ce dossier étant clos, je propose au Maire une entrevue afin de tourner définitivement la page de cette séquence en regardant ensemble l'avenir.

Nos expériences, nos histoires et nos parcours si différents ne peuvent être qu'utiles pour faire grandir notre ville qui vit de très nombreuses situations difficiles notamment sur le plan de la sécurité. 

Je fais donc ouvertement une offre de service en me mettant à la disposition de Jacques Mahéas pour réfléchir ensemble à la réussite de notre ville. 

J'en appelle à la responsabilité collective pour choisir un autre chemin que celui de l'invective. Pour ma part, je prends l'engagement de favoriser toutes les actions succeptibles de favoriser le respect entre toutes et tous.

Je réaffirme ma totale détermination dans la préparation des prochaines échéances électorales avec celles et ceux qui le souhaitent, avec comme priorité absolue, les prochaines élections municipales. 

Merci pour votre soutien si précieux et pour vos très nombreuses marques de sympathie et de gentillesse.

Abdelhak Kachouri.

mercredi 20 janvier 2016

Entre défiance et déception : Les décideurs doivent réagir

L'incompréhension liée à l'action politique dans le pays, qui s'étend à de plus en plus de territoires de notre République doit nous amener à corriger notre approche en direction de ceux-ci. 

Nous devons agir différemment, expliquer davantage nos politiques publiques et les grands projets en insistant sur la manière avec laquelle nous les présentons. 

Le fossé qui se creuse avec les Françaises et les Français m'inquiète, car en plus de cette distance, la défiance à l'égard des responsables politiques semble être une voie empruntée par de plus en plus de jeunes délaissés et potentiellement manipulables. 

J'écrivais déjà cela il y a quelques années, je partageais mon inquiétude, je me souviens de ces échanges profonds avec le Président Chirac et le Premier Ministre Jospin auprès desquels je présentais des propositions pour dynamiser la jeunesse, lui redonner espoir, pour inclure les populations urbaines, péri-urbaines et rurales. 

C'était il y a 15 ans et il n'y avait pas cette bande de dingues qui proposait d'aller se faire exploser pour défendre je ne sais quel concept de société. 

Cela m'inquiète fortement.  

Ce puissant dessin reflète bien l'état d'esprit d'une grande partie des Françaises et des Français qui ne sourit plus, qui n'y croit plus. Et pour la 5ème puissance mondiale, c'est un problème.