dimanche 30 novembre 2014

1ère Conférence de dialogue avec les associations -Mercredi 26 novembre 2014-

-Seul le prononcé fait foi- 


Discours d’ouverture d’Abdelhak Kachouri

 

Monsieur le Président, Cher Jean-Paul, 

Monsieur le Délégué auprès du Président, Cher Eddie, 

Monsieur le Directeur Général des Services, Cher Jean-Michel,

Mesdames, Messieurs les élus,

Mesdames, Messieurs les représentants associatifs,

Mesdames, Messieurs,

 

Permettez-moi de commencer mon propos en vous remerciant toutes et tous pour votre présence et votre mobilisation pour cette Conférence de dialogue avec les associations. 

 

Qu’il n’y ait aucune méprise, le dialogue entre le Conseil régional d’Ile-de-France et les associations est bien réel, il est quotidien et il est constructif. Chargé depuis 2010 par le Président de la Région, Jean-Paul Huchon, de la délégation Citoyenneté, Politique de la ville et Sécurité, j’ai à cœur de répéter que la vie associative est centrale dans toutes les politiques régionales. Bien plus que des acteurs du territoire, les associations franciliennes sont pour moi, pour nous, des partenaires indispensables dans la mise en œuvre du service public et indissociables de l’action régionale que nous impulsons

 

Des partenaires indispensables qui sont au cœur également d’une délégation confiée par Jean-Paul Huchon à Eddie Aït sur la responsabilité sociétale et la modernisation de l’action publique régionale. Il présentait d’ailleurs la semaine dernière en séance plénière son rapport annuel portant notamment sur l’amplification du dialogue avec les Franciliennes et les Franciliens. 

 

C’est donc bien car nous estimons que notre action est profondément liée à celle des associations que nous avons voulu organiser ce temps d’échange, qui se veut un temps de bilan des démarches engagées, mais surtout un temps de co-construction des perspectives pour les mois, voire les années à venir.  

 

Un temps de bilan car l’expérimentation lancée en juin dernier sur la simplification des procédures à destination des associations n’est que le dernier acte en date de l’action régionale. 


En 2004, Claire Villiers, à qui je souhaite rendre hommage, était nommée Vice-présidente en charge d’une nouvelle délégation de la démocratie régionale. Cette délégation a vu se développer au fur et à mesure des années, nombre de dispositifs de soutien à la vie associative et à ses projets, mais également nombre d’évènements, comme la Semaine de l’égalité, dont l’objectif était la valorisation des actions associatives


En 2009, une déclaration commune d’engagements réciproques était signée entre la Région Ile-de-France et la Conférence Permanente des Coordinations Associatives d’Ile-de-France, aujourd’hui Mouvement Associatif d’Ile-de-France. Cette déclaration, dont le renouvellement fera l’objet d’un des ateliers qui vous sont proposés ce matin, visait à organiser un travail commun, un échange régulier, une relation forte entre le mouvement associatif et notre institution. 


En janvier 2013, nous organisions avec la CPCA d’Ile-de-France Les Rencontres franciliennes des mouvements associatifs. Un moment important de notre partenariat pour s’interroger sur nos actions réciproques, sur le renforcement de cette coopération et plus globalement sur l’avenir du monde associatif francilien. 


En juin 2014, donc, Eddie Aït présentait un rapport en séance plénière mettant en place une expérimentation en faveur des associations. Je ne rentrerai pas dans le détail de son contenu, ce sera à la fois l’objet d’autres interventions et d’un atelier, mais je veux souligner que cette expérimentation est le résultat du dialogue permanent que nous maintenons entre la Région Ile-de-France et les associations franciliennes. 

 

Un dialogue permanent qui se fait en de multiples lieux. Avec les élus, représentants de l’exécutif régional, mais aussi des élus représentants des commissions thématiques ou encore des groupes politiques. Un dialogue, quasi quotidien parfois, avec des services régionaux dont je veux ici saluer l’action et féliciter le travail de qualité. J’en profite pour remercier le Directeur général des services pour sa présence et lui donnerais la parole dans quelques instants. 

 

L’expérimentation mise en place vise notamment à répondre aux difficultés que vous, associations, nous avez fait remonter : complexité des procédures, lourdeur des dossiers à fournir, difficultés à obtenir un paiement et temps d’attente pour ce paiement, aboutissant trop souvent à des problématiques de trésorerie, nous le savons

 

Cette expérimentation vise à démontrer que nous entendons vos préoccupations et que nous tentons d’y apporter les réponses les plus justes, dans le respect des règles de bonne gestion de l’argent public. 


Cette conférence n’est évidemment pas une fin en soi. Elle n’est qu’une nouvelle étape. L’objectif est de pouvoir échanger sur des sujets primordiaux au bon fonctionnement de notre travail commun, de valoriser les démarches mises en œuvre ou en cours. Esurtout, d’entendre votre appréhension des choses et vos préconisations pour la suite. 

 

Trois thèmes principaux feront l’objet de notre réflexion.

1/ La simplification des procédures d’aides régionales, avec la présentation d’un premier bilan et l’ébauche de nouvelles propositions. Cet atelier reviendra en détail sur les points saillants de l’expérimentation engagée et sur les suites à venir. 
2/ Le portail internet et l’administration numérique. Cet atelier reviendra quant à lui sur la refonte opérée sur le site internet de la Région avant d’ouvrir une discussion sur les nouveaux chantiers tels que la modificationdu guide des aides régionales et le développement des outils numériques, de l’open data et des téléprocédures. 
3/ Enfin, la déclinaison de la Charte nationale des engagements réciproques. Cet atelier se basera notamment sur la déclaration commune de 2009, son bilan, ses points forts et ses faiblesses, pour élaborer les pistes de son renouvellement courant 2015. 

 

Dans l’esprit de cette conférence, ces ateliers se veulent participatifs, concrets. Nous ne sommes pas là pour faire un panorama de ce que serait idéalement la vie associative en Ile-de-France, mais bien pour trouver des réponses palpables, réalistes, à mettre en œuvre. Nous sommes là pour construire ensemble des démarches qui changeront votre quotidien et notre quotidien. 

 

Après ce temps d’échange en ateliers, il y aura un temps de restitution de ceéchanges en séance plénière qui nous permettra den faire un premier bilan et d’évoquer les perspectives à venir. 

 

Je tiens à remercier le « Mouvement associatif d’Ile-de-France » et le « Collectif des associations citoyennes » d’avoir accepté non seulement d’être consultés et d’enrichir ce programme mais également de participer à l’animation de deux de ces trois ateliers. 

 

Nous sommes là aussi pour vous démontrer une nouvelle fois, car je sais que c’est nécessaire, que nous avons confiance dans les associations de notre territoire et que vous devez également avoir confiance en nous. 

J’ai trop entendu d’associations, un peu désespéréesdisons-le, me dire que nous étions là pour leur mettre des bâtons dans les roues, que nous voulions nous désengager. En montrant notre capacité à changer, nous voulons aussi démontrer que tel n’est pas le cas.    

 

Les finances publiques sont ce qu’elles sont. Cependant, malgré ce contexte, et contrairement à d’autres collectivités, nous avons fait le choix de maintenir nos financements au monde associatif. La Région soutient près de 4000 associations par an en Ile-de-France pour plusieurs centaines de millions d’euros annuels. Ça ce n’est pas du désengagement, mais l’affirmation quotidienne d’un engagement du Président Huchon

Nous avons non seulement fait le choix de maintenir notre soutien financier, mais nous avons également fait le choix de faciliter le quotidien des associations, et notamment des plus petites, de renforcer notre partenariat, et de développer notre travail commun. 


Je veux enfin souligner, et c’est très important, que cette volonté régionale de travailler toujours plus et mieux avec le monde associatif s’est aujourd’hui instaurée au sein du Conseil régional de manière profondément transversale, politiquement comme administrativement. Il n’est pas une personne qui ne se sente pas concernée par la vie associative. Toutes et tous répondent totalement présents sur ce sujet. Ce qui prouve encore une fois l’importance de celui-ci pour nous. 


Soyez-en assurés. 

 

Je ne vais pas être plus long et je vais laisser la parole à Jean-Michel Thornary, Directeur Général des Services de la Région. 


Je vous remercie. 


 

jeudi 27 novembre 2014

La Région Ile-de-France a inauguré la nouvelle chaufferie au bois de l'Hôpital Avicenne de Bobigny (93)


La chaufferie au bois de l'Hôpital Avicenne est une installation exemplaire qui permet de couvrir 80 % des besoins en chaleur de l'hôpital (chauffage et eau chaude) et d'éviter l'émission de 4 290 tonnes de CO2 par an. Le complément d'énergie nécessaire au fonctionnement de l'hôpital est assuré par trois chaudières mixtes gaz/fioul. 

 

La chaufferie d'une capacité de 2,9 MW, exploitée par Cofely Services, filiale du groupe GDF Suez, consomme 5.500 tonnes de bois par an (plaquettes forestières, bois d'élagage) prélevé dans un rayon de 40 à 80 km.

 

Corinne Rufet, Vice-présidente en charge de l'Environnement, de l'Agriculture et de l'Energie a visité la nouvelle centrale d'énergie de l'Hôpital Avicenne, en présence notamment de Martin Hirsch, Directeur Général AP-HP, Joëlle Colosio, Directrice régionale Ile-de-France ADEME, Jean-Pierre Moneger, DG Cofely Services et Dominique De Wilde, Directrice Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis. 

 

Ce déplacement a été l'occasion d'insister sur l'un des principaux axes de la stratégie régionale : le développement d'un mix énergétique plus durable avec un objectif de 11% d'énergies renouvelables à l'horizon 2020 contre 5% à l'heure actuelle (objectif Schéma Régional Climat Air Energie) en particulier grâce au développement des réseaux de chaleur. 

 

Corinne Rufet a souhaité rappeler que « des initiatives telles que la chaufferie au bois de l'Hôpital Avicenne contribuent à développer la filière bois énergie francilienne. Les investissements de la Région Ile-de-France pour la transition écologique permettent de soutenir l'emploi local tout en réduisant notre dépendance énergétique aux énergies fossiles : environnement et développement économique vont de pair ». 

 

Repères

 

La Région Ile-de-France a financé près de 10% de la réhabilitation des installations énergétiques de l'hôpital Avicenne via une aide régionale de 400 000€ pour l'installation de la chaufferie au bois. 

 

En 2013, les aides régionales pour les chaufferies au bois (8 opérations) étaient de 3, 5 M€ dont 70 000 € pour le lauréat de l'appel à projet plateforme biomasse.

 

Encore assez peu développées en France, les chaufferies collectives au bois présentent l'avantage de permettre la valorisation de grandes quantités de bois par opération (100 tonnes à plus de 10 000 tonnes de bois par an par opération selon les cas) dans des conditions de performances énergétiques et écologiques optimales.

 


Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes : le discours du 25 novembre 2014 au Conseil Régional

Seul le prononcé fait foi.  


Les cyberviolences sexistes et sexuelles : 

mieux les connaitre, mieux les prévenir


Mardi 25 novembre 2014


Discours d’ouverture d’Abdelhak Kachouri

 

Madame la Vice-présidente du Conseil régional, Chère Henriette,

Madame La présidente du Centre Hubertine Auclert, Chère Djeneba, 

Mesdames, Messieurs les experts,

Mesdames, Messieurs,

 

Avant toute chose, je voudrais souligner que ce 25 novembre présente une particularité, pour nous élus régionaux, et plus spécifiquement pour Djeneba Keita, Présidente du Centre Hubertine Auclert, et moi-même, car il marque le premier anniversaire de la création de l’Observatoire régional de lutte contre les violences faites aux femmes. 

 

La création de cet Observatoire était une nécessité pour notre territoire, pour les franciliennes et les franciliens et pour tous les acteurs qui agissent au quotidien aux côtés des victimesC’était un engagement fort de la majorité régionale, sous l’impulsion de Jean-Paul Huchon

Très impliqués sur l’ensemble des sujets qui touchent à l’égalité entre les femmes et les hommes, nous sommes aussi des élus de terrain, et des élus du département de la Seine Saint Denis, qui a vu la création du premier Observatoire départemental, qui était une première en France. J’adresse d’ailleurs mes salutations à Ernestine Ronai. 

 

Aussi, c’est avec un exemple qui avait fait ses preuves que nous avons défendus au Conseil régional, l’exigence d’avoir une structure spécifique nous permettant de redoubler nos efforts dans la lutte contre les violences faites aux femmes. 

 

Nous avons défendu le rôle qui est le nôtre de mieux accompagner et de mieux protéger les femmes victimes de violence, notamment en réunissant les actrices et acteurs qui agissent sur le terrain : la justice, la police, le corps médical, les institutions, et surtout les associations. Les associations qui ont toujours eu un engagement sans faille, un engagement dans une mission de service public, dans une mission de santé publique. 

 

Nous avons défendu le rôle qui est le nôtre dans la sensibilisation, notamment celle des plus jeunes, et je tiens ici à féliciter le travail d’Henriette Zoughebi auprès des lycéennes et des lycéens. La prévention dans ce domaine est indispensable afin d’éviter des drames, trop souvent dus à la reproduction de comportements vus et ou subis dès l’enfance et ancrés profondément chez les personnes qui commettent des violences. 

Je salue également Laure Lechatellier, qui a érigé la lutte contre les violences faites aux femmes en grande cause régionale en 2014. 

 

Enfin, nous avons défendu notre rôle dans le renforcement de la connaissance et de l’expertise, car comment combattre un ennemi que nous ne connaissons pas ou mal ?

C’est ce qui nous réunit aujourd’hui sur les cyberviolences sexistes et sexuelles, sujet sur lequel il existe encore très peu d’études en France et phénomène qui s’est développé rapidement et de manière extrême, aboutissant aux drames que l’on connait, pouvant aller jusqu’au suicide. 

Oui, il est de notre rôle de tout mettre en œuvre pour combattre ces violences, pour les prévenir et pour accompagner les victimes. 

 

Les violences sexistes et sexuelles, déjà si difficiles à combattre comme le démontre le chiffre irréversible de une femme qui meure tous les 2 jours et demi en France sous les coups de son compagnon, que l’on répète année après année, sont désormais démultipliées par les moyens offerts par les nouvelles technologies. Internet, sms, réseaux sociaux, sont désormais autant d’outils à la disposition de personnes violentes et malveillantes. Ils sont désormais autant de possibilités d’attaquer, de nuire, plus vite, plus facilement contre plus de personnes, avec un sentiment d’impunité quasi-total et une empathie avec les victimes quasi nulle. 

A chaque avancée technologique, son revers de médaille, mais là le coût humain est trop lourd !Dramatique, disons-le. 

 

Stress, anxiété, dépression, échec et décrochage scolaires, drames humains et drames familiaux… Nous le disons depuis des années, les violences faites aux femmes, aux filles, ont des effets dévastateurs sur la société. Il nous faut ainsi combattre les violences en tant que telles, mais également combattre leurs conséquences. C’est ainsi que la politique régionale s’est appliquée à s’inscrire dans l’ensemble des actions nécessaires : dans la prévention, dans le traitement des violences et surtout dans la reconstruction, temps indispensable, et trop souvent laissé de côté, sans quoi ces violences se reproduiront encore et encore, du fait d’une société profondément touchée, du fait de comportements traités à un instant T sans suite ni suivi. 

 

Nous parlons souvent de phénomène de société. C’est malheureusement exactement ce qu’est la cyberviolence, un phénomène répandu dans notre société, qui la mine en profondeur. 

C’est une violence spécifique. 

Une violence démultipliée par la capacité de dissémination offerte par les nouvelles technologies. 

Une violence incessante, qui poursuit ses victimes tout le temps et partout. 

Une violence anonyme. 

Une violence polymorphe. 

Une violence aussi qui voit se démultiplier les auteurs, notamment des jeunes filles qui harcèlent d’autres jeunes filles. Cela existait déjà, mais ici les proportions sont dangereusement plus importantes. 

 

Trop peu d’études ont été faites sur le sujet. Cependant, des éléments importants se détachent. 

La cyberviolence touche en majorité les jeunes (45% des victimes ont entre 12 et 14 ans), de jeunes adolescentes et adolescents, qui présentent des fragilités, ou qui n’ont pas de repères très précis sur les risques liés à leur utilisation des nouvelles technologies. 40% des collégiens et lycéens déclarent avoir été victimes de cyberviolence au moins une fois pendant l’année. 

La cyberviolence touche en majorité les filles (58%) et les homosexuels. Une violence où la question du genre et de l’orientation sexuelle est donc centrale. 

Force est de constater que si notre société évolue aussi bien dans l’égalité entre les femmes et les hommes que dans la reconnaissance d’une libre orientation sexuelle, les violences elles aussi, dans leur forme, dans leur force, dans leurs conséquences évoluent. 

 

Même si le cadre législatif peine à prendre en compte ce type de violence, nous pouvons saluer les actions parlementaire et gouvernementale qui se sont emparées de ce sujet, notamment dans le cadre de l’égalité femmes-hommes et dans celui de l’éducation. 

Mais il nous faut aussi rappeler que, même si la loi se saisit du phénomène de la cyberviolence, ce qui parait indispensable, il nous faut absolument agir en amont sur l’éducation, la sensibilisation et la prévention, puis sur la détection des victimes. 

 

Depuis de nombreuses années, la Région Ile-de-France a mis en place un dispositif « Jeunes violence écoute ». Chaque année, nous observons bien évidemment les résultats de ce dispositif, mais surtout nous observons les manques, les choses à améliorer. Nous cherchons sans cesse comment atteindre ces milliers de jeunes qui souffrent et qui le garde pour eux, comment briser le silence dans lequel ils s’enferment. Nous savons que le plus dur est la détection des victimes, car le plus dur c’est d’en parler. C’est d’ailleurs autour de ce sujet bien spécifique que nous avons axé l’information à destination des jeunes. 

 

Ainsi, dans notre action, tant envers les femmes qu’envers les jeunes victimes de violence, nous avons toujours considéré qu’une de nos priorités était d’engager les victimes à briser la loi du silence, nous avons toujours considéré qu’il était de notre rôle de faire en sorte que celles et ceux qui souffrent en parle, ne reste pas seul, ne s’enferme pas. 

 

Je ne vais pas être plus long, mais je tenais à rappeler en ouverture de cette journée quelle est la volonté régionale, quels sont nos préoccupations, et surtout quels sont nos engagements. 

 

Un dernier mot pour remercier l’ensemble des intervenants pour leur présence et leur mobilisation à nos côtés : Henriette Zoughebi, que j’ai déjà salué, Catherine Blaya, Jessica Ringrose, Emma Renold, Eric Freyssinet et Justine Atlan. 

Un clin d’œil également à Iman Karzabi qui gère l’Observatoire, mais n’a malheureusement pas pu être des nôtres aujourd’hui. 

 

Je vous remercie.

mercredi 26 novembre 2014

Pass Navigo à tarif unique : Le Premier ministre salue le travail de la Région IDF

Manuel Valls, Premier ministre, salue le pacte historique pour le développement économique de l’Ile-de-France conclu entre Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional d’Ile-de-France et la Chambre de commerce et d’industrie Paris-Ile-de-France, présidée par Pierre-Antoine Gailly. Cet accord permettra de faciliter les déplacements quotidiens des Franciliens dans toute la région, dès 2015, avec le Pass Navigo à tarif unique pour les transports publics.
 
Manuel Valls a toujours soutenu le Pass Navigo à tarif unique, particulièrement attendu par les habitants de la grande couronne.
 
Mesure de justice sociale, pour permettre à tous les Franciliens de profiter des nouvelles infrastructures que l’Etat et la Région financent dans le cadre du Grand Paris,  le Pass Navigo à tarif unique est aussi une mesure écologique pour l’amélioration de la qualité de l’air en Ile-de-France. Mesure économique enfin, car elle contribuera au développement des entreprises, à l’attractivité du territoire et à la mobilité des jeunes.
 
Le Gouvernement salue le caractère exemplaire du dialogue entre le Conseil Régional et la CCI et apportera son soutien à la mise en œuvre législative de l’accord conclu. Le Gouvernement soutiendra les amendements déposés par Olivier Faure et discutés dans le cadre du projet de loi de finances rectificative pour 2014. Il soutiendra le relèvement du taux du versement transport dans les zones 1 et 2 pour contribuer au financement de la réforme.
 
Le Pass Navigo unique allège les charges des entreprises – qui remboursent la moitié du coût des abonnements transport de leurs salariés. La réforme se traduira par une baisse nette du coût du travail pour certaines entreprises, notamment de moins de dix salariés.
 

Pass unique à 70 euros dans les transports : Un engagement tenu !

Tribune signée et adressée par Jean-Paul Huchon et Claude Bartolone aux parlementaires. 


La tribune


Vivre en Ile-de-France, c’est bouger. 


Souvent, un Francilien choisit son logement, et un patron installe son entreprise, en fonction de la ligne de transports qui passe à proximité. Parce que se déplacer est indispensable, parce que la mobilité est créatrice de richesses.

Mais pour tous ceux qui n’ont pas le choix de leur logement, pour tous les territoires éloignés des centres urbains ou qui sont mal reliés au réseau, elle produit aussi de l’exclusion. La mobilité est ce qui nous rassemble. Mais l’accès à la mobilité reste encore ce qui nous sépare. Réduire cette exclusion, faire progresser l’accès de tous à la mobilité tout en faisant progresser l’attractivité de nos territoires, c’est le combat politique que nous menons.

Cette exclusion, l’Etat l’a longtemps sous-estimée, préférant investir dans la grande vitesse plutôt que dans les trains de banlieue, longtemps considérés comme négligeables.

En 2007 encore, lorsque la majorité précédente a imaginé le Grand Paris, elle a choisi d’investir exclusivement des milliards dans des liaisons rapides entre des pôles d’excellence plutôt que dans les lignes fréquentées tous les jours par les Franciliens.

Il a fallu que la gauche mène le combat pour que le Grand Paris soit bien dédié aux transports du quotidien et que les efforts nécessaires soient engagés sur l’un des réseaux les plus sollicités au monde.

Aujourd’hui, avec l’appui du gouvernement, le cadre est posé : à terme, les chantiers que nous avons lancés permettront à 90% des Franciliens d’être à moins de 2 km d’une gare. Leur financement est sécurisé : les ressources supplémentaires, nécessaires à la modernisation des transports, sont désormais attribuées. De nouvelles ressources n’offrent pas encore de résultats ; mais elles offrent au moins la certitude que tous les moyens sont sur la table. Pour tous ceux qui empruntent chaque matin les RER ou les tramways, les bus ou les métros en Ile-de-France, il était plus que temps.

L’amélioration de l’offre et de la qualité de service, le développement des transports de banlieue à banlieue restent bien évidemment notre première priorité. Mais si nous voulons faire progresser l’égalité dans la mobilité, la tarification unique dans les transports doit être la seconde. Nous sommes désormais prêts à nous consacrer pleinement à cette perspective, après les pas déjà réalisés dans cette direction : suppression des zones 8, 7, 6, et dézonage sur près de la moitié de l’année.

Offrir à chacun l’accès à la totalité du réseau pour 70 euros par mois, c’est la révolution du passe unique que nous voulons mettre en œuvre.

Oui, le passe unique est une mesure de justice et de progrès social. Dans la période que nous traversons, qui peut prétendre qu’il est inutile de redonner du pouvoir d’achat chaque année à ceux qui payent le plus cher leur trajet quotidien ? Puisque les transports du quotidien sont un bien de première nécessité, les emprunter doit être à la portée de tous.

Oui, le passe unique est une mesure d’unité. Le gage donné à tous les Franciliens qu’ils font bien partie d’une même région, qu’ils soient en métropole ou en grande couronne, quel que soit leur département. A l’heure où se manifeste un sentiment de relégation, dans les quartiers populaires comme dans les territoires périurbains, qui peut prétendre qu’il est inutile d’offrir à tous un élément d’identité partagée et un service commun?

Oui, le passe unique est un accélérateur vers la transition écologique. Alors que nous vivons déjà dans une Région de plus en plus dense et de plus en plus mobile, qui peut prétendre qu’il n’est pas de notre responsabilité d’aider chacun à opter pour les transports en commun plutôt que pour la voiture individuelle ?

Le passe unique est un choix politique ambitieux. Mais c’est une mesure d’égalité qui changera radicalement la vie de nos concitoyens : qui d’autre que la gauche pour porter le passe unique ?

 

Liste des signataires

Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France

Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale

Bruno Leroux, député de Seine-Saint-Denis, président du groupe PS à l’Assemblée nationale

Jean-Christophe Cambadélis, député de Paris, premier secrétaire du PS

Anne Hidalgo, maire de Paris

Christian Favier, président du conseil général du Val-de-Marne

Jérôme Guedj, président du conseil général de l’Essonne

Vincent Eble, président du conseil général de Seine-et-Marne

Stéphane Troussel, président du conseil général de Seine-Saint-Denis

Olivier Faure, député de Seine-et-Marne

Michel Billout, sénateur de Seine-et-Marne

Pascal Cherki, député de Paris

Cécile Duflot, députée de Paris

Sandrine Mazetier, député de Paris

Seybah Dagoma, députée de Paris

Fanélie Carrey-Conte, députée de Paris

Denis Baupin, député de Paris

Benoit Hamon, député des Yvelines

Françoise Descamps-Crosnier, députée des Yvelines

Carlos Da Silva, député de l’Essonne

Romain Colas, député de l’Essonne

Maud Olivier, députée de l’Essonne

Jean-Vincent Placé, sénateur de l’Essonne

Eva Sas, députée de l’Essonne

Michel Berson, sénateur de l’Essonne

Jean-Jacques Bridey, député-maire de Fresnes, Val-de-Marne

Luc Carvounas, sénateur du Val-de-Marne

Laurence Abeille, députée du Val-de-Marne

Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne

Alexis Bachelay, député des Hauts-de-Seine

Razzi Hammadi, député de Seine-Saint-Denis

Daniel Goldberg, député de Seine-Saint-Denis

Philippe Doucet, député du Val-d’Oise

Dominique Lefebvre, député du Val-d’Oise

 Cécile Duflot, députée de Paris

Laurence Cohen sénatrice du Val de Marne


lundi 24 novembre 2014

30ème campagne des Restos du Cœur : La Région poursuit sa lutte contrela pauvreté et l'exclusion

Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France, se rend aujourd'hui lundi 24 novembre au lancement de la 30campagne d'hiver des Restos du Cœur, l'occasion de rappeler le rôle déterminant des associations pour retisser du lien social : « Alors qu'en Ile-de-France le fossé entre riches et pauvres se creuse plus qu'ailleurs d'après la dernière enquête de l'INSEE, il est de notre responsabilité d'agir envers les plus démunis ». 

Alors que les associations d'aide alimentaire font état d'un accroissement de 17 % en moyenne du nombre de bénéficiaires sur les trois dernières années, la Région Ile-de-France a voté le 20 novembre dernier une aide exceptionnelle de plus de 800 000 euros en faveur des associations intervenant dans l'aide alimentaire : les Restos du Cœur, le Secours populaire, la Banque alimentaire, la Croix-Rouge française, le Secours Catholique, l'Armée du Salut, la Chorba, une Chorba pour tous et l'Association nationale de développement des épiceries solidaires.

Par l'intermédiaire de ces associations, la Région permet la distribution de 109 millions de repas par an aux personnes et familles en grande précarité, quand près de 13 % des Franciliens vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Dans le cadre de son nouvel appel à projet « ALISOL », la Région s'est engagée dans une politique volontariste de lutte contre la « fracture alimentaire ». L'objectif est la distribution à bas prix de produits locaux, bio ou de qualité à destination de personnes en situation de précarité. Ce nouveau dispositif devrait permettre de financer (à hauteur de 50% dans la limite de 15 000 euros) les associations de proximités : CCAS, épiceries sociales et solidaires, groupement d'agriculteurs, entreprise de l'économie sociale et solidaire.

samedi 22 novembre 2014

Communiqué du groupe PSR et du groupe PRG-MDP au Conseil régionald’Île-de-France

Un vœu qui nous engage et nous oblige à trouver le chemin de la paix.  J'ai voté ce vœu. 
J'en suis fier et je félicite l'ensemble de mes collègues qui ont aussi réaffirmé par leur vote, l'exigence d'un État Palestien au côté de l'Etat Israël.

Voici le vœu
Le Conseil Régional d’Ile-de-France a adopté cette nuit, avec le soutien des groupes Parti Socialiste et Républicain et Parti Radical de Gauche – Mouvement des Progressistes un vœu invitant le gouvernement français à reconnaître dans les meilleurs délais un Etat palestinien souverain, démocratique et viable, vivant aux côtés d’Israël.
Cette reconnaissance doit servir la reprise rapide de négociations entre les parties, avec pour objectif l’établissement d’une paix durable, fondée sur des frontières définies en commun sur la base des lignes de 1967 et reconnues par tous, des garanties de sécurité pour les deux Etats israélien et palestinien, et un arrangement juste et agréé sur la question des réfugiés palestiniens et le statut de Jérusalem comme capitale des deux Etats.
C’est à ces conditions que cesseront enfin la violence et les souffrances infligées aux populations, qui n’ont fait que nourrir la défiance et tous les terrorismes.
Les échecs répétés des tentatives de relance du processus de paix ne sauraient justifier l’immobilisme. Les groupes PSR et PRG-MdP considèrent qu’ils doivent au contraire inciter la France et l’Union Européenne notamment à prendre des initiatives fortes en faveur de la paix. C’est dans ce même esprit que plusieurs groupes parlementaires de gauche ont déposé des propositions de résolution appelant à la reconnaissance de l’Etat palestinien.

vendredi 21 novembre 2014

« Les Cyberviolences sexistes et sexuelles : mieux les connaître, mieuxles prévenir »


Jean-Paul Huchon
Président du Conseil régional d’Île-de-France

Abdelhak Kachouri
Vice-président chargé de la citoyenneté, de la politique de la ville et de la sécurité

Djénéba Keita
Présidente du Centre Hubertine Auclert et conseillère régionale ont le plaisir de vous inviter à l’événement organisé par l’Observatoire régional des violences faites aux femmes à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes :
« Les Cyberviolences sexistes et sexuelles : mieux les connaître, mieux les prévenir »


Conseil régional d’Île-de-France

Cet événement sera suivi d’un cocktail

mercredi 19 novembre 2014

Communiqué de Stéphane Troussel, Président du Conseil général

Le gouvernement répond à notre mobilisation par un plan exceptionnel pour l’Ecole : une vraie bonne nouvelle pour la Seine-Saint-Denis

 

Depuis maintenant plusieurs mois, je n’ai cessé d’alerter le gouvernement sur la nécessité de mettre en place des dispositifs exceptionnels et dérogatoires en faveur de l’éducation dans le département le plus jeune et le plus pauvre de France métropolitaine. Car j’ai la conviction que c’est bien par l’éducation que doit commencer la reconquête de l’égalité territoriale que je ne cesse d’exiger pour la Seine-Saint-Denis. 


Si les créations de poste depuis 2012 ont marqué une vraie rupture avec la politique de casse de l’école publique menée par la droite pendant 10 ans, l’immensité des besoins et certaines difficultés propres au département rendent les progrès encore trop peu perceptibles sur le terrain : trop d’absences non remplacées, des difficultés de recrutement de nouveaux enseignants, des problèmes de formation, qui amoindrissent les chances des élèves.


Avec les élus, les parents, les acteurs de l’éducation, je plaide depuis plusieurs mois pour un véritable choc éducatif pour la Seine-Saint-Denis, qui passe bien sûr par plus de moyens mais aussi par de nouvelles méthodes. L’égalité que doit offrir à chaque enfant l’école de la République est à ce prix.


Aussi, je me réjouis de l'annonce faite ce matin par la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem d'un plan triennal pour la Seine-Saint-Denis, qui prouve que le gouvernement nous a entendus et met enfin en place des mesures fortes et spécifiques pour prendre les difficultés à bras-le-corps.


Que ce soit sur la création de 500 nouveaux postes d'ici 2017, sur la formation renforcée des enseignants, sur l’organisation d’un deuxième concours pour que les postes soient réellement tous pourvus, toutes ces mesures ont dans le bon sens. Je souhaite que l'éducation prioritaire soit également un levier important de ce plan.


Le Conseil général accompagnera évidemment ce plan pour l’école en Seine-Saint-Denis, comme nous l’avons déjà fait en inaugurant 12 collèges neufs à cette seule rentrée grâce à un plan exceptionnel de 700 millions d’euros. Je proposerai ainsi le 27 novembre prochain à l’assemblée départementale de poursuivre notre effort prioritaire pour l’éducation en adoptant un nouveau plan Ambition Collèges 2020 qui représentera 600 millions d’investissement pour 90 collèges.


Désormais, je souhaite que tous ceux, parents, membres de la communauté éducative, collectivités, qui comme moi sont attachés aux valeurs essentielles de progrès et d’égalité, fassent en sorte que l’école, en Seine-Saint-Denis plus que partout ailleurs, redevienne pour tous les enfants un lieu d’avenir et de promotion sociale.