dimanche 25 mai 2014

Agir contre l'antisémitisme avec fermeté

Je condamne avec la plus grande fermeté les actes odieux survenus à Bruxelles et à Créteil qui viennent nous rappeler encore et toujours, que l'antisémitisme doit être plus que jamais combattu avec force et détermination.  


Rien ne peut excuser des crimes racistes et antisémites contre des hommes et des femmes parce que juifs.


J'adresse à leurs familles et à leur communauté mes condoléances les plus sincères. 


Pensées aux victimes et à leurs proches.


Abdelhak Kachouri

Vice-président de la Région île-de-France 

Conseiller municipal de Neuilly-sur-Marne 



mercredi 21 mai 2014

La communication et la publicité sans stéréotypes sexistes ?

Jean-Paul Huchon, Président du Conseil régional d’Ïle-de-France et Abdelhak Kachouri, Vice-président chargé de la citoyenneté, de la politique de la ville et de la sécurité ont le plaisir de vous inviter à la table-ronde :
 
La communication et la publicité sans stéréotypes sexistes ?
 
Vendredi 23 mai 2014 de 9h30 à 12h
 
Conseil régional d’Île-de-France
Hémicycle
57 rue de Babylone
75007 Paris
Métro : Saint-François-Xavier
 
Inscription obligatoire : 
semainedelegalite@iledefrance.fr
 
La rencontre sera suivie d’un cocktail.
 
Les échanges seront traduits simultanément en langue des signes française.
 
Programme :
 
Des professionnels du secteur de la communication et de la publicité interviendront pourprésenter les actions menées, les recommandations élaborées et les outils utilisés par chaque structure pour lutter contre les stéréotypes sexistes :

· Stéphane Martin, Directeur général de l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP)

· Vincent Leclabart, Président  de l’Association des Agences-Conseils en Communication (AACC)

· Evelyn Soum, Représentante des agences conseils en communication au Conseil Paritaire de la Publicité (CPP), qui présentera le récent avis du CPP sur le sujet des stéréotypes sexués, sexistes et sexuels dans la publicité

· Xavier Crouan, Directeur Général Adjoint des Services à l’Unité Communication de la communication de la Région Île-de-France, membre du bureau de l’association « Communication Publique »
 
Puis la parole sera donnée à deux représentantes de la société civile, du champ universitaire et du militantisme associatif. Elles présenteront leurs réflexions, leurs positionnements et leurs modes d’actions.
 
· Stéphanie Kunert, Enseignante à Université Paris-Est Créteil, Département de Communication Politique et Publique, spécialiste des normes et stéréotypes de genre dans les médias.

· Claire Serre-Combe, Membre de l'association « Osez le féminisme » et impliquée sur les questions de stéréotypes sexistes et de publicités.
 
Espérant vous y retrouver. 

mardi 20 mai 2014

Colloque Centre Hubertine Auclert « Suède : des mesures novatrices de la lutte contre la prostitution et les violences intrafamiliales »

Lundi 19 mai 2014
Discours d’Ouverture du Vice-président Abdelhak Kachouri
 
 
Madame la Présidente du Centre Hubertine Auclert, Chère Djeneba,
Mesdames, Messieurs les représentant-e-s associatifs,
Mesdames, Messieurs les élu-e-s,
Mesdames, Messieurs les membres de la délégation suédoise,
 
Permettez-moi d’entrer directement dans le vif du sujet en citant un extrait de l’exposé des motifs de la loi espagnole de 2004, intitulée « Loi contre les violences de genre ». 

Cette loi exemplaire nous a inspiré en France. Elle nous a permis de mettre en œuvre l’ordonnance de protection. 

Ces quelques phrases qui introduisent la loi espagnole résument parfaitement ce dont nous parlons aujourd’hui sur le territoire francilien et national : 

« La violence de genre n’est pas un problème qui affecte la sphère privée. Au contraire, elle représente le symbole le plus brutal de l’inégalité existant dans notre société. Il s’agit d’une violence qui est exercée sur les femmes en raison de leur simple condition de femmes, parce que leurs agresseurs considèrent qu’elles sont dépourvues des droits élémentaires deliberté, de respect et de capacité de décision.

A la Région Ile-de-France nous avons fait le choix de combattre cette inégalité profonde qui résulte d’un système patriarcal encore trop prégnant dans notre société. 

Chaque année, plus d’une centaine de femmes sont assassinées par leurs conjoints. Une femme sur dix est victime de violences. Des milliers de femmes sont violées ou contraintes à se prostituer.

Dans un pays d’égalité, de liberté, ce constat est terrible et ne peut que nous glacer le sang !

Au sein de la Région Ile-de-France, nous avons décidé d’agir et de combattre ces inégalités qui brisent des vies entières.

Nous avons fait le choix, de mettre au cœur de notre politique publique la cause des femmes. Une cause fondamentale également soutenue et portée par le Président de la République et le Gouvernement.

Je salue le travail mené par la Ministre aux droits des Femmes, Najat Vallaud-Belkacem, qui a dès le début de sa prise de fonction compris que pour éradiquer ce fléau il nous fallait avoir un sursaut collectif. 

C’est ainsi qu’un travail partenarial étroit entre la Région et le Ministère du droit des femmes est mené et nous, nous réjouissons de la représentation du Centre Hubertine Auclert au sein de la Miprof.

Je félicite le courage du gouvernement qui porte un projet de loi de lutte contre la prostitution qui a été adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale et qui est en cours d’examen au Sénat. Je sais que La Suède est très en pointe sur ce sujet et qu’une loi a été adoptée dès 1999. J’en profite pour remercier la délégation Suédoise de nous faire l’honneur de leur présence aujourd’hui.

Si j’ose dire, notre pays doit rattraper ses 15 années de retard en la matière si nous devons nous comparer à la politique Suédoise.
Je suis convaincu que leurs interventions nous permettront d’avoir un aperçu clair de leurs politiques en matière de lutte contre la prostitution et plus généralement de lutte contre les violences faites aux femmes.

Si la politique nationale est exemplaire, la politique régionale est aussi très innovante et permet d’impulser au niveau francilien voir national denouveaux outils.
 
Ainsi, pour mieux lutter contre les violences faites aux femmes, nous avons fait le choix d’approfondir nos connaissances en la matière. 

Voilà pourquoi nous avons créé le premier  Observatoire régional des Violences faites aux Femmes, largement inspiré de celui du Département de la Seine-Saint-Denis.

Nous avons confié trois missions prioritaires à notre Observatoire régional :


• Renforcer la connaissance et l’expertise sur les violences faites aux femmes en Ile-de-France, parce qu’il est essentiel de savoir précisément quels sont les phénomènes, les types de violence, les lieux où celles-ci sont commises.

• de mieux accompagner et protéger les femmes victimes de violences par la mise en réseau des actrices et des acteurs francilien-ne-s. Tels que les associations, la police et la gendarmerie, les services médicaux, les institutions judiciaires, les services de l’Etat et les collectivités. Un tel maillage entre les acteurs est primordial si nous souhaitons être capables de répondre aux situations d’urgence des femmes victimes et de leurs enfants.

• de sensibiliser contre les violences faites aux femmes et d’identifier les outils existants.Notre refus des violences sexistes ne doit pas être une posture, il doit être un projet, une politique publique à part entière, autour de laquelle nous appelons tous nos concitoyens et concitoyennes à se mobiliser pour lever les tabous et rompre le silence et l’isolement dans lequel de nombreuses femmes meurtries s’enferment.

Ces axes prioritaires, que nous avons définis avec l’ensemble des acteurs concernés, viennent compléter des initiatives régionales existantes et de manière transversale qui mobilisent l’ensemble des élu-e-s de L’Exécutif.
 
Ainsi par exemple, j’ai souhaité dans le cadre d’une convention avec le Ministère de l’Intérieur relatif à la réhabilitation des équipements immobiliers de Police et de Gendarmerie, de conditionner l’aide régionale à la mise en place de locaux spécifiques dans les commissariats et gendarmeries, afin de favoriser la présence d’associations d’aide aux femmes victimes de violence. Une formation à destination des agents est aussi prévue afin de mieux prendre en charge ces femmes et leurs enfants.
 
La Région finance aussi, des modules de formation des professionnel-le-s du travail social dans ce domaine afin de mieux détecter et accompagner les femmes victimes de violence. Ainsi, 1 550 étudiant-e-s en travail social de 7 établissements différents ont été sensibilisé-e-s depuis le lancement de ce module en 2009.
 
Avec la Vice-Présidente Laure Lechatellier, nous avons permis la généralisation du dispositif du“Téléphones d’alerte pour les femmes en très grand danger”. Il s’agit d’un dispositif innovant, mis en place à titre expérimental et avec le soutien de la Région en Seine Saint-Denis depuis 2009, puis à Paris depuis 2012. Il s’est étendu en 2013 aux Yvelines et à l’Essonne, et en 2014 il sera également mis en œuvre sur le Val de Marne et le Val d’Oise. Ces téléphones d’alerte ont déjà permis la protection de 136 femmes et 210 enfants. Le bilan qualitatif est également très positif : le téléphone a permis de rendre exceptionnels les contacts physiques entre la femme victime et son agresseur, et de lui procurer un véritable sentiment de sécurité.
 
Nous participons également à l’accompagnement et l’hébergement de ces femmes victimes de violence en intervenant financièrement sur la création, la réhabilitation et l’équipement des structures concernées. Entre 2010 et 2012, la Région a soutenu 52 opérations de ce genre, soit 630 logements, pour un montant de 11,5 millions d’euros.
Avec le Soutien de la Vice-présidente Emmanuelle Cosse, nous avons un partenariat entre la Région Ile-de-France et la FNSF qui permet de mobiliser des logements de droits communs afin de sécuriser rapidement les femmes victimes et leurs enfants.
 
Enfin, la lutte contre les violences faites aux femmes dans le contexte familial à été érigée en Grande cause régionale 2014. Nous avons souhaité priorisercette thématique en lançant un appel à projetspécifique.
Mesdames et Messieurs,
Vous l’aurez compris à travers ces quelques exemples d’actions régionales, que face à la violence, il n’y a d’autre réponse que la mobilisation générale.

Cette mobilisation générale, nous la construisons au quotidien avec le Centre Hubertine Auclert. J’en profite pour remercier toute l’équipe pour leur engagement militant au quotidien à nos cotés, ainsi que pour cette belle initiative qui marque le début d’une série de rencontres dans lesquelles des partenaires européens et internationaux viendront nous transmettre leur savoir-faire afin de perfectionner notre prise en charge des femmes et de leurs enfants dès que la violence est repérée.

Je reste persuadé que nous pouvons changer les mentalités et faire progresser notre société. Dans ce domaine encore plus que dans d’autres, il s’agit de volonté, de détermination et d’énergie. 

Soyez assuré-e-s que le Président Jean-Paul Huchon, moi-même et l’ensemble de l’Exécutif nous sommes mobilisés et agissons dans ce sens afin de renforcer notre République protectrice des droits fondamentaux de chacun et chacune.

Je vous remercie.

vendredi 16 mai 2014

Journées de l'égalité : une première en Île-de-France

J'ai eu l'honneur d'ouvrir les journées de l'égalité aux côtés d'acteurs associatifs et institutionnels cet après-midi.

Ces journées ont été organisées avec pour objectifs de donner la parole aux Franciliennes et aux Franciliens et de renforcer notre travail pour que l'égalité triomphe sur les discriminations.

À l'occasion du lancement de ces journées, j'ai prononcé un discours, ce jour, à 17h30, à la Région dont vous trouverez le contenu ci-dessous.

Évidemment, vous pouvez participer à ces journées en consultant notre programme sur iledefrance.fr

À très vite ! 

Discours prononcé. (Seul le prononcé fait foi) 

Je suis très heureux d’ouvrir avec vous ces journées de l’égalité. 

Avant d’entrer si j’ose dire, dans le vif du sujet, je voudrais remercier tous ceux qui les ont rendues possibles aujourd’hui – tous nos partenaires, institutionnels et associatifs, le Conseil Régional des Jeunes et les services de la Région Ile-de-France. Sans eux, sans vous, cette semaine n’aurait pu être ce qu’elle est. Je salue la mobilisation de chacun pour faire vivre ces 50 événements sur le terrain – rencontres, expositions, ateliers, matchs de foot, spectacles. C’est une belle semaine pour fêter l’égalité.
 
Fêter l’égalité : j’ai conscience que dire cela aujourd’hui n’a rien d’évident, quelques jours après la parution d’une étude qui pointe une recrudescence des actes homophobes en 2013, en particulier en marge du débat sur le mariage pour tous. Vous en parlerez sans doute cet après-midi.
Cela ne tombe pas sous le sens lorsque les inégalités salariales entre les femmes et les hommes sont encore très fortes.
 
Cela sonne même peut-être étrangement lorsqu’il existe autant de Français que l’on n’embauche pas parce qu’ils ont des problèmes de santé ou qu’ils ont un handicap, parce qu’ils habitent à tel endroit plutôt qu’un autre ou parce qu’ils n’ont pas la même origine que leur employeur.

L’égalité est un combat : comment peut-on fêter un combat quand le chemin qui reste à parcourir est encore si long ?

Et pourtant, nous le devons.

Nous le devons, parce que c’est une occasion de dire dans quelle société nous voulons vivre, et quel objectif nous visons : c’est l’égalité réelle, celle qui est inscrite au fronton des écoles et des mairies, celle qui fait tenir ensemble la liberté et la fraternité.

Nous le devons, parce que certains tentent de capter à leur profit un principe républicain essentiel, pour lui donner un autre sens, un sens dévoyé.

Nous le devons, contre ceux qui prétendent, ou qui sous-entendent, que l’égalité, ce doit être l’uniformité, l’homogénéité, culturelle, sociale, religieuse, sexuelle. Mais une société où tout le monde ressemble à tout le monde n’est pas l’Ile-de-France que je connais.

Une société où pas une seule tête ne dépasse n’a pas grand-chose à voir avec la région dans laquelle nous vivons. Une société où chacun est identique à l’autre, ce n’est pas une société où chacun est égal à l’autre.
 
L’Ile-de-France que nous voulons voir venir ensemble est une région où chacun a droit à une égale dignité. Une région où l’on n’instrumentalise pas les différences pour en faire des gouffres qui nous séparent, mais pour en faire au contraire, comme le disait Saint-Exupéry, des atouts qui nous augmentent, une force dont nous sommes fiers.

C’est cette égalité que nous avons en ligne de mire, et c’est cette égalité que nous fêtons avec ces journées.

Elles sont une occasion de jouer collectif en mettant en valeur les bonnes pratiques en matière d’égalité réelle. Les mettre en valeur c’est faire en sorte qu’elles soient connues, et qu’elles soient surtout imitées.

C’est aussi la meilleure façon de convaincre celles et ceux qui subissent des discriminations qu’elles sont bien des victimes et que ce qu’elles traversent n’est pas normal, mais bien une atteinte à leur dignité.

C’est aussi le meilleur moyen de leur faire savoir qu’ils peuvent répondre à ces discriminations, mener un combat contre elles, et surtout gagner.

Je pense en particulier aux femmes victimes de violences, qui souffrent le plus souvent en silence, et dont la souffrance est le produit d’une domination, qui résulte elle-même d’une discrimination liée au genre. Je pense aussi aux victimes d’actes homophobes, dont la souffrance est tout aussi indicible, et qui résulte d’une discrimination liée à l’orientation sexuelle.
 
Ces journées sont à l’image de la politique que nous avons voulu conduire en Ile-de-France et les plans d’actions en faveur de la lutte contre les discriminations et de l’égalité hommes-femmes que nous avons votés il y a tout juste 11 mois.

Une politique incitative, qui développe les sensibilisations pour mieux changer les mentalités.

Une politique qui s’adresse en priorité à ceux qui sont les plus discriminés – et qui souvent cumulent les discriminations, en fonction de leur origine, de leur handicap, de leur âge, de leur orientation sexuelle.

Une politique innovante, qui s’attaque aux nouvelles formes de discriminations – et notamment les discriminations territoriales.

Une politique régionale d’expertise, qui recense et évalue les actes et les formes de discriminations, pour mieux les anticiper, et mieux lutter contre elles.
 
Elle doit beaucoup au travail de l’IAU, du Centre Hubertine Auclert, de chercheurs spécialistes du genre et des discriminations et de l’Agence régionale pour la promotion de l’Egalité. Je veux saluer leur grande compétence et leur efficacité aujourd’hui.

Une politique transversale enfin, parce que la lutte contre les discriminations n’est pas une niche politique comme certains le disent, mais doit au contraire irriguer la totalité de l’action publique.
Porter le combat contre les discriminations, nous le savons tous ici, c’est un combat difficile. J’ai une pensée pour ceux qui les subissent dans leur chair, et dans leur dignité. J’ai une pensée pour les associations qui mènent ce combat avec nous. Il est difficile, mais lorsqu’il sort vainqueur, lorsque progresse l’égalité réelle, c’est une victoire joyeuse, parce que c’est la victoire de tous. 

L’instauration du mariage pour tous en a été la meilleure des preuves.

L’étude de Sida Info Services qui sera présentée ce soir nous montre néanmoins combien la discrimination liée à l’homophobie est encore bien trop présente. C’est un travail de longue haleine de lutter contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle, et je veux saluer l’engagement du CRJ sur ce sujet. 

Nous continuerons pour notre part à le mener avec vous, pour tous, en Ile-de-France. Je vous souhaite à tous, une heureuse semaine de l’égalité. 

Je vous remercie.

jeudi 15 mai 2014

Nommé Chevalier de l'Ordre National du Mérite

J'ai l'honneur de vous annoncer que je viens d'être nommé par le Président de la République, (décret du 14 mai 2014) sur proposition du Ministre de l'Intérieur, Chevalier de l'Ordre National du Mérite.

Fierté, reconnaissance et fidélité pour la République.

Merci pour cette marque de confiance. 

Vive la France. 

mercredi 14 mai 2014

Marseillaise : le CREFOM condamne le mauvais procès d’intention fait à Taubira

J'ai eu l'occasion de m'entretenir longuement ce matin avec mon ami Patrick Karam de sujets importants et notamment sur le message et la considération de notre République à l'égard des ultras-marins. 

À cette occasion, j'ai souhaité sur mon blog, vous permettre la lecture du communiqué de presse du CREFOM et de son président après les attaques contre Chistianne Taubira.

*Communiqué*

Le Conseil représentatif des Français d’Outre-mer (CREFOM) et son Président, Patrick Karam, condamnent de la manière la plus ferme le mauvais procès d’intention qui est fait à la Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Madame Christiane Taubira, à l’occasion de sa présence à la commémoration de l’abolition de l’esclavage devant le monument au général Dumas, place du général-Catroux à Paris (17e), le samedi 10 mai à 18 heures, aux côtés, notamment, du premier ministre, M. Manuel Valls, de la Ministre des Outre-mer, Madame George Pau-Langevin,  de la Maire de Paris, Madame Anne Hidalgo, du président de l’association des Amis du général Dumas, membre fondateur du CREFOM, M. Claude Ribbe, qui coordonnait la cérémonie après avoir organisé celle de Villers-Cotterêts le matin, et du président du CREFOM, M. Patrick Karam, présent aussi à la cérémonie de Villers-Cotterêts.

 Il est inadmissible qu’un membre du gouvernement puisse être a priori suspecté, dès lors qu’il est originaire de nos Outre-mer et qu’il est une femme, de manquer de patriotisme et de n’être pas attaché, autant que ses compatriotes de l’Hexagone, à notre hymne national.

Les Ultramarins - et en particulier Christiane Taubira - n’ont rien à prouver à qui que ce soit en matière de patriotisme.  

Les politiciens d’extrême-droite et ceux qui, à droite, propagent leurs thèses et braconnent sur leurs terres, devraient savoir que l’Outre-mer a payé un très lourd tribut dans l’histoire, à travers la période esclavagiste - qui était l’objet de la commémoration - mais aussi pendant les deux guerres mondiales. 

Sans le Guyanais Félix Éboué, compatriote de Christiane Taubira, le sort de la France aurait probablement été différent en 1944.

En l’occurrence, La Marseillaise était interprétée, place du général-Catroux, comme chaque année depuis 2009, par un talentueux artiste lyrique originaire des Outre-mer, cette année le ténor Molière Athalys. 

Si une partie de l’assistance a voulu reprendre avec lui le refrain de La Marseillaise – et l’on ne peut que s’en féliciter – d’autres se sont contentés d’écouter avec émotion et recueillement. Christiane Taubira ne fut donc pas seule à avoir cette attitude qui n’a rien de répréhensible. 

Personne n’a chanté La Marseillaise à 16 h 30 au Luxembourg lorsque l’hymne national a été – de la même façon – chanté par une artiste lyrique. Et aucun reproche n’a été fait à aucun des membres du gouvernement, en dehors de Christiane Taubira.  Personne n’a chanté La Marseillaise en 1989 lorsque Jessye Norman l’interprétait dans les mêmes conditions, pour le bicentenaire de la Révolution.

Force est de constater qu’on fait endosser depuis deux ans un rôle de bouc émissaire à Christiane Taubira. Force est de constater aussi l’acharnement raciste et sexiste qui l’accable. Cet acharnement étant en outre teinté d’homophobie. Le Conseil représentatif dénonce ces méthodes qui évoquent les heures plus sombres de notre histoire et qui justifient la nécessité de commémorer plus que jamais les tragédies du passé que le CREFOM et ses membres assument fraternellement avec leurs compatriotes, sans se sentir pour autant coupables de quoi que ce soit.

Ceux qui s’en prennent à Christiane Taubira à Paris sont les mêmes que ceux qui refusaient, à Villers-Cotterêts, l’hommage national qui a été rendu avec éclat au général-Dumas.


lundi 12 mai 2014

Européennes 2014 : La Seine Saint-Denis se mobilise autour d'un grand meeting



 Grand meeting départemental



Jeudi 15 mai à 19h, Gymnase Séverine, 31 avenue Edouard Vaillant, Le Pré Saint-Gervais.

En présence de :  

Pervenche BERES, Députée européenne et tête de liste en Ile-de-France, 

Claude BARTOLONE, Président de l’Assemblée Nationale,

Corinne BORD, Conseillère régionale et candidate en Ile-de-France,

Stéphane TROUSSEL, Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis,

Philippe GUGLIELMI, 1er secrétaire fédéral du Parti Socialiste de la Seine-Saint-Denis,

Abdelhak KACHOURI, Vice-président de la Région île-de-France.

Venez échanger avec notre tête de liste et les élus présents sur l'enjeu des Européennes.
  
Je compte sur vous !  

Le 25 mai, un seul jour, un seul tour, pour choisir notre Europe.

vendredi 2 mai 2014

NS'M : Réaction après la parution d'un blog "vendetta"

Vous avez été nombreuses et nombreux à me solliciter ces derniers jours pour comprendre les objectifs d'un blog créé il y a peu et dont l'un des noms est "vendetta".

Par ces quelques mots, je tiens à condamner avec la plus grande fermeté les propos qui y sont tenus, les attaques personnelles et les doutes qui y sont entretenus sur les uns comme sur les autres. 

L'élection municipale est terminée, une équipe est en place, un Maire a été élu, il convient donc à présent d'œuvrer à la réussite de notre ville en contribuant à la changer avec responsabilité et travail exclusivement. 

Mon objectif est clair : respecter l'issue des urnes en préparant l'avenir avec considération et respect des fonctions de chacune et chacun de mes collègues. 

C'est cela la démocratie, la République. 

Les valeurs auxquelles je tiens, ne me permettent pas de soutenir le contenu de ce blog, j'en appelle à la responsabilité de ses auteurs en les invitant à favoriser le débat à l'invective. 

J'ai avisé personnellement le Maire de ce communiqué. 
 
Fait le Vendredi 2 mai 2014 à 16h44.

Abdelhak Kachouri
Vice-président de la Région île-de-France
Conseiller municipal PS 




NS'M : Rencontre avec des habitants sur la sécurité

Encore et toujours le même thème phare qui devra je l'espère dans les prochains jours faire réagir la municipalité et le Maire.

Je recevrai ce matin une délégation d'habitants pour échanger autour des questions de sécurité dans notre ville.

Ni critique infondée, ni attaque personnelle, nous devons, au delà des clivages politiques, agir en bonne intelligence en tentant de trouver des solutions pérennes pour lutter notamment contre les trafics de drogue aux Fauvettes.

Il ne faut ni les ignorer, ni les minimiser car les conséquences de ceux-ci peuvent être violentes.

J'entends au travers de ces rencontres, saisir autant que nécessaire les services de l'Etat et le Ministre de l'Interieur pour demander des effectifs supplémentaires et la création d'une Zone de Sécurité Prioritaire pour les Fauvettes.

Enfin, je proposerai au Maire, en tant que membre de la commission municipale en charge de la sécurité, d'organiser des rencontres publiques pour permettre à chacune et à chacun de nos habitants, de nos commerçants, de s'exprimer et de débattre avec les porteurs de mandats électifs, et donc, de responsabilité.

La municipalité se doit d'expliquer son projet en matière de sécurité, de médiation et de prévention. 

Vous pouvez si vous le souhaitez, organiser un moment d'échange chez vous ou en bas de votre quartier, pour cela, merci m'adresser un courrier en mairie à l'adresse indiquée dans la rubrique "contact" de mon blog.

À très vite.