mercredi 2 octobre 2013

Réforme des rythmes scolaires : nous refusons l’instrumentalisation des enfants à des fins électoralistes - Par Yannick Trigance et Emeric Bréhier, secrétaires nationaux PS

Le Parti socialiste dénonce les manœuvres politiciennes engagées depuis plusieurs jours par l’UMP contre la réforme des rythmes scolaires. Guidée par ses préoccupations électoralistes, la droite en vient ainsi à oublier la seule question qui devrait prévaloir : l’intérêt des enfants de notre pays.

Nous rappelons qu’en ramenant la semaine scolaire à 4 jours en 2008, la droite a instauré un système sans équivalent dans le monde et unanimement dénoncé par la communauté éducative et les études scientifiques comme source pour les élèves d’une plus grande fatigue, de difficultés d’apprentissage, donc d’échec scolaire accru.

C’est d’abord pour réparer cette aberration qu’il fallait revenir à la semaine de 4,5 jours, beaucoup mieux adaptée au rythme biologique des enfants.

Par ailleurs, cette réforme permet d’offrir à tous les élèves un accès élargi aux activités périscolaires, alors que les disparités sociales en la matière constituent aujourd’hui un des plus grands facteurs de creusement des inégalités entre les enfants.

Par exemple à Paris, grâce à l’action volontariste de la municipalité, tous les enfants des écoles publiques se voient aujourd’hui proposer un accès égal et gratuit à des activités artistiques, culturelles et sportives permettant de développer leur curiosité et leur épanouissement.

Le Parti socialiste salue également le soutien financier apporté par l’Etat afin d’aider les collectivités territoriales, notamment les plus fragiles, à mettre en œuvre la réforme des rythmes dans de bonnes conditions, avec le fonds spécifique d’aide aux communes d’un montant de 250 millions d'euros et la convention passée avec la CNAF.

Si certaines difficultés peuvent se faire jour après seulement quelques semaines d’application de cette réforme ambitieuse, nous en appelons à la responsabilité et à la mobilisation de chacun et réaffirmons toute notre confiance dans la capacité des collectivités locales à agir pour la réussite de nos enfants.