vendredi 4 octobre 2013

La Région Ile-de-France prend acte avec satisfaction de la confirmation de la notation « AA+ » par l’agence Standard & Poor’s

L’agence de notation Standard & Poor’s  a attribué la note à long terme « AA+ » et à court terme « A-1+ »  à la gestion financière de la Région Ile-de-France. Le conseil régional prend acte avec satisfaction de la confirmation de cette notation.
 
« La reconnaissance par S&P « d’une gouvernance et d’une gestion financière très positives » et « d’une gestion de la dette prudente » est la traduction de la stratégie financière rigoureuse mise en œuvre depuis plusieurs années par la Région » indique Marie-Pierre de la Gontrie, première Vice-présidente en charge des Finances. « Nous aurons la même détermination en faveur d’un budget volontaire mais responsable pour 2014 en tenant compte des fortes contraintes pesant sur les ressources régionales » ajoute-t-elle.
 
La note « AA+ » est le niveau de notation le plus élevé pour une collectivité française, compte tenu de la méthode retenue par ces agences de notation selon laquelle une collectivité locale ne peut être notée au dessus de son Etat souverain.
 
Les évaluateurs ont notamment mis en avant les éléments suivants :
-        une gouvernance et une gestion financière très positive
-        des objectifs budgétaires clairs
-        une gestion de la dette et de la trésorerie prudente et optimisée
-        une planification financière réaliste
-        une forte transparence financière.
 
L’agence Standard & Poor’s souligne toutefois le risque que fait peser sur la capacité d’investissement de la Région l’absence de marges de manœuvre sur les recettes, consécutive notamment à la baisse des dotations de l’Etat. Depuis la réforme de la taxe professionnelle, les Régions sont en effet les collectivités disposant de la plus faible autonomie fiscale.
 
Pour Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France : « l’appréciation de l’agence illustre  la capacité de la majorité régionale, dans toute sa diversité, à porter de manière responsable une politique ambitieuse au service de ses priorités : l’emploi, la jeunesse et les grands investissements. Cependant, face aux poids croissants des dépenses obligatoires, pour les lycées, la formation professionnelle ou encore les transports, l’Etat doit impérativement redonner aux Régions, à l’aune d’un nouvel acte de décentralisation, une autonomie fiscale compatible avec les compétences qu’elles doivent mettre en œuvre. »