mardi 28 mai 2013

Sécurité dans les transports : devant le Préfet de Police de Paris, les élus socialistes du STIF prônent une meilleure interaction entre forces de police

Communiqué des Conseillers régionaux socialistes et républicains administrateurs du STIF

A l’occasion d’un Conseil d’Administration extraordinaire du STIF, les Conseillers régionaux du groupe PSR administrateurs du Syndicat de transports ont auditionné le Préfet de Police de Paris à propos de la sécurité dans les transports.
Au cours des 15 dernières années, la gauche a investit plus de 500 millions d’euros pour améliorer la sécurité dans les transports franciliens. Ces financements ont servis à accroitre la présence humaine et la médiation, renforcer les effectifs de la sûreté ferroviaire et consolider le dispositif de vidéosurveillance.
Cependant, François Kalfon rappelle que« l’important engagement de la majorité au Conseil régional et au STIF ne peut cependant suffire à endiguer la délinquance dans un réseau par lequel transitent chaque jour 10 millions d’usagers. En effet, la sécurité publique et le maintien de l’ordre restent des compétences régaliennes, et les transports franciliens ne sont qu’un des théâtres de la délinquance. L’ ‘’attaque de Grigny’’ a notamment mis en évidence les limites du dispositif préfectoral de sécurité dans les gares et les trains desservant la grande couronne. Une meilleure interaction entre les forces de police en charge des transports, celles étant hors de compétences de la Préfecture de Police de Paris et les services de renseignement est nécessaire pour que les auteurs de « l’attaque de Grigny » soient interpellés et que ce type de phénomène ne se reproduise plus.»
Dans cette optique, les administrateurs du STIF membres du groupe socialiste et républicain ont interpellé sur plusieurs points le Préfet de Police de Paris en sa qualité de responsable du commandement opérationnel unique de la sécurité dans les transports ferrés en Île-de-France :
  • Où en est on dans l’enquête concernant ‘’l’attaque de Grigny’’ ?
  • Quelles actions la Préfecture de Police a-t-elle mises en place depuis cet événement afin d’empêcher qu’il se reproduise ?
  • En grande couronne, comment améliorer les interactions entre les forces de police en charge des transports et celles étant hors de compétences de la Préfecture de Police de Paris ? De même, quelles sont les interactions entre les services de police en charge des transports et les services de renseignements ?
  • Quelles nouvelles répartitions des effectifs va être mise en place afin de concentrer vos efforts sur les zones identifiées, sur la présence des forces de l’ordre aux heures creuses, aux heures tardives, et sur les bouts de lignes ?
Parmi les éléments de réponse à ces interpellations, le Préfet de police a notamment proposé que soit créée une force de sûreté dédiée au réseau de bus Optile, sur le modèle de la SUGE et du GPSR dont bénéficient les réseaux SNCF et RATP. Une proposition qui pourrait contribuer à améliorer la sécurité quotidienne des nombreux Franciliens utilisant ce réseau de