mercredi 20 mai 2015

Les socialistes unanimes pour soutenir la réforme du collège - Communiqué du PS

Alors que la droite a lancé une campagne de désinformation scandaleuse contre la réforme du collège, le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a invité Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, à s’exprimer devant les Socialistes réunis en Bureau national.

Au cours d’un échange constructif, la Ministre a apporté les précisions attendues et les Socialistes ont unanimement exprimé leur soutien à une réforme qui met l’égalité et l’excellence pour tous les élèves au cœur de ses priorités.

Cette réforme comporte de nombreuses avancées pour les enseignants (20% du temps d’enseignement laissé à l’initiative équipes pédagogiques, création d’enseignements interdisciplinaires, 4.000 postes supplémentaires créées,…), les élèves (+40 heures de travail en petits groupes, +4 heures hebdomadaire d’accompagnement personnalisé sur la scolarité, LV1 pour tous les élèves dès le CP et  LV2 dès la 5ème soit + 54h de langues au collège, 1h30 de pause méridienne, le développement de compétences numériques,…) et les parents (livret scolaire numérique, meilleure liaison CM2-6e,…).

 Il a été rappelé qu’avec cette réforme, le métier d’enseignant aussi se transforme : accompagnement personnalisé des élèves, numérique, travail interdisciplinaire, apprentissage d’une LVI dès le CP. C’est pourquoi le Premier secrétaire a insisté sur la formation initiale et continue des enseignants afin « de garantir la mise en œuvre de la réforme dès 2016 ».

Le Parti socialiste continuera à mener campagne pour la réforme du collège auprès des parents d’élèves, des enseignants et des associations partenaires de l’école. La réussite de la Refondation de l’école de la République est en effet l’une des priorités majeures du quinquennat pour les Socialistes. 

Le Parti socialiste ne manquera pas à cette occasion de dénoncer la contre-proposition de l'UMP, qui creuse les inégalités plus qu’elle ne les corrige - en instaurant un « collège au rabais », en supprimant l’apprentissage de la LV2, en programmant la fin des disciplines - et fige l’avenir des élèves dès 11 ans.