jeudi 31 mai 2012

En marche vers l’Egalité Réelle.


Ci-dessous, l’article « Trois Questions à … » du journal du Conseil Régional.

Comment la Région prend-elle en compte les discriminations territoriales ?

Abdelhak KACHOURI : Nous avons accompli un grand pas en avant en adoptant le rapport sur la critérisation, qui permet de moduler les aides régionales en fonction des difficultés des territoires.
Cette dynamique doit prendre maintenant de l’ampleur. Toutefois, depuis la fusion de la Halde avec le Défenseur des droits, rien n’avance sur ce sujet au niveau national. Par exemple, faute de critères légaux, il est impossible de faire condamner une entreprise qui pratique la discrimination à l’adresse. La loi devra vite reconnaître ces nouvelles formes de discriminations, notamment celles liées aux territoires, qu’ils soient urbains ou ruraux.

Dans notre sondage, 58 % des Franciliens font confiance à la Région pour faire reculer les discriminations en Île-de-France. Face à cette attente, quelles sont vos priorités ?

Abdelhak  KACHOURI : Ces résultats montrent que la Région est identifiée comme un acteur public qui agit aux côtés des Franciliens, afin de mieux les accompagner et les protéger. Mais nous sommes encore loin de l’égalité réelle et il nous faut intensifier nos efforts pour faire cesser les discriminations, qu’elles soient liées à l’origine, au handicap, à l’âge, à l’orientation sexuelle ou au genre. Pour cela, nous préparons deux plans d’actions, l’un sur la lutte contre les discriminations, et l’autre spécifiquement sur l’égalité entre les femmes et les hommes. Enfin, nous avons besoin de mobiliser tous les acteurs et les experts.
Cette démarche de partenariat sera au cœur de la nouvelle Agence régionale pour la promotion de l’égalité que nous venons de créer.


Où serez-vous le 30 juin, jour de la Marche des fiertés dans les rues de Paris ?

Abdelhak  KACHOURI : Comme depuis trois ans, la Région aura son char Île-de-France à l’occasion de la Marche des fiertés, et, comme l’année dernière, j’y serai, aux côtés des agents de la Région qui participent au quotidien à la lutte contre les discriminations.