jeudi 17 mai 2012

Délit d'intimité



Les progrès notables constatés ces dernières années ne doivent pas nous faire baisser la garde.

Bien que l'homosexualité ne soit plus un sujet tabou, et que des (encore trop timides) avancées sociétales soient enregistrées ces dernières années, l'homophobie, cette absurde discrimination, persiste.

La dure réalité des faits est que des centaines, des milliers de nos concitoyens souffrent encore d'être, tout simplement, eux-mêmes.

La lutte contre cette sournoise intolérance est l'affaire de tous, indépendamment de son orientation sexuelle, et elle ne fait donc que commencer.
Cela paraît incroyable pour bon nombre d'entre nous : jusqu'en 1990, l'homosexualité était considérée comme une maladie mentale.
Alors que c'est bien l'homophobie, la xénophobie et tout autre forme de bêtise qu'il faudrait inscrire comme déficiences.

Le Vice-président à la Région Ile-de-France, que je suis, soutient les associations qui luttent contre cette discrimination.

Je me réjouis du souhait exprimé par notre Président de la République, François Hollande, de présenter, avec le Président Obama, une résolution plus volontariste, qui incitera les pays où l'homosexualité est encore punie, à réviser leurs législations.

Et nous devrons montrer l'exemple, au nom de l'Egalité, en concrétisant l'engagement (n°31) pris par François Hollande « J’ouvrirai le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels»

Le Ministère de l'Education prendra au sérieux le rôle crucial qui est le sien, car c'est au plus jeune âge que la lutte contre toutes formes de préjugés doit être initiée.

Mon combat, aux côtés de tous ceux qui luttent contre toutes les formes de discriminations, demeure à jamais la défense des valeurs républicaines : Liberté, Egalité, Fraternité.