mardi 24 avril 2012

Lâches violences


Rares sont les jours où n’apparaît pas, aux pages des faits divers, l’annonce du décès d’une femme qui succombe aux coups portés par son (ex) compagnon.

Et ceci n’est que la partie relatée des violences dont sont victimes les femmes.

Atteintes psychologiques ou physiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, violences au travail sont le plus souvent passés sous silence, ce qui accentue la difficulté d’agir.

Une  prise de conscience, de ce problème social, est nécessaire. Une plus grande sensibilisation à cette cause est à mettre en œuvre.

Des actions éprouvées, comme l’ordonnance de protection et la mise en place du téléphone portable d'alerte,  doivent être généralisées.

Des points essentiels sont à améliorer. Notamment la mobilisation et la formation, aux réalités de ces violences, de l'ensemble des acteurs : travailleurs sociaux, policiers et gendarmes. 

Car il faut aider les femmes à porter plainte et assurer, ensuite, leur protection.

Une vraie dynamique, au sein de la Région, sur cette question, est en marche.
La création d'un Observatoire Régional, à l’image de celui de Seine-Saint-Denis (lien), des violences envers les femmes a été adoptée.

Il devra, en dehors de sa mission de collectes d’informations, mener des campagnes de prévention, appliquer des mesures de protection, encourager et faciliter le partenariat entre collectivités territoriales, associations et services de l’Etat.

Je suis fier de pouvoir mener ce combat, dans notre Région, pour que ces actes intolérables ne soient plus perpétrés.