samedi 3 mai 2025

Violences contre la Police à Drancy : Tolérance zéro.

Soumis à la violence quotidienne et disons-le sans détour à la haine de l’autorité publique, des individus viennent au contact sans autre objectif de créer l’incident, de provoquer le drame, le tout en usant de la violence pour tuer les représentants de l’ordre. Oui, vous lisez bien : « Tuer ». Je les entends déjà les fossoyeurs du respect des règles, les spécialistes en tout, souvent calés en rien, les donneurs de leçon qui se dépêcheront d’expliquer ici et là sur les plateaux TV et dans leur meeting politique communautariste et clientéliste, que la Police nationale n’aurait jamais dû intervenir dans ces conditions, que c’est de la provocation, qu’il y a sûrement d’autres moyens pour parvenir à ramener la tranquillité publique. Quels moyens ? Reculer ? Laisser la place aux délinquants ? Aux rodéos urbains ? Au trafic de drogue ? Aux racketteurs ? C’est donc cela leur vision de la république ? C’est donc ça leur projet ? Ce n’est pas en tout cas la vision de millions de gens excédés par cette violence inouïe qui devient chaque jour davantage le quotidien de la Police nationale, de la Gendarmerie Nationale et des PM Police Municipale. Encore une fois, je le redis ici : La fermeté doit être de mise. La tolérance zéro doit être érigée en principale réponse. Un exemple ? Allez, je vous en parle … J’ai rendu visite à mes parents à l’occasion d’un séjour au Maroc récemment… J’ai eu l’occasion de tourner avec un équipage de la Police, puis avec un autre de la Gendarmerie Royale à Rabat et à Tanger… Pas l’ombre d’une défiance à l’égard des uniformes. Pas un manque de respect à l’égard de l’autorité publique, pas d’insultes, pas de menaces… La raison ? Des réponses fermes et radicales. En somme, la tolérance zéro. Il nous faut être plus fermes, plus solides et déterminés face à la haine de ces gens. Soutien infaillible aux équipages engagés, au policier blessé et plus globalement aux agents de la Police nationale, à ceux des PM Police Municipale sans oublier ceux de la Gendarmerie Nationale. La République c’est notre bien commun, il nous faut la préserver. La République, c’est le patrimoine précieux de celles et ceux qui n’en n’ont pas.

vendredi 2 mai 2025

Le perroquet, l’aigle et les pigeons…

Le perroquet répète ce qu’il entend. Il ne vérifie rien. Il se contente de répéter. Inlassablement. Il ne sait pas que la foule se moque de lui. Que les gens rient de sa posture frêle, de son incapacité à proposer autre chose. Que les autres le voient tel un amuseur de cirque. Il s’étonne de l’attention soudaine qu’on lui porte. Il se contentera de cela. Car le perroquet aime qu’on le regarde. Il a ce besoin d’être regardé. Tout le temps. Toujours. Il vole bas et cela lui convient. Pour lui tout est une question d’image. Il continue de régaler celles et ceux qui sont là, à le regarder. Pourvu qu’on le regarde. Puis, il y a l’aigle. Lui, a une vision large. Il a les ailes solides. Il est respecté pour sa grandeur. Pour sa solidité. Pour sa discrétion. Il vole haut. Très haut. Il n’a pas de fan club. Il est solitaire. Sa réputation est le fruit de son histoire et de sa capacité à s’imposer naturellement. Il n’a pas besoin de montrer sa force. Elle est naturelle. Elle est connue. La politique aujourd’hui, c’est souvent une histoire de perroquet et d’aigle. Parfois, quelques pigeons en mal de reconnaissance, ayant eu jadis des responsabilités et souhaitant profiter du moment et de la soudaine lumière de tel ou tel clown viennent, avec une certaine constance dans l’opportunisme, tenter de grappiller quelques graines et un peu de cette lumière éphémère. L’idée pour eux, se remettre en selle. Ainsi, le spectacle en devient des plus pathétiques car il révèle l’ignominie la plus affligeante de l’homme. Celle où les valeurs sont malmenées, celle où les imposteurs sont valorisés alors que toutes et tous savent en réalité les limites et disons-le sans détour, l’incompétence de ces aspirants aux responsabilités politiques les plus hautes. La valorisation du néant est donc érigée en compétence aux yeux de ceux qui veulent un bout du gateau. Je suis affligé par le comportement de quelques'uns qui font le choix soutenir ce que la politique peut produire de pire : L'imposture, le mensonge et la manipulation. Le temps revelera les choses... L’aigle quant à lui, poursuit son vol, haut, très haut ne se souciant guère du tracas du cirque qui se joue là, en dessous des ses ailes déployées. À la fin, tout cela finira mal ...

jeudi 1 mai 2025

J’ai des rides …

J'ai des rides ... Je me suis regardé dans le miroir et j'ai constaté que j'avais de nombreuses rides, autour des yeux, de la bouche, du front. J'ai des rides parce que j'ai tellement ri avec mes amis. J'ai rencontré l'amour, ce qui m'a fait plisser les yeux de joie. J'ai des rides parce que j'ai eu des enfants et je me suis souvent inquiété pour eux. Et puis j'ai pleuré. J'ai pleuré pour les gens que j'ai aimés et qui sont partis pour une courte période ou pour toujours. J'ai passé des nuits blanches pour des projets qui ont mal tourné, pour la fièvre des enfants ... À l'intérieur de chaque sillon de mon visage, sur mon corps, se cache mon histoire, les émotions que j'ai vécues et si j'annulais cela je m'annulerais moi-même. Chaque ride est une anecdote de ma vie, un battement de cœur, c'est l'album photo de mes souvenirs les plus importants. Vivez ! Respirez & croquez le quotidien à pleines dents !

mercredi 16 avril 2025

Condamné-e ? Casier judiciaire ?

J’ai toujours considéré qu’être élu-e de la République était un honneur, une chance inouïe de changer en mieux les choses pour les habitants. Laisser un monde meilleur était un fil conducteur que j’ai aimé suivre durant ces années d’engagements politiques. J’en garde de très beaux souvenirs et de très belles amitiés. J’ai aussi toujours considéré qu’une fois élu-e, nous n’étions pas propriétaires de notre mandat. J’ai croisé des collègues particulièrement passionnant-e-s, attachant-e-s et compétent-e-s, d’autres qui furent la pire incarnation de ce que peut produire de néfaste l’espèce humaine. Auteurs de violences conjugales, auteurs d’agressions physiques, condamnés, plusieurs fois d’ailleurs, violents et sur de soi. Et pourtant … Ils sont encore élus … Alors faisons simple, en ces temps où les postures & les impostures semblent guider quelques opportunistes qui considèrent qu’il faut interdire à un-e futur-e candidat-e de concourir si il ou elle est condamné-e pour violences conjugales, je propose de clarifier une fois pour toutes les choses en proposant une règle simple : Être définitivement condamné doit empêcher de concourir quiconque à une élection. Les magistrats n’auraient pas besoin de prononcer l’inéligibilité puisque elle s’imposerait automatiquement par le renforcement de la loi. Au fait … saviez vous qu’il faut un casier vierge pour intégrer une ville ne serait-ce en tant qu’agent de la voirie ? Je vous laisse imaginer l’impact, la déception et la colère que peut générer cette injustice. « Le désespoir est mobilisateur, et quand il est mobilisateur, il devient dangereux… » !